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 WA, exercice n°9 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 18 janvier 2007 à 19:23:06
Nous allons jouer aux portraits. Vous allez décrire les caractéristiques physiques de trois personnages, leur manière de parler, de bouger, voire leurs petites manies. Ces trois personnages sont :
- le Prince ( ou tout homme de rang élevé, figure emblématique du Héros
- la gente Dame, jeune, belle, etc...
- l’Autre, personnage masculin plus complexe, voire trouble, l’ennemi ?

Il y aura une suite à cet exercice ; aussi, pour ne pas vous créer à vous-mêmes des contraintes insurmontables, je vous conseille de ne pas vous appesantir sur leur histoire personnelle ni sur leur profil psychologique, vous aurez tout le temps d’inventer ça plus tard. Vous pouvez par contre inventer le Monde autour d’eux (sympa, cette phrase, non, inventer un Monde...) . Par prudence, ne les nommez pas ( P1, P2 et P3 suffiront).

Vous avez jusqu’au jeudi 1° février ( attention, le 2 on fait des crèpes !)
Et si nos artistes peintres se sentent inspirés, rien ne les empêche de participer dans leur domaine! Mais ne comptez pas sur moi pour les critiques...
Narwa Roquen,on rigole on s'amuse...


  
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Réponses à ce message :

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-02-15 13:33:00 

 :)Détails
Voui, je ne voulais pas que ce soit explicite mais il est évident qu'elle vient des îles. Perso je la voyais hawaïenne, mais bon, on était pas loin... Quant à l'exercice 10, je ne suis pas du tout sûre d'y participer (même si je sais bien qu'il me montre du doigt!!!!). J'en suis actuellement au niveau zero de la réflexion à son sujet, mais par contre, mon mémoire avance enfin...
Et pour lascives, tiens, je ne savais pas. :)

Elemm', la vie est une question de priorités?

Ce message a été lu 6030 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-06-14 17:22:21 

 Exercice 9 : Narwa Roquen => CommentaireDétails
Intraversable ? Infranchissable, non ? Le culte des chats est sympathique, de même que la description du monde, qui semble l’introduction d’un jeu de rôles médiéval fantastique. La description des personnages est efficace quoique un peu trop classique, attendue : le prince est fort et courageux, la princesse très belle et le « méchant » inquiétant à souhait... La description du prince est rendue plus vivante par les détails pittoresques sur ses habitudes, bien amenés.

Est', encore un !

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-06-14 17:23:30 

 Exercice 9 : Maedhros => CommentaireDétails
« Pleine de son absence » : rhôôô, c’est joli ! Je me répète mais le style est beau, comme sont belles les figures de style qui émaillent le texte. Des mots exotiques soulignent le caractère SF du récit. On sent un peu de Dune dans les intrigues politiques sur fond d’espace et le mélange de modernité et de nations antiques, non ? Des références historiques me manquent pour apprécier la sève de l’histoire. Du coup, je n’ai pas tout compris. Dommage... C’est frustrant de lire du Maedhros. Il faudrait un manuel de références à l’usage des incultes comme moi.

Est', et ça continue encore et encore...

Ce message a été lu 6239 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-06-14 17:26:54 

 Exercice 9 : Limie => CommentaireDétails
Les phrases sont trop longues au début, ce qui rend le style un peu confus. Il y a une répétition de « noir » dans la description de l’Autre. La description du prince est trop courte. Je n’ai pas eu le temps de l’imaginer. Comment est-il habillé ? Comment bouge-t-il ? A-t-il des tics ? Des habitudes ? Une citation typique ? Le monde est introduit en toile de fond. L’as-tu d’avantage défini ? Un triangle amoureux, chouette ! Y a-t-il une suite à cette histoire où l’on pourra apprécier de belles confrontations entre le prince blanc et le prince noir et en savoir plus sur le monde ?

Est', essouflée.

Ce message a été lu 6456 fois
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-06-14 17:28:04 

 Exercice 9 : Elemmire => CommentaireDétails
Rhôôô le bel exercice de style ! Superbement bien mené en plus ! On se croirait vraiment à la place du pinceau, que j’imagine comme un petit animal tout doux, en poils de martre, discret et taquin. Joli comme tu amènes la couleur rose sur la bouche ! Certaines phrases, chantantes, sont presque des vers.
Trop courte la description de la princesse !! Mais je la vois parfaitement, oscillant de son pas chaloupé, rose et potelée. J’aime bien cette princesse qui chasse de ses rondeurs sensuelles la maigreur morbide des idoles modernes.

Est', et hop !

Ce message a été lu 6881 fois
Onirian  Ecrire à Onirian

2008-10-24 18:20:51 

 WA-Exercice 9 - Présentation de trois personnagesDétails
J'ai écris un premier texte que j'avais prévu initialement de poster mais... ne le trouvant pas à la hauteur je l'ai completement réécrit. Voici donc la seconde mouture (et vous devriez me remercier de vous avoir épargné la première ;-p)

---

Vous ne connaîtrez pas mon véritable nom. Apprenti assassin, je suis au service de mon maître depuis maintenant trois longues années. Ce contrat est le dernier qu’il me faut accomplir pour devenir à mon tour maître assassin. Je suis encore loin de l’honneur suprême de devenir Faiseur de mort, mais chaque lame, chaque poison, chaque souffle m’en rapproche d’avantage.
Comme il est de coutume dans ma profession, l'exécution d'un contrat s’accompagne d’une signature particulière. La mienne m’a offert mon nom. « Le Lettré », car lorsque est retrouvé le corps de celui dont j’ai pris la vie, une lettre, hommage posthume aux derniers instants du condamné, est à son coté. Ce que l’on sait moins, c’est qu’en réalité, deux lettres sont écrites, et vous lisez présentement la première d'entre elle, celle qui ne doit jamais être vue, celle qui accompagne ma découverte de la victime.
Ces mots sont ma faiblesse, me livrer ainsi au monde, n’est-ce pas indécent ? Quand certains de mes confrères noient leurs doutes dans l’alcool où la luxure, j’étanche par ce biais ma soif de confession. Quelques protections élémentaires posées sur mes parchemins m’assurent que, le cas échéant, ils seront détruits avant d’être lu par qui ne le doit pas.
Bien que cela soit amené à changer très prochainement, je ne suis encore qu’apprenti. Les usages diffèrent sur ce point mais mon maître considère que seul un membre confirmé de la guilde peut choisir lui-même les contrats pour lesquels il désire s'engager, car alors, c’est son honneur et sa vie qu’il met en jeu. Pour la dernière fois, le choix de mes victimes lui est revenu.
Aujourd’hui, les élus ne sont rien moins que le Prince Lani en personne, et sa promise, Dame Alenista, princesse héritière d’un royaume lointain. Etrangement, je ne sais encore qui je devrai plonger dans le sommeil. Lui, elle, eux ? Je n’ai eu en guise d’instructions qu’un billet couvert d’une écriture fine et élégante, délivrant un message sibyllin : me rendre à la réception organisé en l’honneur de notre future reine pour la présenter aux nobles ; observer, apprendre, et comprendre ces deux personnages. Une invitation officielle accompagnait ce billet. La suite me serait donnée sur place.
Le soleil commence à courtiser l’horizon, il est temps de partir.

* * *


J’ai visité de nobles demeures et de sombres cloaques, quelques châteaux et une chaumière. J’ai même eu l’occasion d’officier ici, une fois, dans une des chambres du grand Palais. C’était il y a moins d’un an, mais alors mon introduction n’avait pour le moins rien... d’officiel. Aujourd’hui, c’est avec les compliments du portier et les sourires quelque peu figés des gardes que je suis rentré. L’on m’a accompagné personnellement jusqu’aux portes de la salle de bal, une immense pièce ovale, aux murs ornés des portraits des rois d’autrefois et de tapisseries relatant leurs faits glorieux, réels ou imaginaires. Tous les nobles du pays et nombres de ceux des royaumes voisins se côtoyaient dans une cordialité légèrement forcée mais remarquable. A leurs cotés, discret et redoutablement efficace, une armée de serviteurs arpentait les lieux, proposant rafraîchissement exotiques ou mets délicats.
Ma préférence a toujours été à la solitude et aux découvertes discrètes, mais l’étiquette a été une discipline importante de ma formation quoique probablement l'une des plus difficiles à rendre naturelle.
En attendant le couple princier, j’ai déambulé parmi ces personnages, questionnant ici ou là, testant l’une ou l’autre personne à l’aide d’une remarque un peu osée ou d’une ignorance légèrement exagérée. Il est presque effrayant de se rendre compte à quel point de parfaits inconnus peuvent vous faire confiance pour peu que vous sachiez un minimum les amadouer. Un mimétisme discret, une tenue soignée, un compliment lâché sans en avoir l’air et se sont les vannes des confidences qui s’ouvrent en grand.
Les rumeurs sur la rencontre du Prince et de Dame Alenista dont j’avais eu quelque échos avant ma mission se trouvaient être fort en retrait de la réalité affichée par les nobles. Parti à la tête d’une grande expédition pour reprendre contact avec les terres situées au nord de Mirë-Mean, la forêt maudite, le prince Lani est revenu sans ses hommes, mais avec l’héritière du plus grand conté de Mar’Ini’Uyn. De pittoresques histoires sur la façon dont les arbres firent disparaître un à un les membres de l’expédition, mêlant maladies, poisons ou folie, ponctuent généralement ce récit qui se finit invariablement sur la description d’un combat fabuleux entre le prince et d’improbables créatures dont l'enjeu n'était rien moins que la vie de celle qui est devenue depuis l’élue de son coeur.
Pour en avoir longé la lisière, je sais que les dangers de ces bois sont bien réels. Mais qu’un homme seul, si doué fut-il, ait pu survivre dans cet endroit où les meilleurs forestiers ne se risquent jamais me semble au mieux... improbable. A plusieurs reprises j’ai demandé ce qu’une femme visiblement sans protection faisait en ces lieux, mais à part quelques vagues explications sur un talisman capable de la protéger des effets néfastes de l'endroit et des raisons de présence hasardeuses et sans réel fondement, personne n’a su me répondre.
Cette histoire rocambolesque mis à part, il semble que la plupart des invités aient une excellente opinion du prince lui-même. Les dames affirment qu’il est l’homme le plus charmant qui soit. Un vieux général m’a confié que ce prince là était capable d’écouter avant de prendre une décision et qu’une fois celle-ci prise, il s’y tenait ! Un discours légèrement imbibé d’alcool, j'en conviens, mais plein de fierté. Les domestiques que j’ai questionnés m’ont quant à eux affirmé que leur maître était bon et juste. Avec un peu trop d’empressement ? Probable, mais il n’y avait pas dans leur yeux la rancune des êtres traités sans égard.
Recueillir des informations sur dame Alenista fût en revanche nettement plus ardu. Seule une des courtisanes avait eu le loisir d’échanger quelques mots avec elle, et la jalousie à peine contenue dont elle fit preuve vaut plus que toutes les descriptions du monde.
Une tension vient de parcourir la salle. Il est temps que je pose ma plume et que j'aille remercier mes hôtes comme il se doit.

* * *


J’ai compris la jalousie mentionnée plus tôt. Dame Alenista est tout simplement envoûtante. Nulle femme de ce pays ne l’égale en beauté, en prestance, en grâce. Ses mots sont une caresse, ses paroles un nectar interdit. Alors qu’elle est repartie depuis quelques minutes à peine, je réalise combien il me sera difficile de la tuer ; si j’ai à le faire... Au fil des années, j’ai appris à côtoyer la mort et à vivre en paix avec cela. Mais détruire le beau m’est autrement plus difficile. Elle est grande, élancée pourrait-on dire. De longs cheveux noirs, une robe couleur de brume, la princesse éclipsait sans effort celles que l’on ne pouvait décemment plus appeler rivale. Le prince se tenait à ses côtés en tenue d’apparat. Le torse bombé et veillant farouchement qu’on ne manquât pas de respect à sa partenaire, il tentait avec un succès mitigé de ne pas paraître moins glorieux que sa compagne.
J’ai réussi, l’espace d’un instant, à déporter mon regard sur le vieux roi qui ne gouverne plus guère depuis des années, il avait de l’amour pour son fils et semblait sincèrement heureux pour lui, et presque étonné par certains cotés.
Mais j’en oublie presque l’heure. La lune est haute maintenant et je dois être à l’endroit convenu et à l’heure dite si je veux découvrir la fin de cette histoire.

* * *


S’il me faut la tuer, j’utiliserai du poison, pour ne pas nuire à sa beauté.

--
Onirian, apprenti-assassin.

Ce message a été lu 6295 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2008-10-28 18:18:06 

 Commentaire Onirian, exercice n°9Détails
Eh bien donc merci ...
J’aime bien la construction de ce texte, la manière de présenter les personnages à travers le regard de l’un d’eux. Et puis faire parler le plus mystérieux des trois, c’est aussi une bonne idée. Bien sûr, l’ombre de Robin Hobb plane sur le texte, et à un moindre degré, celle de Terry Pratchett...
Tu mets en place un Monde de Fantasy, avec une ambiance d’intrigues de cour. Mais en fait on sait peu de choses sur ton assassin : pas de description physique, on ne sait pas son âge, on ne connaît que sa manie des lettres et sa facilité à faire parler les autres ; il a l’air intelligent, observateur et patient. Mais c’est un peu juste pour un portrait.
Du Prince, on ne sait rien. Tu suggères que ce pourrait être un fanfaron et un prétentieux, sous une apparence posée et charmante, mais pour le reste... silence.
De l’héroïne, on a quand même la silhouette, la couleur des cheveux, on sait qu’elle est belle et qu’elle a une jolie voix. De ses qualités intellectuelles, de ses dons, de ses habitudes... on ne sait rien.
Il n’est pas facile d’écrire une histoire sans se laisser prendre la main, en gardant le cap sur ce que le lecteur doit savoir. L’auteur connaît ses personnages. Il a souvent tendance à oublier que le lecteur, lui, ne lit que ce qui est écrit (et encore, pas toujours...) . C’est encore plus difficile dans une nouvelle, où la longueur de texte est limitée, où l’action ne doit pas s’arrêter au risque de lasser le lecteur...
Ton texte tient la route ; mais tu peux faire mieux, plus précis, plus concis, plus informatif, en un mot plus fort. Un texte peut se réécrire trois fois, ou quatre, ou plus... Il ne faut pas se contenter trop vite : qu’est-ce que le lecteur a besoin de savoir ? Qu’est-ce je veux juste suggérer ? Qu’est-ce que je veux montrer à travers cette histoire ? Comment est-ce que je vais le dire ? Est-ce qu’il y a suffisamment d’action, d’émotion, de suspense, en fonction de l’histoire ? Etc etc etc...
Dans le détail :
1. Quelques maladresses :
- « chaque lame, chaque poison, chaque souffle... » : comment le souffle peut-il être mortel ? Ce n’est pas clair.
- une répétition : deux « discret » en 5 lignes .
- « discret... et efficace, une armée... » : si c’est une armée, elle est discrète.
- « des raisons de présence hasardeuses et sans réel fondement » : c’est compréhensible, mais mal ficelé.
- « il est temps que je pose ma plume... » : la formulation est un peu déroutante : le héros n’est pas réellement en train d’écrire au milieu du bal, si ?
- « partenaire » est un peu familier pour des princes...
2. Quelques fautes d’orthographe, pas beaucoup, certes...
- « nombres de ceux.. » : au singulier
- manques de « s » : « rafraîchissements », « quelques » avant « échos », « rivales »
- « ce sont les vannes », pas « se »
- « comté », pas « conté »
- « si doué fût-il », mais par contre « recueillir...fut...ardu »
- « cette histoire mise à part » (attention, il y a un « à part » 4 lignes plus haut)


Tu progresses, continue ; l’orthographe, en particulier, c’est un vrai miracle ! Du coup ça me laisse plus de temps pour parler des choses vraiment importantes. Allez hop, au boulot, mon gars, j’attends la suite !
Narwa Roquen, travaillez, prenez de la peine...

Ce message a été lu 6157 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2008-11-01 13:04:49 

 Le facteur sonne toujours deux fois!Détails
Cette histoire qui contient les ingrédients de l’heroic-fantasy tendance médiévale, présente sous un angle intéressant, les aventures initiatiques d’un apprenti assassin. Celui-ci va devoir accomplir la dernière commande de son maître. Une atmosphère mystérieuse entoure les circonstances qui ont présidé à ce choix.

La description des trois personnages est allusive. Le contexte d’heroic-fantasy m'a entraîné à imaginer le Prince avec les traits du Prince Charmant de la série Shrek, ce côté « faux dur » et hâbleur... La princesse a droit effectivement à une plus grande attention mais tu dessines plus une silhouette qu'autre chose. Mais il est vrai que souvent, la première rencontre avec une femme (ou un homme) est souvent une « impression » visuelle d’ensemble qui rejette au second plan les détails particuliers. Bon, ceci est un autre sujet... (une autre WA ?).

La conduite de l’histoire est agréable avec un début qui focalise l’attention sur l’assassin, qui est également le narrateur, puis un développement qui se recentre sur les deux autres personnages. Un prince « tape à l’oeil », une princesse à la beauté envoûtante et un assassin qui éprouve des scrupules et qui ne semble pas loin de tomber amoureux de sa future victime. Diable, il y a de quoi broder tout autour ! Tu glisses aussi quelques éléments qui situent l’univers dans lequel se déroule le récit et qui lui donnent de la profondeur. La fin est ouverte, propice à une suite.

Sur la forme, je pense qu’il y a encore certaines tournures qui détonent un peu dans ce récit, notamment parce que tu emploies des expressions qui rompent le style général, trop proches d’un langage familier. Ainsi par exemple :

« ...vous lisez présentement la première d'entre elle » : l’utilisation de l’adverbe aurait dû être évitée en reformulant différemment la phrase.

« Quelques protections élémentaires posées sur mes parchemins m’assurent que, le cas échéant, ils seront détruits avant d’être lus par qui ne le doit pas. » : par quel procédé, sinon magique, l’assassin peut-il prévoir que c’est la bonne personne qui découvrira le corps ? Car, dans le cas contraire, il me semble que le parchemin a peu de chances de ne pas être détruit. L’utilisation de l’expression : « le cas échéant », me semble trop administrative » ! Et « par qui ne le doit pas » alourdit la phrase.

«...les vannes des confidences qui s’ouvrent en grand. » : l’image fait très hydraulique or tu présente l’assassin comme un Lettré.

« fort en retrait de la réalité affichée par les nobles » : encore une fois, si le sens reste assez compréhensible, la phrase est perfectible. Tu aurais peut-être pu utiliser « fort loin de la version rapportée par les nobles »

« ...pour reprendre contact avec les terres situées au nord... » : idem que ci-dessus. Une proposition : « Pour renouer des liens avec les terres situées au nord... »

« J’ai compris la jalousie mentionnée plus tôt : » : idem. Cela fait très administratif. Une proposition : « J’ai compris la jalousie qui animait la courtisane". Attention, le terme « courtisane » a vu sa définition dériver vers un sens plus négatif : femme de petite vertu, demi-mondaine ou prostituée.

Voilà, j’espère ne t’avoir pas trop agacé par mes remarques. Mais tu as une imagination solide, très orientée HF et tes histoires, à mon avis, gagneraient en force si tu restais vigilant sur la construction et le choix de tes expressions.

M

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