Version Flash ?

Le Récit des Jours

- Vous voilà devenu presque mystique, messire connétable. Et qu'en est-il de ce halo?
- Je ne sais rien de cette lueur, si ce n'est qu'elle éveille en moi à la fois un sentiment de crainte et de gratitude. Lucain est parti quelques heures avant le crépuscule en disant que nous allions avoir besoin d'aide pour longer les Plateaux Fumants de nuit. Quand je lui ai demandé plus de renseignements, il m'a simplement répondu qu'il partait chercher une aide que je n'étais pas en mesure de comprendre. C'est un homme qui parle peu et qui fait beaucoup de mystères. Je suppose que cette lueur n'est pas étrangère au chant qui s'est emparé des Plateaux, et que ce chant doit être un sortilège qui nous protège d'un danger qu'il vaut mieux ne pas connaître.
- Sans doute. Mais je serai plus rassuré quand il fera jour et que les dunes du Sordor se profileront à l'horizon.
- Qui sait ce qui nous attendra d'autre une fois là-bas? Il faut espérer qu'Odion aura eu le temps de préparer le terrain. Sans l'aide du Prince des Sables nous ne tiendrons pas un jour dans cette fournaise.
- Nous verrons bien. Contentons-nous pour l'instant de survivre à la nuit."
Cilling se tassa sur son cheval et songea à la conversation qu'il venait d'avoir.

Ambrelune était un pays régi par toute une série de structures, de hiérarchies et d'organisations éprouvées par des siècles de fonctionnement. Même la religion et sa hiérarchie ecclésiastique obéissaient à un schéma rigoureux. Le royaume ambrelun était le seul pays dont tous les habitants adhéraient à la même foi, qui plus est une foi au panthéon très sobre puisqu'il ne comptait qu'une seule divinité, le Dieu-Reflet. Chaque homme avait une place bien définie dans la société et devait répondre à un supérieur selon une pyramide de responsabilités très précises. Pour autant cela n'empêchait nullement la prise d'initiative : tout Ambrelun devait concourir à rendre le monde meilleur dans la mesure de ses moyens. Un bon responsable n'était pas un homme qui savait se faire obéir et tout contrôler, mais un homme qui savait juger de la valeur du travail des autres pour le mettre en avant et favoriser les bonnes prises de décision. De manière générale, les habitants d'Ambrelune formaient un peuple aux moeurs ancestrales établies, à la pensée rigoureuse et aux réflexions pratiques. Cela ne favorisait en aucun cas la lourdeur habituelle d'une administration trop pesante et tatillonne : la logique aimait la simplicité.




Publication : Inconnue
Dernière modification : 07 novembre 2006


Noter cette page : Vous devez vous identifier pour utiliser le système de notation
Prologue
Les Premières Lueurs de l'Aube
1er Chapitre
Le Conseil Restreint
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9
2nd Chapitre
La Chute de Fortcarré
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
2nd Chapitre
Partie 7
3ème Chapitre
Les Trois Fuyards
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
4ème Chapitre
A Travers les Hautes Terres
Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7




Aucun Commentaire



Ajouter un commentaire

Pseudo
Mail
Titre ou commentaire concis
Commentaire détaillé
(Optionnel)





Retour a l'index Librerie


Page générée en 379 ms - 574 connectés dont 2 robots
2000-2024 © Cercledefaeries