Le haut verdoyant
Je t'aime rêche homme de bois
jetant au ciel tes bras pleins de foi.
Comme je te ressens puissant et fier,
couru de vie de la nourricière,
de force vive et de beauté.
Du calme hiver au vive été,
posté en guetteur du temps défié,
passant des sombres noeuds statufiés
aux toisons et ombrelles dansantes,
hautain tu n'es pas, cerf des sentes.
Maints bienfaits tu nous prodigues
manteau des terres ; notre digue,
ami consolant des chagrins ;
abri des cieux du soir au matin ;
cache protégée sur l'ennemi ;
caresses de tes saveurs mûries ;
chaleureux meuble au touché lisse ;
chaleur de l'âtre qui est présence,
quiétude d'une soirée apaisée,
crépitement des flammes attisées.
Quelle vision de rêve tu donnes
quand le matin dans les bruines
et les brumes un géant veille,
et les nuits un fou surveille ;
ombre plaquée sur un ciel couchant ;
once goutte d'eau mille fois perlant ;
dantesque nuit d'orage surgit
dans une forêt éperdue de furie ;
essence ligneuse mystique ;
esthète des forces mythiques
Publication : 20 février 2005
Dernière modification : 07 novembre 2006
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