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 Commentaire Maedhros, exercice n°54 - 2 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Dimanche 22 fevrier 2009 à 21:10:34
C’est un texte qu’il faut lire avec le coeur. « Ne pas analyser, juste ressentir. » A ma première lecture, ta voix et la voix féminine se répondaient, comme l’acteur et le Choeur antiques, et c’était vertigineux... Requiem envoûtant, sur les arpèges obsédants des basses du piano, - les basses qui résonnent, profondément, au fond du ventre. Requiem où l’on ne sait plus si la mort est au-dedans ou au dehors. On retrouve le Maedhros éclaté, écartelé, disloqué, de « La Geste de l’Elfe » ou de « Princesse Corail ». A celui-là, abandonné qui s’abandonne, il faut se livrer aussi totalement, sous peine de rester l’étranger glacé qui ne fait que passer son chemin.
Comment veux-tu parler de littérature ici ? Il y a de très belles images (les glaçons, les volets mélancoliques, les vieilles amies), et une intensité poignante dans le paragraphe « la nostalgie qui tourbillonne... » . Mais le texte va bien au-delà. Chaque phrase est lourde de sens et les voiles pudiques s’entrouvrent et se referment sans cesse. Honorable Faërien, l’humble WA est illuminée par ta présence.
Que peut l’homme contre la mort ? Il n’y a pas d’autre exil, pas d’autre certitude. Mais quand la douleur sort du silence, c’est déjà que le pire est passé. La place des morts est dans notre coeur, et ils n’y sont pas cruels, bien au contraire. Les chats, qui ont sept vies, le savent bien. Leurs prunelles magiques contiennent tous les mirages, et la paix est dans le lent battement de leurs paupières. On ne ferme les yeux que dans la confiance. Le chat sait être là, silencieux mais présent, il monte la garde contre les fantômes. Il sait attendre l’heure du jeu et des rires, sans impatience, car chaque seconde de sa vie est un fragment d’éternité.
C’est beau, un chat. C’est inutile. Mais ça tient chaud.
Narwa Roquen,une minute de silence


  
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