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Rían et Morgan

Rían

Alors qu’une douce brise caressait son visage, Rían le distingua, rouge et brillant, gagner l’horizon de sa majesté. Le ciel se teinta de rose pendant que l’astre lumineux levait définitivement le voile de la nuit. Encore une belle journée ensoleillée que le jeune garçon pourrait passer à galoper dans les champs avec son fidèle Galad. Sa petite soeur Morgan vint à sa rencontre. Tout comme Rían, ses cheveux d’or brillaient à la lueur du soleil et ses grands yeux noirs étincelaient devant les merveilles que ce nouveau jour dévoilait. L’air s’emplit progressivement de mille senteurs fraîches et agréables. Morgan et Rían grimpèrent sur Galad et tous trois partirent dans une course effrénée. Le vent leur fouettait le visage, faisant onduler les longs cheveux de Morgan. À cette vitesse, tout était encore plus beau. Les couleurs des fleurs printanières se mélangeaient comme pour en créer de nouvelles. Galad ralentit progressivement l’allure et finit par s’arrêter à l’orée du bois qui bordait la rivière. Rían aida sa soeur à descendre et ils laissèrent Galad se reposer et brouter un instant. C’est alors qu’ils entendirent un chant merveilleux, si doux et envoûtant qu’ils furent parcourus de frissons. Ils ne virent pas les belles gens qui chantaient d’une voix si claire – plus encore que le léger clapotis de la rivière – mais ils savaient que les bois étaient peuplés d’un peuple mystérieux que les gens du village appelaient Elfes... Selon les dires des anciens, les Elfes étaient de nobles gens dont les connaissances dépassaient l’imaginable. Ils savaient parler aux arbres et aux animaux car ils respectaient énormément la Nature. Mais ils savaient également être de redoutables guerriers, et c’est pour cela que ni Rían ni sa soeur n’eurent l’audace d’aller à leur rencontre... Pourtant, les deux enfants auraient pu passer leur vie entière à écouter cette délicieuse mélodie...

Mais le grondement du tonnerre et le son des cors de guerre retentissants ramenèrent durement Rían à la réalité, l’expulsant de ses doux souvenirs. Où il se trouvait actuellement, l’air était lourd et répandait une odeur de mort et de désolation alors même que la grande bataille n’avait pas commencé. Seule la Lune éclairait la plaine de sa lumière spectrale. À mesure que l’armée ennemie approchait, Rían remarqua que les soldats semblaient gigantesques et redoutables... Ils étaient accompagnés de créatures monstrueuses dont la peau grise avait une étrange texture verruqueuse. Ils étaient de taille colossale et les hommes les avaient munis d’une redoutable armure hérissée de pointes acérées. Et comme si cela ne suffisait pas, ils étaient armés de lances ou d’épées démesurées. Une odeur pestilentielle émanait de ces créatures, s’ajoutant au dégoût qu’elles inspiraient. Dire qu’il y avait à peine deux lunes Rían galopait dans les prés avec sa jeune soeur... À présent, il devait manier l’épée pour garder la vie... La pluie commença à tomber, de plus en plus violemment, cliquetant sur les heaumes des guerriers. Les ennemis s’arrêtèrent à quelques dizaines de mètres des premières lignes alliées et attendirent le signal de la charge en pratiquant d’étranges rituels d’intimidation qui ne laissèrent pas le jeune garçon indifférent. Un instant plus tard, l’assaut fut donné et des centaines de cors retentirent dans un vacarme assourdissant. Le choc entre les deux armées fut terrible, et le bruit de la bataille couvrit tous les autres. Rían vit les lances voler en éclat, les cavaliers désarçonnés et les chevaux abattus... Les créatures brisaient les corps de plusieurs soldats d’un simple revers de leurs mains dardées de pics... Leur hurlement glaçait le sang et arrachait tout espoir de victoire... Un homme, le visage couvert de sang et la lame de son épée fendue, tomba aux pieds de Rían. Le jeune homme ramassa le bouclier de l’inconnu et brandit sa propre épée devant lui pour charger à son tour. Le combat lui sembla durer des heures, heures pendant lesquelles il ne pensait qu’à une chose : les Elfes, ces si nobles guerriers, semblent éviter la bataille... Pourquoi ne leur portent-ils pas secours ? Viendraient-ils aider les Hommes à défendre les terres de l’Ouest ? Mais les Elfes avaient bien assez à faire, car déjà ils quittaient ces Terres pour de lointains rivages...
Malgré son désespoir, Rían donnait de terribles coups, transperçant des corps, arrachant des membres... Quand soudain une vive douleur s’empara de tout son être, semblant figer le temps et l’espace. Il sentit un liquide chaud couler sous son armure... Son corps s’engourdit et il tituba un instant avant de tomber, mortellement blessé par un trait ennemi. Une goutte de pluie coula lentement sur sa joue – ou peut-être était-ce une larme ?

Rían n’entendait plus le moindre son... Il se sentait comme enveloppé dans une étoffe soyeuse... Tout était blanc. D’un blanc si pur... Et c’est alors qu’il vit son visage, rayonnant et magnifique, dans un éblouissant halo de lumière... Cela faisait si longtemps qu’il n’avait pas vu le visage de sa mère... Depuis la naissance de Morgan en fait... Il distingua son corps ensuite, de plus en plus nettement. Elle portait une robe pastel qui formait un voile ondulant autour de son corps et ses bras étaient chargés de fleurs sauvages aux parfums enivrants... Elle les laissa tomber et tendit une main douce et délicate à son fils pour l’aider à se relever. En regardant ce qui l’entourait, Rían aperçu au loin son père qui lui adressait de grands signes de la main en lui souriant... Tout était si calme et si tranquille... Il sentait à nouveau cette délicate odeur sucrée de fleurs et d’herbes que lui apportait la douce brise tiède... À présent, plus aucune trace de sang ne le souillait. Plus d’épée ni de bouclier. Simplement lui, ses parents et ce magnifique lever de Soleil dans ce nouveau monde.

Morgan

La nuit était chaude et l’atmosphère se faisait lourde. Morgan laissa les fenêtres ouvertes et alla se coucher. Désormais elle était seule. Sa mère était morte en la mettant au monde et la maladie avait emporté son père 3 ans plus tôt, lors de la grande famine. Quant à son frère Rían, de deux ans son aîné, il était parti à la guerre depuis deux lunes déjà. Cette situation l’affolait tout particulièrement, non pas parce qu’à 16 ans elle devait s’occuper seule de la maison et des bêtes, mais surtout parce que son frère n’avait rien d’un soldat puisqu’il n’était qu’un simple fermier... Longtemps elle se retourna dans son lit sans parvenir à trouver le sommeil. Et lorsque enfin son corps s’endormi, ce ne fut que pour permettre à son esprit de rejoindre des rêves tourmentés... Elle était au beau milieu d’un champ de bataille. Elle voyait couler du sang, tellement de sang... Elle sentait la mort et la désolation planer autour d’elle. Et ce bruit assourdissant de cors furieux ! Elle se sentait donner des coups d’épée à droite, à gauche, mais elle ne contrôlait rien de tout cela; c’était comme si une autre personne était en elle et bougeait à sa place... ou peut-être était-ce elle qui se trouvait dans le corps de quelqu'un d’autre et ressentait tous ses mouvements ? Elle eut à peine le temps de comprendre ce qui lui arrivait qu’une terrible douleur la saisit à la poitrine et lui enserra le coeur. La douleur était si vive qu’elle la réveilla. Morgan était en nage. Jamais encore elle n’avait fait un tel rêve. Mais ce n’était pas un rêve, elle le savait au plus profond d’elle-même... Cette nuit, alors que seule la Lune éclairait la scène, son frère adoré avait été tué. Elle était définitivement seule. Elle fut saisie de violents spasmes et se rallongea en pleurant à chaudes larmes. Quand se rendormi-t-elle ? Elle ne saurait le dire. Mais les cris qui la réveillèrent la glacèrent d’effroi. Elle quitta son lit précipitamment et vit par la fenêtre restée ouverte qu’une horde de barbares mettait le village à feu et à sang ! Sans se retourner, elle courut chercher Galad - le cheval de son frère – le monta d’un bond expert et partit au galop le plus loin possible du village et des cris. Le vent froid du tout jeune printemps lui brûlait les yeux d’où coulaient encore de nombreuses larmes. Galad la mena jusqu’au bois où elle allait souvent avec son frère. Le cheval ralentit l’allure et pénétra dans la forêt dans un petit trot plein d’assurance. Morgan était effrayée à l’idée d’y aller seule, car on racontait d’étranges histoires au village à propos des créatures qui y vivaient. Le bois était peuplé d’Elfes sylvestres, redoutables chasseurs d’après les dires des anciens, et ils n’aimaient guère que les Hommes viennent troubler leur quiétude... Morgan avait déjà eu l’occasion d’entendre des chants merveilleux depuis l’orée du bois, qu’elle et son frère avaient d’ailleurs immédiatement attribués à ces belles gens, mais jamais ils n’avaient osé pénétrer dans la forêt. C’est pourtant là que la conduisait Galad, et n’ayant eu le temps de lui mettre selle et filet, elle fut incapable de guider l’animal. Galad l’emmena jusqu’au milieu du bois et s’arrêta. Morgan mit pied à terre et, n’entendant aucun bruit autre que le chant des oiseaux, s’assit au pied d’un arbre. Galad se délecta de l’eau de la rivière qui coulait là puis se mis en quête de quelques brins d’herbe fraîche. La tiédeur et l’humidité du bois, associés à la tristesse et à la fatigue de Morgan, la firent somnoler puis finalement s’endormir profondément.

Une douce odeur sucrée comme le parfum des jonquilles qui viennent de s’ouvrir réveilla Morgan. La jeune fille se redressa d’un bond. Elle n’était plus seule. Une femme d’une grande beauté la regardait fixement. Ses longs cheveux dorés étaient ornés de fleurs, et ses grands yeux bleus semblaient semés d’étoiles, tel que le serait le ciel un soir d’été. Elle portait une robe vert pâle, dont la texture évoquait des volutes de fumée, si une telle chose était possible... Morgan était incapable de lui donner un âge, car le visage de la Dame était juvénile mais on lisait dans ces yeux beaucoup de sagesse et d’expérience. Le vent se leva et joua dans les cheveux de la jeune femme. Morgan n’avait jamais rien vu d’aussi magnifique. Cette femme n’était pas humaine, elle en était certaine. Cette femme ne pouvait être qu’une Elfe...
« Bonjour... prononça timidement Morgan.
- Bonjour ma jeune amie. Qui êtes-vous donc et que venez-vous faire ici... seule au coeur de la forêt ? l’interrogea la Dame.
- Je suis Morgan, fille de Morwen. Et je suis ici pour fuir les barbares qui détruisent mon village, derrière les collines de l’Ouest. Mon cheval, Galad, m’a conduite jusqu’ici... Je ne voulais point vous importuner ma Dame, d’une quelconque manière que ce soit... ajouta Morgan, réalisant comme il lui était plus aisé de contempler ses pieds nus que de soutenir le regard scintillant de la Dame elfe.
- Bien Morgan fille de Morwen. Ton coeur m’apparaît pur et sincères sont tes paroles. Je te crois. Je suis Ithil. Viens avec moi Morgan, je vais te mener en ma demeure. »
Morgan et Ithil se mirent donc en route, après que la Dame ait murmuré à l’oreille de Galad quelques mots dans une langue à la sonorité étrange mais douce. Elles marchèrent en silence pendant quelque temps – et si marcher est le mot qui convient le mieux à Morgan, Ithil semblait plutôt flotter au-dessus du sol, tant sa démarche était pleine de grâce. Morgan ne put retenir sa surprise lorsqu’elle aperçut enfin la maison dont parlait Ithil. La demeure de la Dame des bois ne semblait faire qu’un avec les arbres, si bien que Morgan aurait été incapable de dire qui, des arbres ou de la maison, avait bien pu être présent en premier. Ithil sourit en observant la réaction de sa jeune protégée. Morgan remarqua aussitôt que de nombreuses habitations du même type l’entouraient. Certaines étaient même bâties en haut des arbres et nécessitaient une échelle de corde pour y monter. Lorsque sa première émotion fut dissipée, Morgan réalisa qu’Ithil n’était pas la seule à l’observer. Une multitude d’hommes et de femmes elfes la scrutait de leurs grands yeux bleus nuit. Aucun n’émit de commentaire néanmoins. Morgan se sentit rougir devant tous ces yeux curieux et implora Ithil d’un regard de lui venir en aide. La Dame prononça des paroles que Morgan ne comprit pas - probablement dans la même langue que lorsqu’elle s’était adressée à Galad – et tous reprirent leur occupation initiale, non sans jeter de temps en temps des regards intéressés en direction de la nouvelle venue. Ithil invita Morgan à entrer dans sa maison et à manger quelque chose.

Quatre mois s’écoulèrent et Morgan vivait désormais chez les Elfes, demeurant chez Ithil. Elle apprit à parler leur langage et on la surnomma Elwing - pluie d’étoiles - car chaque fois qu’un chant résonnait quelque part dans la forêt, une larme scintillante coulait sur sa joue mais aussi parce qu’elle était la protégée d’Ithil, Dame de la Lune. D’agréable compagnie, elle s’était rapidement faite de bons amis - un en particulier, et qui lui plaisait beaucoup... On l’appelait Cúthalion l’arc de fer, car il était un formidable archer. Comme la majorité des Elfes de cette contrée, il avait de beaux cheveux blonds. Mais ces yeux étaient uniques. Car contrairement aux autres qui avaient de grands yeux bleus, les siens étaient d’un vert pur, tels de toutes jeunes feuilles de malornes. Cúthalion n’était pas non plus indifférent au charme de la jeune fille et tous deux passaient de longues journées ensemble, se promenant dans les bois à pied ou sur Galad. Le soir, ils s’installaient à l’abri des regards et il chantait pour elle alors qu’elle dansait pour lui. Et ils étaient heureux. Quand Cúthalion demanda à Ithil la main de sa protégée, la Dame ne put retenir sa joie et laissa échapper un rire cristallin. On célébra les noces trois jours plus tard, sous la pleine Lune et les étoiles. Morgan portait une robe d’argent brodée du mithril offert aux Elfes par les Nains il y avait bien longtemps et qui reflétait la lumière des astres nocturnes. Ses longs cheveux dorés avaient été tressés à la manière des Elfes. Aucun bijou n’était nécessaire tant Morgan était naturellement belle. Alors que chacun faisait la fête, buvant et chantant des légendes elfiques, Morgan et Cúthalion s’éclipsèrent discrètement. Point de toit pour cette première nuit passée ensemble. Leur couche ne se constituait que d’herbes fraîches et parfumées à l’odeur de l’été. La rivière coulait en émettant un doux clapotis. Seuls les lucioles et le vieux hibou furent témoin de la fusion des corps de deux jeunes mariés. Le lendemain, Morgan s’éveilla avant son époux et le regarda dormir quelques minutes encore. Un sourire était gravé sur son visage. Quant il ouvrit les yeux, Morgan l’embrassa tendrement. Ils se levèrent enfin et partirent rejoindre les invités qui dansaient encore.

Au printemps suivant, Morgan donna naissance à un petit garçon qu’ils nommèrent Urulóki, serpent de feu, car ces yeux émeraude abritaient la flamme de la ruse et de la sagesse. Pourtant le plus souvent on l’appelait Peredhel, le demi-Elfe... Pendant deux ans encore Morgan et son mari goûtèrent à un bonheur démesuré, fiers de leur enfant qui grandissait sous le regard protecteur d’Ithil. Mais cette félicité était trop belle pour durer éternellement... Morgan le sentait comme elle avait senti la mort de son frère. Le vent était à présent chargé d’une douce odeur de sel et d’iode, et son bruissement dans les feuilles évoquait le chant des goélands. Chacun savait ce que cela signifiait. La mer appelait les Elfes à rejoindre de nouveaux rivages et ils ne pouvaient ignorer cet appel plus longtemps. Aussi décidèrent-ils de quitter leur forêt pour un long voyage vers l’Est, en direction de l’océan où les attendaient leurs frères marins. Mais ils ne pouvaient emmener Morgan; sa condition d’humaine ne lui permettant pas d’embarquer vers les Terres Immortelles... Les derniers jours passés ensemble avaient filé à une telle vitesse que Morgan en était encore tout étourdie... Et c’est ainsi que, le coeur brisé, Cúthalion partit avec son peuple et son fils vers ces navires qui les attendaient loin de leur maison, abandonnant son épouse tant aimée. Terrassée par le chagrin, Morgan ne sut que faire et regarda ébahie ses deux amours partir, la laissant seule avec son malheur. Elle était incapable de réagir, fatiguée de se battre contre le mauvais sort dont elle était victime. Alors elle resta là, sur le seuil de sa demeure arboricole, puis finit par tomber à genoux, maudissant le Destin et fondant en larmes. Pendant trois jours et trois nuits, Cúthalion marcha au côté d’Ithil, sans un mot, l’esprit tourmenté et indécis, avec dans les bras son fils dont les moindres traits lui rappelaient ceux de sa femme. Le matin du quatrième jour, après avoir passé la nuit à réfléchir à sa situation, il décida enfin de faire demi tour et de rejoindre Morgan, de lui ramener son fils, pour retrouver ce bonheur que jamais il n’aurait dû laisser s’échapper un seul instant. Il sentit que, plus que jamais, Morgan avait besoin de lui et d’Urulóki. Et il arriva à temps pour la sauver du désespoir. Alors Ithil le regarda partir et son âme s’emplie d’une joie nouvelle et puissante.

Namárië Elwing, Namárië Cúthalion, Namárië Urulóki!

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Publication : 12 août 2006
Dernière modification : 07 novembre 2006


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2 Commentaires :

Elemmirë Ecrire à Elemmirë 
le 22-08-2006 à 18h28
Restée sur ma faim
Par rapport aux deux autres textes, je trouve effectivement le style plus travaillé, et les impressions mieux rendues, on "rentre" mieux dans l'histoire. Par rapport à l'idée que je me fais des rapports entre les elfes et les humains (et les elfes et les nains), je trouve aussi certains points étranges. Mais ce n'est qu'un détail pour moi, qui ne suis pas une puriste. Par contre, je trouve la fin...

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Estellanara Ecrire à Estellanara 
le 17-08-2006 à 11h47
Mélancolie…
Cette histoire dégage une impression de douceur et de tristesse. Le style est assez efficace malgré quelques maladresses. Les noms propres sont bien choisis. Mon principal regret est le manque de cohésion entre les différentes parties de l’histoire, qui s’enchaînent sans but évident. J’ai trouvé curieux que les elfes acceptent aussi facilement le mariage. De même, la fin est un peu brusque. C’est...

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