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 Début commentaire Maedhros exercice n°86 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Mardi 28 decembre 2010 à 23:19:27
Ton texte est très long, j'ai beaucoup de choses à dire, et les nycthémères ne font désespérément que vingt-quatre heures... Je commence donc par t'envoyer juste les Bricoles pour que tu saches que je ne t'oublie pas, le reste suit!



- « au bout du couloir, blanc et froid... » : ou bien il manque un morceau, ou bien je suis vraiment très fatiguée...
- Sang-froid
- A hauteur des secrétaires, à hauteur des bureaux : répétition
- A hauteur des bureaux... des secrétaires... du patron : trop de « de »
- Elles se font face, nichés : « ils » si c’est les bureaux, « nichées » si c’est les secrétaires
- Porte qui m’écrase de leurs dimensions : sa dimension (la porte
- Elle a toujours affiché... une attirance non dissimulée : ça redonde !
- Dissimuler : répétition
- Dans leur l’obscurité laquée : faute de frappe, ainsi que fascine (é
- Parfois c’est patron, parfois c’est Patron...
- Fouets : 2 fois consécutives
- Ne te le joue pas avec moi... tiennent la route : je trouve le langage un peu familier pour le grand Lucifer. Ordurier, pourquoi pas, mais familier, ça ne colle pas avec le prestige du personnage.
- L’équinoxe du printemps : de
- Ses cheveux blancs qui lui tressaient... : le « lui » est superflu. Et le texte est au présent
- Lui qui m’avait fait goûté : goûter
- Les démons ont... envier : envié
- Conformément du rite : au
- Stéroïdes sexuelles : c’est vrai que le sous-entendu est « hormones », mais stéroïde seul est masculin
- Je lui caresse...son joli menton : le « lui » est de trop
- Je plonge avec délice : le plus souvent on dit « avec délices »
- Il s’agît : s’agit
- Des hommes de son église : Eglise
- Visualises-les : visualise
- Je lui prends les mains dans les miennes : je prends ses mains dans les miennes
- Ne reconnaît ni Dieu ni diable : faute de frappe répétition)
- Cet homme est que ce qu’il semble : oubli du « n’ »
- Je peux l’imaginer comme une image : ça sonne comme une répétition
- sa voix est tremblante : Sa
- mais Franchetta me plait : plaît
- s’effondre en larmes... au bord des larmes
- elle poursuite sa trajectoire : faute de frappe
- un grand matelas mités : mité
- durant un trop courte pause
- un fin grésille : grésil
- un motard pousse sa moto... ben oui... c’est comme imaginer une image...
- j’avais promis que je reviendrai : reviendrais


Ponctuation :
- Des virgules !!!! Je me répète, mais avant les « non », « l’oublies-tu », « s’il vous plaît », les apostrophes (madame, Franchetta...) il faut une virgule !
- La touche camouflée dans le bois d’acajou qui commande... : c’est la touche qui commande ; donc ou bien « et qui » ou bien « dans le bois d’acajou » entre virgules
- Rien ne peut les contrarier alors trouve-moi : contrarier,
- Son corps exposé nu : manque le point
- Oh ! Une virgule en trop ! « qu’il s’applique à dessiner, sont
- La silhouette banale, ordinaire d’un homme : ordinaire,
- Elles créeront...évoluer. Sur différents niveaux... : « évoluer » juste avant le point est bancal. J’aurais enlevé le point.
- Trop satinée, presque soyeuse mais : soyeuse,
- Une sommité dans les transplantations cardiaques est en ville : cardiaques,
Narwa Roquen, au four, au moulin et à la forge!


  
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Réponses à ce message :
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2011-01-06 22:50:58 

 Commentaire Maedhros, ex n°86, 2°épisodeDétails
Personnages:
- Les secrétaires sont bien croquées ( au moins une, ouaf!). Chosifiées, âmes damnées et possédées, détails subalternes qui ne doivent rien au hasard...
- Terry: ce qui est intéressant, c'est l'évolution des sentiments du héros à son égard, passant du mépris à l'admiration. C'est une façon originale et forte de décrire un personnage
- la petite sorcière: elle est bien mignonne, un peu dépassée par les évènements, un instrument de plus. Son personnage est fade mais on ne lui en demande pas plus, elle est à sa juste place. L'ombre d'une ancêtre...
- Le chanceux: banalisé au possible. Logique, juste.
- Lucifer: mis à part ses expressions trop familières, il est parfait. Intelligent, retors, inquiétant... diabolique! On sent que tu t'es éclaté dans la description de son bureau, qui est une vraie merveille
- Le seul qui reste un peu flou, c'est ton héros. Il ne semble pas très méchant, pour un démon; il est capable d'éprouver des sentiments d'admiration, de regret, de tendresse... C'est assez déconcertant. Il me semble que cette histoire devrait avoir une suite. Tu as lancé trop de pistes pour qu'elles ne soient pas poursuivies, en particulier celle du manuscrit, qui est diablement (si je puis dire) plus intéressante que celle de la chance ( mais WA obligeait). A toi de voir si tu veux noircir ton personnage ou le faire évoluer... différemment. Toutes les portes sont ouvertes, vu qu'il est ambigu à souhait... Il s'appelle M, mais c'est un personnage, donc toute ressemblance... etc...
Narwa Roquen, à suivre...

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2011-01-08 16:24:29 

 Commentaire Maedhros, exercice n° 86, suite et finDétails
L'intrigue

... ou plutôt les intrigues. Tu m'as fait penser à Michel Déon ("Un taxi mauve", "Les poneys sauvages", "Je vous écris d'Italie" etc...), que nos jeunes lecteurs ne connaissent sûrement pas, mais qui est Sociétaire de l'Académie Française, et surtout un grand écrivain. Il a l'habitude de raconter des histoires dans l'histoire, et si ces détours et retours agacent le lecteur pressé, ils sont néanmoins enchanteurs pour les autres - comme quoi on peut déborder d'imagination sans pour autant écrire de la fantasy.
Les intrigues secondaires - les AI, la Bourse du Péché, Terry, la sorcière de Triora - sont toutes des histoires potentielles que tu ne fais qu'évoquer et qui nous laissent délicieusement sur notre faim. Ajoutées aux épisodes trépidants qui constituent, en thèse et en antithèse, le récit principal, elles forment un ensemble extrêmement riche, foisonnant d'imagination et d'intelligence, d'ironie et de philosophie décalée, qui laisse le lecteur pantois et époustouflé.
La théorie qui sous-tend l'histoire - à quelque chose bonheur est mauvais - est astucieuse. Ames sensibles s'abstenir, n'allez pas culpabilisé parce que vous avez gagné trois sous au jeu! C'est juste le magnifique ricanement d'un démon habile qui ne veut jamais avoir tort et qui retourne toujours la crèpe à son avantage...
Il m'a fallu la hacher menu, cette longue et somptueuse histoire, pour en extraire le délicieux nectar... Pardon pour le retard, je ne pouvais pas tout mener de front.
Comme je le disais plus haut, une suite (ou plusieurs) serait la bienvenue, avec le mystérieux manuscrit en fil rouge, et en gardant le ton mordant et sarcastique du début (le paragraphe sur la Bourse est un bijou, et le détournement du mythe de Prométhée est la cerise sur le gâteau!).
Merci en tout cas pour ce splendide cadeau de Noël!
Narwa Roquen,qui émerge

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