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De : Maedhros ![]() Date : Dimanche 18 mai 2008 à 18:29:20 | ||
La consigne est respectée habilement car finalement la fin est la même dans les deux textes à ceci près que le deuxième se termine par un prénom féminin, ce qui appelle forcément une suite contrairement au premier dans lequel rien n’atteint véritablement le personnage masculin. La forme est condensée, avec quelques précisions qui permettent d’identifier où se déroule l’action. L’emploi du créole participe au décalage qui existe entre le métropolitain et l’îlienne en donnant une jolie couleur à la narration. D’ailleurs, à ce propos, j’ai compris le sens des phrases créoles par rapport au contexte mais certains termes ou tournures auraient peut-être mérité une assistance (un peu comme Narwa Roquen quand elle utilise le langage elfique). Les deux récits se terminent de la même façon et j’ai hâte de découvrir le moyen que tu vas utiliser pour les réunir à nouveau...Une petite remarque : sauf si tu l’as fait exprès, je trouve que le terme « anneau » serait plus approprié que « bague ». Les bagues sont plutôt réservées aux fiançailles non ? Sur le fond, cette histoire est empreinte d’une mélancolie alanguie, Les deux personnages sont assez dissemblables, entre la mince pâleur du breton à la tignasse rousse et les rondeurs généreuses de la créole aux sombres cheveux, entre cet homme qui fuit un drame personnel et cette femme dont la stature accueillante renvoie une image maternelle, une image un peu altérée sans doute par une fragilité cachée. C’est un récit tout en retenue et en pudeur qui décrit en pointillé la rencontre improbable et inattendue (et aux antipodes) de deux êtres fragiles. J'ai connu, sous un dais d'arbres tout empourprés Et de palmiers d'où pleut sur les yeux la paresse, Une dame créole aux charmes ignorés. M Ce message a été lu 6869 fois | ||
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