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De : Narwa Roquen ![]() Date : Dimanche 25 janvier 2015 à 15:27:13 | ||
Avec ou sans billet, l’embarquement est garanti. Bienvenue à bord. Notre carburant ne sera pas du kérosène, ni de l’énergie solaire, ni même une pile atomique. Notre carburant, c’est le souffle de Maedhros, plus fort que celui d’Eole, et qui ne doit rien aux lois de la portance. Ecoutez-le, et il vous portera. Nous voilà donc repartis pour une grande aventure, qui fleure bon son Haviland Tuf. Chassez le naturel, et le char de Maedhros revient au grand galop, plus richement orné que jamais. Avec ce vocabulaire SF que je lui envie, il insère un dialogue humain entre deux descriptions technologiques, en appelant même aux mânes du pauvre Vatel, qui sera soulagé d’apprendre que dans sa nouvelle vie il ne cuisinera plus jamais de poisson ! Tu décris tes personnages avec force détails, peut-être pour tenter de nous dissimuler qui sera le héros de l’histoire. Mais bon, le commandant... Tu le décris comme un héros, et puis, un gradé, ça inspire confiance. La surprise est plus grande quand le projecteur se braque sur le moussaillon, le pauvre apprenti innocent et ignare que tout le monde aime bien. Lui, un héros ? On peine à le croire. Mais l’impossible n’est pas Maedhrosien, c’est connu. Bricoles : - Qu’elle regrettait de voir consigner : de devoir - Il ne pouvait ne s’en prendre qu’à lui : il ne pouvait s’en prendre - Depuis toutes ses années : ces - Le cargo est tellement abimé : abîmé - Tout va dans le meilleur des mondes : pour le mieux ? - En cas de au corps à corps : combat ? - Une assurance et une aisance qui mettaient mal à l’aise : n’en prends pas trop ! - Le cristal semblait doter : doté - Une conjuration istarienne : private joke, mais j’apprécie ! - Cela suffit à la bonne nourrice de déposer : pour déposer J’avais dit « naissance d’un don », pas « découverte d’un don » ; mais tu peux le rattraper dans la suite. Entre les deux, ton coeur balance toujours, n’est-ce pas ? Tu rêves du vertige des grands espaces romanesques, où tu pourras enfin laisser libre cours à ton souffle puissant... et tu t’arrêtes en chemin, parce que le temps, parce que la vie, parce que... tout le reste. Et quelquefois tes ailes de géant t’empêchent de marcher... Si tu t’arrêtes de novelliser, la WA est morte ; mais que vaudrait un oenologue qui mentirait sur un vin ? Alors si tu dois t’envoler, envole-toi, va goûter de l’immensité du ciel, mais surtout ne bride pas ce talent qui n’appartient qu’à toi ! Narwa Roquen, la fleurette a du bon, mais cueillir les étoiles... Ce message a été lu 6475 fois | ||