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Joyeux Anniversaire

Il s'appelait Silène, et Dieu qu'il était laid...
Mais son coeur était pur, il était mon ami
Et jamais je n'en aurai de meilleur que lui...

Lou Rigel, poète du 12ème


Il y avait là Froïn fils de Firmîm, Itun fils de Situn, et Arghâl fils de Teghâl, trois Nains bien nés à la barbe tressée, encore réjouis de nos agapes de la veille - ah les festins de Khazâd-Dum... - qui m'avaient emmenée par cette fraîche et limpide matinée d'hiver partager leur passe-temps préféré, la chasse au dragon. Le soleil mettait des pépites d'or aux étoiles de givre, la terre silencieuse somnolait sous nos pieds en rêvant d'autres printemps, la paix semblait être enfin descendue sur Arda, et je me serais bien arrêtée un peu pour m'en imprégner... Je marchais à leur côté, laissant Rolanya, ma jument rouanne, baguenauder à son gré d'un morceau d'écorce à une touffe d'herbe émergeant de la neige fraîche. Kyo l'oiseau de proie volait loin au dessus de nous, et j'en lisais la raison dans la pensée de Frère Loup :
" Ils sont gentils, chaleureux, hospitaliers, c'est vrai... Mais qu'ils sont bruyants! Qu'espèrent-ils chasser, si ce n'est peut-être un vieux dragon sourd ? "
Les trois comparses échangeaient tout leur répertoire de bonnes histoires, dont l'humour était assez primaire, mais qui les faisait s'esclaffer et se tordre, à grand renfort de claques dans le dos. C'étaient par ailleurs de très respectables Nains de haute lignée, dans la force de l'âge, redoutables au combat, retors en affaires, peu enclins à la pitié ou à la négociation, respectés et craints par leur entourage - et ils s'amusaient comme des gamins en vadrouille...
Soudain Froïn toucha le bras d'Arghâl :
" Nous approchons, silence. "
Instantanément, ils redevinrent chasseurs, l'oreille tendue et l'oeil aux aguets, se déplaçant sans bruit comme s'ils glissaient sur la neige. Frère Loup dressa les oreilles et se colla à mon flanc.

Nous n'avions pas fait cinquante pas que nous nous figeâmes. Une plainte lugubre et sonore, un long hurlement de détresse d'une intensité qui n'avait rien d'humain nous sidéra. Rolanya se posta à ma droite, Frère Loup à ma gauche, je passai devant, les mains sur mes poignards. Au sortir du bois, à flanc de colline devant l'entrée d'une gigantesque grotte, nous découvrîmes un étrange spectacle. Un jeune dragon, guère plus âgé d'un an, poussait vers le ciel des cris déchirants. Une de ses pattes arrière fumait encore d'une brûlure récente. Mes amis portèrent la main à leur hache, mais je les arrêtai.
" Ce ne serait pas loyal. C'est un bébé, et qui plus est, il est blessé. Restez là. "
Je m'avançai à découvert.
" Bonjour, Maître Dragon. Que vous arrive-t-il ? Vous avez l'air de souffrir...
- Je ne suis pas un Maître Dragon ! Je suis un bébé dragon, Dérianax fils de Délianar. J'ai un an aujourd'hui, maman est partie à la chasse, elle m'a dit de m'exercer à allumer un feu pour mon anniversaire... et je me suis brûlé la patte, aïe aïe aïe...
- Je suis Narwa Roquen, Istar. Me permets-tu de t'aider, jeune Lance-Flammes ?
- Oh...oh... Je veux bien... J'ai mal... "
Il me restait un peu d'onguent au fond d'une poche, et à l'aide de quelques formules magiques, la douleur s'apaisa et la patte commença à cicatriser.
" C'est pas tout, ça, " reprit le blessé en reniflant, " mais il faut absolument que j'arrive à allumer un feu, sinon je vais être ridicule devant tous mes amis...Ma mère est partie furieuse, elle dit que je suis le plus mauvais dragon depuis cinq générations... "
Il avait les yeux pleins de larmes, et même les Nains le regardaient d'un air attendri.
" Allez ",dit Arghâl, " nous allons t'entraîner.
- Je vais chercher du bois ", dit Froïn.
" Je vais le mettre en tas ", dit Itun.
" D'abord ", dit Arghâl, " il ne faut pas cracher le feu assis, c'est le meilleur moyen de se brûler les pattes.
- Il faut que tu vises à la base du tas de bois ", dis-je
" Et en soufflant par la bouche, pas par le nez ", dit Froïn alors que Dérianax manquait de s'étouffer dans une quinte de toux.
" Bon, calme-toi, respire. Tout va bien. Imagine que tu es devenu un grand Dragon, fort comme ton père ", dit Itun.
" Mon père est mort ", sanglota le petit, " les Nains l'ont tué. Ils... Bou-ou-ouh...
- Tous les Nains ne sont pas méchants ", reprit Arghâl en s'éclaircissant la voix et en jetant des regards désemparés à ses deux compères. " Regarde, nous sommes des Nains, et nous t'aidons ! "
Le jeune dragon eut un sursaut de panique.
" Au secours, des Nains ! Mais... vous êtes tout petits...
- La force n'a rien à voir avec la taille ", dis-je. " Même petit, tu peux souffler très fort, comme un grand Dragon ! "
Encouragé, Dérianax prit une profonde inspiration et alluma d'un trait trois petits fagots que nous avions préparés pour lui.
" J'ai réussi ! J'ai réussi ! Maman va être fière de moi ! Je suis un grand Dragon ! "
Alors que nous le félicitions en échangeant des clins d'oeil satisfaits, un bruit de pas assourdissants fit trembler la colline.
Je me retournai. Dépassant la crête et s'élevant au point de cacher le soleil, je vis s'avancer, tout d'ombre et de flammes, horreur de toutes les horreurs, un épouvantable Balrog qui marchait d'un pas tranquille.
"Aï-oï ", s'exclama Froïn.
Je bondis à sa rencontre, brandissant Ambaron, mon épée de lumière, je me campai fièrement sur mes jambes, ma chevelure rousse cascadant en boucles rebelles, et déclamai ma formule rituelle :
" Je suis le bras armé d'Oromë, et sa Puissance est dans mon épée. Par elle je détiens la Lumière Blanche, que rien ne peut assombrir. Le feu sombre ne vous servira de rien, flamme d'Udiin. Retournez à l'Ombre! Vous ne passerez pas ! "
L'horrible créature s'arrêta, et poussa un soupir de Balrog, véritable tornade de fumée et de cendres qui nous aveugla un instant.
" Qu'est-ce que c'est que ce moustique agressif ? Il y a des Istari femelles, maintenant ? Folle furieuse, oui ! On pourrait pas vivre un peu tranquilles ? "
Il soupira encore, nous aveuglant à nouveau.
" Allons, gente dame, je ne suis pas en guerre, je suis venu accompagner mon fiston à l'anniversaire de Dérianax... Vous ne trouvez pas que votre numéro est un peu ... déplacé ? "
Emergeant de sous l'aile immense qui se déploya dans un instant d'agacement, une petite tête flamboyante apparut, et une petite voix (enfin, une voix un peu moins tonitruante que celle du père) demanda :
" On peut y aller, papa ? On peut y aller ? "
Je n'avais pas d'autre solution que de me confondre en excuses et de m'écarter pour laisser passer les Balrogs, à qui Dérianax souhaita joyeusement la bienvenue.
C'est alors que dans un souffle d'orage arriva la maîtresse des lieux, Menelhiril, magnifique et terrifiante Dragon femelle, transportant dans ses griffes deux vaches et trois moutons.
" Ah ah ", ricana-t-elle, " de la chair humaine, j'en connais qui vont adorer ! "
Mais Dérianax s'interposa.
" Maman, ce sont mes amis ! Regarde, ils ont soigné ma patte... et puis... tu vas voir...C'est eux qui m'ont appris ! "
Le petit, tout fier, transforma en brasier flamboyant un petit buisson couvert de neige ; il me restait un peu de poudre d'artifice ( j'ai de nombreuses poches dans ma cape), et le résultat fut largement applaudi.
Dérianax lui-même n'en croyait pas ses yeux.
" Maman, maman, je sais faire aussi des étincelles ! "
La maman Dragon sourit d'un air tendrement ému.
" Eh bien, mais... Soyez remerciés, étrangers. Puisque vous êtes les amis de mon fils, voulez-vous vous joindre à nous ? Nous fêtons son premier anniversaire, c'est très important pour un jeune dragon, car maintenant il aura le droit de souffler le feu tout seul..."
J'ai vu bien des choses dans ma longue vie, aman Oromë (1), mais ce jour-là était vraiment exceptionnel.

Dans les minutes qui suivirent arrivèrent Elendor et Chwesta, deux Grands Aigles mâles à l'envergure impressionnante, qui nous saluèrent amicalement ; un couple de Trolls, Dahânog et Ibrina, avec leur fille Hezel, à peine âgée de deux ans et qui toisait bien déjà ses trois mètres, et un autre Dragon, Braulung, venu des Hithaeglir, transportant son fils de six mois (" vous comprenez, il veut voler tout seul, mais après dix minutes il se fatigue et il tombe en piqué.. ")
" Tonton, tonton ", cria Dérianax.
Boitillant d'un air las s'avança le plus immense loup-garou qu'il m'ait été donné de voir, l'oeil rouge et les crocs acérés, Nildosauro, qui embrassa Dérianax sur les deux joues et lança en souriant à Frère Loup :
" Oh salut, cousin, ravi de te rencontrer ! "
Puis, somptueusement, prirent place les Mûmakil, Térâk et sa fille Temûka, qui plaisantait avec l'ours assis sur son dos. Celui-ci sauta allègrement à terre, et je le reconnus aussitôt.
" Alasséorn !
- Narwa Roquen ! "
Devant les Nains il reprit un instant son apparence humaine, pour les saluer.
" Je vous présente Alasséorn, de la tribu des Béornides.
- Un Changeur de peau ", murmura Froïn, les yeux écarquillés.
" Vous m'excuserez ", reprit celui-ci en se transformant à nouveau, " mais par ce froid rien ne vaut une fourrure d'ours ! "
Menelhidril, en parfaite maîtresse de maison, présenta tour à tour tous les convives, et chacun de ses amis nous considéra avec attention et bienveillance, malgré notre nette infériorité de taille...

C'est alors que Kyo, qui veille toujours même les jours de fête, poussa son cri d'alarme. Anormog (le père Balrog) se dressa de toute sa hauteur ( il dépassait même le Mûmak) et annonça comme une banalité :
" Tiens, une compagnie d'Orques... Ils vont sûrement à Khazâd-Dum ; ils seront là dans quelques minutes. A peine un millier, pfui... Laisse-moi faire, 'Hiril, je souffle trois fois et je t'en débarrasse, comme ça nos amis les Nains rentreront en paix chez eux... "
Mais les Trolls ne l'entendaient pas de cette oreille.
"Eh, on voudrait bien jouer un peu, nous aussi !
- Et nous, alors ", reprirent les Grands Aigles.
- Euh... ce ne serait pas de refus ", s'exclamèrent les Nains.
" Bon, bon ", dit Anormog, " je ferai juste le ménage après... "
Menelhiril fit rentrer tous les petits dans la grotte, avec les victuailles que chacun avait apportées, et nous attendîmes nos assaillants de pied ferme. La surprise des Orques n'eut d'égale que leur panique, mais Anormog veillait à l'arrière qu'il n'y eût pas de fuyard.
"Barûk khazâd ! (2)", lança Arghâl.
"Barûk, tarâg, dûm ! (3)", cria Itun.
Et Froïn donna le signal de la charge , d'un "Khazâd ai-menu ! (4)"
Mille cris terrifiés montèrent des rangs des Orques.
"Gaaaarn ! (5)
- Mor burzum ! (6)
- Naaaar ! (7)"
L'assaut fut ma foi aussi joyeux que convivial, et notre supériorité évidente nous permit de continuer à deviser gaiement. Kyo, dont le vol était le plus rapide, avait pris la tête d'une escadrille formée de deux Grands Aigles et de deux Dragons, et sa formation abattait les Orques comme des châteaux de cartes, non sans déchiqueter au passage yeux, crânes et membres. Nildosauro et frère Loup, entre deux éclats de rire partagés avec Alasséorn, égorgeaient à qui mieux mieux. Les Trolls assommaient, écrasaient, défonçaient, décapitaient, encadrant les Nains qui tranchaient sans distinction bras , jambes et têtes, tout en comparant leurs principes sur l'éducation des enfants.
" J'ai cassé ma hache ", glapit Dahânog.
" Prends la mienne ", dit Froïn sans réfléchir.
Le Troll éclata de rire devant la miniature qu'il avait dans les mains, puis s'exclama :
" Ca, c'est de la belle ouvrage... Regarde cette lame, Ibrina, ce tranchant inaltérable... et ce manche ouvragé... "
Térâk commença par piétiner les Orques de bon coeur ; puis, s'étant lassé, il décida de les embrocher deux par deux sur ses longues défenses ; enfin il trouva un nouveau jeu qui enchanta Rolanya : il soulevait un Orque à l'aide sa trompe, et le jetait en l'air ; quand celui-ci retombait , Rolanya le boxait de ses antérieurs, comme un étalon, ou de ses postérieurs, manière plus spécifiquement femelle, et le jetait sur la masse des Orques restants, qui essayaient d'échapper au terrible Balrog. Le pauvre ne faisait pourtant rien d'autre que d'essayer toute sa gamme de grognements... Il est dit que les chevaux sont effrayés par les Mumâkil... mais Rolanya et Térâk s'amusaient comme larrons en foire !
" Entre herbivores, on se comprend ", m'expliqua ma jument.
Quant à moi, je faisais virevolter Ambaron, tandis que de la main gauche mon poignard effilé tailladait insidieusement toute carotide passant à sa portée. J'avais l'air de danser la gigue, mais en fait j'essayais simplement d'éviter le jet de sang noirâtre et puant qui s'en suivait...
Frère Loup, lui, était tout dégoulinant...
" Tu pourrais te lécher les babines !
- Attends, tu as goûté ? Le sang d'Orque, c'est immonde ! Regarde Nildo' et Alass', ils sont pareils... Je ne passerai pas à table avant un bon bain ! Et tu as vu Kyo ? Il leur crève les yeux mais il n'y touche même pas... "

Quand il ne resta plus qu'un amoncellement de cadavres disloqués, le Balrog, comme il l'avait promis, fit le ménage, laissant un vieux tas de cendres d'où dépassaient quelques restes d'armes et de casques. Aidé des dragons, il déneigea le pré voisin, pour fournir un peu d'herbe aux non-carnivores et alimenter le ruisseau où plus d'un se lava et se désaltéra. Le déjeuner sur l'herbe fut des plus sympathiques. Nous dressâmes un bûcher plus grand que tous les autres, que Dérianax alluma sans coup férir ( avec encore quelques étincelles), sous un tonnerre d'applaudissements.
Puis l'on amena les viandes. Certains la mangeaient crue, d'autres cuite, et tous les faiseurs de feu prenaient soin qu'il ne manque jamais de grillades... Il me sembla bien que Braulung faisait une cour assidue à Menelhiril, qui n'y était pas insensible, après tout ils étaient veufs tous les deux... Froïn remplissait son carnet de commandes pour la famille Troll, ses cousins et ses amis.
" Donc nous disons... douze haches grand modèle, dont deux serties de pierres, dix épées... Attends, il faut que je mesure ton bras... Ah, quand même... Vingt poignards, six lances... "
" Je connais le vol stationnaire, le vol glissé, le vol battu, le vol d'amont... "récitait studieusement Dérianax. Mais Elendor se contenta de sourire.
" Suis-moi, petit. "
Avec Kyo et Chwasta, ils l'entraînèrent dans une véritable démonstration de voltige aérienne qui nous arracha bien des oh ! et des ah ! Menelhidril fronçait les sourcils, jusqu'à ce qu'elle se rende compte que les trois professeurs étaient fort avisés, et que je pouvais à mon gré renforcer un courant ascendant... ou amortir une chute...
Braulung proposa le baptême de l'air à qui voulait, et Térâk une balade sur son dos. Rolanya trônait dans le clan des filles, entre Témûka et Hézel, la petite Troll dont le rire faisait tomber la neige des arbres...
" 'Roquen! Il faut que je te dise... tu comptes aller où, après ?
- Vers le sud, je pense, Alasséorn. Quelle merveilleuse journée, n'est-ce pas ?
- Oui... Radagast te cherche ", me dit-il avec un sourire en coin. Je l'enverrai vers le sud. "
Je manquai de m'étrangler sur ma côte de mouton.
" Ah vraiment ? "
Mais le Changeur de peau nous connaissait bien tous les deux.
" Tu sais, 'Roquen, l'âge, le pouvoir et l'expérience... ça n'empêche pas le printemps... "

En atterrissant après ses exploits aériens, Dérianax s'écria, encore tout essoufflé :
" C'est le plus bel anniversaire de ma vie !
- C'est le premier, mon petit ", murmura doucement sa mère.
Et comme il avait l'air tout dépité, nous lui promîmes tous d'être là pour lui dans un an, et c'était un serment sincère.
Sur le chemin du retour, plus silencieux que l'aller ( nous étions tous un peu fatigués, et on marche moins vite le ventre repus), Froïn laissa échapper d'un ton anodin :
" Quand même, je suis étonné qu'ils n'aient pas invité d'Elfe... "
Et comme je levais un sourcil réprobateur, il ajouta dans un clin d'oeil, avec un faux soupir :
" Que veux-tu, Narwa Roquen, nous n'aimons pas les Elfes. Ils sont si... différents ! "

Sin simen, inye quentale equen, ar atanyaruvar elye enyare (8).


N.d.A.

(1) : Bienheureux Oromë ! (quenya)
(2) : Par les haches des Nains ! (khuzdul, langue des Nains)
(3) : Haches, barbes et cavernes ! (id)
(4) : Les Nains sont sur vous ! (id)
(5) : Ooooh ! (langue Orque)
(6) : Sombres ténèbres ! (id)
(7) : Noooon ! (id)
(8) : Ici et maintenant, je vous ai conté ce récit, et vous le raconterez à votre tour (quenya)


Ecrire à Narwa Roquen
© Narwa Roquen



Publication : 01 mars 2004
Dernière modification : 09 novembre 2006


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1 Commentaire :

Lairello atan Ecrire à Lairello atan 
le 07-03-2004 à 11h32
\o/
Au début je me suis dit "oh merde, encore un texte serieux."
Mais en fait, non -jolie critique constructive- je me suis régalé, c'est drôle sans sombrer dans la vulgarité, et en plus tu ne te frustres pas à écrire trop bien...

Bravo.


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