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 WA - exercice n°23 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 27 septembre 2007 à 19:07:46
Changeons de registre pour ce nouvel exercice. Vous allez décrire un portrait, le portrait d’un(e) timide. Portrait physique, portrait mental, comportement... Bien sûr il vous faudra l’enrober dans un Monde. Attention, pas d’histoire et pas de titre. Vous pouvez le faire vivre, raconter des bribes de son passé, pour illustrer votre propos.
L’histoire viendra plus tard, mais inutile de me torturer, je n’ai pas encore décidé laquelle.
Tous les styles sont permis, humoristique, dramatique, fantastique... Vous pouvez le rendre sympathique, pitoyable ou odieux... ou un peu des trois...
Choisissez bien la personne qui raconte : un narrateur anonyme, un proche, le timide lui-même... ou qui vous voulez ! L’essentiel est de pouvoir dire ce que vous voulez, à partir du point de vue que vous aurez choisi.
Vous avez deux semaines, jusqu’au jeudi 11 octobre.
Amusez-vous bien !
Narwa Roquen,enfin, si ça ne vous dérange pas trop...


  
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Réponses à ce message :
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-10 22:43:15 

 WA - Participation exercice n°23Détails
Allez, une petite histoire de miroir...

___________

Elle est là. Ce n’est plus un rêve ou un fantasme. Elle est là, juste devant moi. Il faut que je respire lentement. Elle ne peut plus aller bien loin à présent. Mon coeur bat la chamade. Respire lentement. Tu ne veux pas qu’elle voit ton trouble, triple idiot ? Il ne faut surtout pas qu’elle se rende compte de mon trouble. Calme-toi. Elle est à moi, soumise à ma volonté. Elle me jette de rapides regards, obliques et inquiets, comme un petit animal affolé. Une petite souris dans son piège à accoudoir. Elle est à ma merci. J’ai tout mon temps. Prends ton temps...

Dieu qu’elle est belle. Et son parfum. Il est précieux. Divin. Dior, Chanel ? Non, Lancôme. C’est ça, Lancôme. Magie Noire. Cassis, rose et jasmin, les notes essentielles de la femme éternelle. Et puis, en arrière-plan, encens et ambre. De loin, le plus féminin des parfums. Reste calme, reste calme. Elle me fixe toujours de son regard liquide, bleu intense. Elle essaie de dissimuler sa peur. Mais elle a beau faire, je peux la sentir qui ajoute une touche d’émotion supplémentaire au parfum sophistiqué.

Du coin de l’oeil, je remarque l’infime crispation de ses lèvres délicatement ourlées. Une infime crispation. Qu’il serait bon de poser mes lèvres à cet endroit. Juste un chaste baiser pour la rassurer, pour lui dire qu’elle n’aura pas mal. Je ne lui ferai jamais mal, pourvu qu’elle reste là.

Cela fait des semaines que je la croise le matin. Elle dévale l’escalier d’un pas léger, laissant dans son sillage ce parfum entêtant. Elle a emménagé en septembre dernier. Elle est étudiante aux Beaux-Arts, pas très loin. Elle porte quelques fois en bandoulière, un grand carton à dessin. Un jour, il s’est ouvert intempestivement et plusieurs feuilles se sont étalées à mes pieds, alors que je m’apprêtais à regagner ma tanière. Des dessins au fusain, des dessins d’objets très contemporains. Elle doit étudier les arts plastiques. Je crois qu’elle a un vrai talent. J’ai failli le lui dire mais les mots se sont étranglés dans ma gorge. Comme à chaque fois. J’ai dû rougir et passer pour un bourgeois indifférent. Je n’ai même pas su l’aider à ranger ses feuilles. Elle s’est mise à rire. Elle riait, elle riait et son rire m’a poursuivi pendant que je grimpais quatre à quatre le grand escalier de l’immeuble, mes pas amortis par l’épaisse moquette rouge. J’ai failli bousculer la concierge qui époussetait les chromes de la rampe. J’ai refermé brutalement la porte palière et j’ai appuyé mon dos tout contre. A travers l’épaisseur du bois, j’entendais encore son rire, un rire espiègle de jeune femme. J’ai bien pensé qu’elle se moquait de moi, de mon inaptitude à aller à sa rencontre. Elle m’a percé à jour et mis une étiquette dans mon dos. J’en suis certain parce que je suis tombé amoureux d’elle. Forcément cet amour était inaccessible, impossible, illusoire. Comme toutes les autres avant elle.

Je suis timide maladif. J’ai beau me raisonner, je perds mes moyens devant les femmes. Les jolies femmes. Non, il faut que je sois honnête. Devant les femmes, les jolies et les autres. Depuis l’adolescence. Au lycée, quand mes copains débutaient plus ou moins maladroitement leurs premiers émois amoureux, je restais coincé dans mes rêves romantiques. Je faisais donc tapisserie tandis que le tourne-disque déversait les longs accords du mellotron des Moody Blues Ce que j’ai pu détester les nuits en satin blanc! Mes draps étaient aussi en satin blanc mais je m’y réveillais tout seul le matin. Je me souviens des paroles.


Nights in white satin,
Never reaching the end,
Letters Ive written,
Never meaning to send.



Le temps a passé. Je suis devenu quelqu’un de respectable, dans la vie et dans la société. Une bonne situation, un bon quartier, un bel appartement, des amis dans les meilleurs milieux, bref que me manque-t-il ? Trois fois rien. Quelqu’un à aimer. Une femme à chérir. Une femme qui m’aime. J’en ai croisées, sur les bancs de la fac, sur les pistes de danse disco, dans les soirées branchées ou bourgeoises. Mais je n’ai jamais réussi à faire le premier pas. Finalement, j’ai toujours payé et j’en ai toujours pour mon argent. Avec ces professionnelles, aucune gêne, aucune timidité. Mais elles ne sont que des fantômes sexuels qui passent dans ma nuit et au réveil, pfuitt, elles ne sont jamais là. Cela ne me suffit pas. Il y a un manque dans ma vie.

Et puis un matin, comme je descendais pour aller vérifier ma boîte aux lettres, elle était là, avec sa grande valise et son air perdu. Elle arrivait visiblement de sa province. Elle avait cette contenance qui n’appartient qu’aux provinciaux, cette façon d’être qui disparaît au fur et à mesure qu’ils acquièrent le rythme trépidant de la capitale. Elle m’a souri gentiment pendant que mon coeur s’arrêtait de battre et qu’une chaleur incontrôlable s’emparait de moi. J’ai souri bêtement et j’ai tourné les talons pour remonter chez moi. Elle m’a suivi, traînant sa grande valise sans rien dire. Quand je suis arrivé sur mon palier, elle a continué. Elle avait loué une chambre de service sous les toits, au septième étage. Je me suis mille fois maudit de ne pas lui avoir proposé de l’aider.

Depuis, je n’ai jamais eu le courage de l’accoster. Je la croise et on se salue d’un petit signe de la tête. Elle accroche ses yeux dans mes yeux, posant une question muette, toujours la même. Comment lui répondre? Comment lui avouer que c’est un supplice que de soutenir plus d’une seconde son regard? Mes plus belles déclarations sont gravées au fond de ma mémoire. Mais dès que j’essaie de les prononcer, elles se transforment en hittite guttural de la période obscure. Elle se moquerait. Elles se moquent toujours.

Beauty Id always missed
With these eyes before,
Just what the truth is
I cant say anymore.


Et aujourd’hui, le miracle a eu lieu. Elle est là. Je me tiens derrière elle, contemplant sa nuque où un sage col Claudine met en valeur sa courbe délicate sous un chignon parfait de cheveux blonds. Ses petites oreilles sont adorables. Deux rubis s’y balancent discrets et en même temps très érotiques. Elle est à moi. Je ne lui ferai pas mal. Je ne lui ferai jamais mal. J’adore mes instruments, ils sont si coupants et si brillants, parfaitement alignés sur la blancheur de la serviette. Quand je m’approcherai d’elle, je le ferai lentement, tenant haut le petit instrument qui accrochera le reflet de la lampe. En tournant le miroir, je plongerai mes yeux dans les siens pour lire son appel à l’aide, sa détresse muette et courageuse. Je lui sourirai à mon tour, gentiment, derrière mon masque, l’encourageant tendrement. Elle sera toute à moi. Elle ne bougera pas. Elle ne pourra pas bouger. Et je l’aimerai encore plus.

Demain, il faudra que je mette un cierge pour Sainte Appoline.

M

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-11 18:01:22 

 WA, exercice n°23, participationDétails
Ah si tu te voyais, mon pauvre garçon ! Mais ce n’est plus de la myopie, c’est de l’aveuglement ! Je croyais t’avoir transmis un peu de mon intelligence, mais j’en doute de plus en plus... Je te regardais, ce matin, quand tu es venu m’apporter mon petit déjeuner : étriqué dans ce costume gris mal taillé – tu as dû trouver ça au supermarché du coin - , le noeud de cravate de travers, et cette eau de toilette... Ca a viré sur toi, c’est pas possible, ça empeste ! Tu as posé le plateau sur ma table de nuit, en renversant un peu de café, comme d’habitude, tu as toujours eu deux mains gauches... Tu as déposé un baiser filial sur mon front, c’est ridicule, je supporte ça par bonté d’âme... Et puis tu es parti prendre ton RER, une heure et demie de trajet, même pas capable de garder ton poste, il a fallu que tu te fasses muter en banlieue nord ! Du coup maintenant tu me réveilles à 6 heures 30 tous les matins, c’est dur...J’avais pourtant réussi à te faire avoir une place à la Poste, à dix minutes à pied... Je me demande comment tu t’es débrouillé. Il est vrai que tu découragerais un saint. Tu es trop maigre pour soulever les gros colis, trop lent pour t’occuper du tri, tu n’as pas réussi à décrocher le permis de conduire, et au guichet tu es incapable d’aligner deux phrases...Et ce regard de veau derrière tes grosses lunettes ! Et cette mèche de cheveux absurde que tu t’obstines à garder trop longue, je suis sûre que ça te fait loucher... Et ce bouc ! Tout ça parce qu’en regardant un vieux film à la télé je t’ai dit que j’aimais bien cet acteur... Mais tu n’es pas acteur, mon fils, tu es transparent comme le verre, et d’ailleurs il vaut mieux qu’on ne te remarque pas, dès qu’on te regarde tu rougis comme une gamine effarouchée... A trente ans ! Ah il est beau, l’homme, tiens ! A la moindre réflexion de ma part, tu t’enfermes dans un silence coupable. Je peux t’insulter, exiger de toi toutes les absurdités les plus inimaginables, jamais un mot de révolte, jamais un geste de colère ! Une vraie lavette ! Tu m’écoeures, tiens...
Dès le début de ma grossesse, de toute façon, tu as été pénible. Tu m’as fait vomir, tu m’as fait grossir ... Ton père disait qu’il était content, mais ça ne l’empêchait pas de traîner au bistrot avec ses copains. A six mois, j’étais difforme ! J’ai bien essayé de te faire passer, mais tu étais déjà bien accroché à moi comme une sangsue, et tu me suçais le sang...Et en plus, il a fallu que je souffre pour te mettre au monde, ces salauds de toubibs ne voulaient pas m’endormir ! Je te l’ai dit, à ta naissance: tu as voulu naître, tant pis pour toi ! Tu étais tellement petit, malingre et laid que ton père est parti aussitôt, il était sûr que tu serais débile ! Remarque, bon débarras, c’était un minable.
J’ai pourtant essayé de t’endurcir, je t’ai privé de repas, je t’ai enfermé dehors au froid, au soleil, pendant des heures... Mais tu tombais malade tout le temps ! Jusqu’à douze ans tu avais la goutte au nez en permanence, tu respirais la bouche ouverte avec souvent un filet de bave dégoulinant... Quelle honte ! Tu voulais faire du rugby, m’en as-tu parlé de ce satané rugby ! Mais ils t’auraient piétiné, étouffé, démoli ! Non, j’ai tenu bon, je t’ai sauvé la vie. C’est comme pour le vélo : bien sûr que j’ai toujours refusé de t’en acheter un ! Tu ne tenais déjà pas sur tes jambes ! Tu as réussi à te casser le poignet deux fois, et puis la clavicule et la cheville ! Quand tu n’étais pas sous antibiotique, tu étais dans le plâtre... A la moindre bousculade à l’école, c’était toi qui étais par terre... Heureusement que Monsieur le Maire connaissait les chirurgiens de l’hôpital : grâce à moi, tu as toujours été bien soigné. Quelquefois je le regrette. Si tu étais resté handicapé, tu aurais eu droit à une pension... Ca m’aurait évité bien des sacrifices... Monsieur le Maire avait été battu aux élections, et son successeur, un crétin de coco, m’aurait bien virée s’il avait pu... Il a fallu que j’aille voir le Receveur, pas un mauvais bougre, mais pas la classe de Monsieur le Maire, qui m’offrait toujours des fleurs quand il... Non, le Receveur, c’était moins bien. Mais bon, tu as eu ta place. Dire que tu es persuadé d’avoir réussi ton concours ! Sans le piston de maman, tu serais encore au chômage... Je te l’avais bien dit que tu n’étais pas fait pour les études ! Monsieur a fait son fier quand il a eu son bac, il rêvait de faculté et de diplômes ! Un CAP, non, c’était pour le peuple... Mais moi je n’avais pas les moyens... Attends, je n’allais pas me priver de tout pour que tu te rendes compte au bout de quatre ans que tu n’arriverais à rien ! Si tu étais intelligent, je le saurais !
Moralité, au lieu d’avoir une belle vie comme Lemarchal, le plombier – grosse voiture, belle maison, il en a fait du fric, celui-là ! - , tu t’accroches à mes basques comme un parasite. Même pas fichu de te trouver une bonnne femme ! Je parierais que tu es encore puceau ! Mais ça, compte pas sur moi, mon petit bonhomme, pour te dégotter une gonzesse !
Bon, allez, neuf heures, faut que je me lève, sinon ce taré de Bergougnou va encore me sonner les cloches. Le mardi, c’est permanence. Monsieur le Maire reçoit les prolétaires, beaucoup de bla-bla pour les camarades, mais la secrétaire elle a droit qu’aux engueulades. Ah c’est dur de vivre seule...




Narwa Roquen
Narwa Roquen, in extremis...

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-11 20:58:35 

 Pourquoi tant de haine...Détails
Oh, le pauvre garçon à sa maman qui a dû vivre sous l'autorité castratrice de sa génitrice que je soupçonne fort d'avoir fait fuir consciemment le père. La timidité

Trop d'amour tue l'amour. Cette mère ultra dominatrice a inhibé son fiston au point que celui-ci semble marqué à vie par cette ogresse maternelle. Il y a de la Folcoche dans cette mère. On devine cette tragédie irréversible.

J'attends avec impatience la suite en espérant secrètement que le pauvre hère trouvera le moyen ou la force de se dresser contre elle, et serrer dans son poing cette vipère!

La commande est respectée : le cercle familial peut se révéler un terreau pour l'éclosion de la timidité. Des parents trop sévères et rigides peuvent ainsi être à l'origine de la timidité de leur enfant.


M

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-12 16:09:11 

 Commentaire Maedhros, exercice n°23Détails
Le revoilà ! Peut-être un peu plus, d’ailleurs, qu’un homme atteint d’une timidité maladive... Mais nos miroirs nous mentent, c’est bien connu.
J’aime bien le premier paragraphe qui nous jette d’emblée dans l’histoire, par ce dialogue intérieur lourdement évocateur d’une solitude coutumière. Ah les lettres que l’on n’envoie pas... Nous étions jeunes en ce temps-là... Ce qui change avec l’âge, c’est qu’on ne les écrit même plus... Mais je m’égare.
J’aime beaucoup « le hittite guttural de la période obscure ». J’ai failli m’étouffer sur la dernière phrase, mais gloups, oui, pourquoi pas ?
« Deux rubis discrets.. » : cette phrase est bancale. Il faudrait une virgule après « balancent », et un adjectif ; ou alors déplacer « discrets ».
J’aurais bien aimé quelques touches de description physique, quelques détails supplémentaires sur sa vie de tous les jours, sur sa profession... S’il est vendeur je mange mon chapeau !
Comme d’habitude, tu nous fais désirer la suite...
Narwa Roquen,qui aimerait bien garder son chapeau, c'est utile quand il pleut...

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-12 20:03:39 

 Correction...Détails
J'avais mesuré le caractère bancal de ces rubis qui se balancent aux oreilles de la belle. J'avais apporté une petite correction qui semble correspondre à ta demande.

Par contre, la profession de ce timide se devine assez facilement, j'en aurais juré. Quoique.

La non description du timide me semblait logique d'une part parce que c'est lui qui parle et d'autre part parce que la timidité est comme un voile qui masque la véritable nature de celui qui en souffre. Un timide, généralement, ne se remarque pas.

Ps : as-tu deviné ce qui se cache derrière le titre de ma réponse à ta contribution?

M

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-16 18:33:23 

 Peut-être...Détails
... qu'il est "nez"? Comme dans "Le parfum", ce livre épouvantable que j'ai juré de ne jamais relire ( au même titre que "Les noces barbares"). c'est drôle, même S. king me fait moins d'effet...

OK pour ta correction.

Quant à ton titre... Peut-être pensais-tu au livre d'E. Roudinesco, en réponse au "Livre noir de la psychanalyse", parce que je décrivais l'horrible mère du timide... Mais je ne suis pas sûre qu'elle le haïsse. Le haïr, ce serait déjà le reconnaître comme une personne, et pour elle je pense qu'il n'est guère plus qu'une chose, sa chose...
Narwa Roquen,entre suppositions et hypothèses

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-16 21:55:03 

 0, 1 et 0,5Détails
Hélas non, le personnage masculin n'est pas un nez. Je n'ai pas lu le livre, simplement vu le film. J'hésite à acquérir le bouquin...mais tout sera révélé dans le titre de l'exo 24.

Pour le titre "Pourquoi tant de haine?" , je n'avais pas cette référence. Par contre, il trouve sa source précisément à la 8ème ligne avant la fin et au 3ème mot à partir de la gauche.


M

Ce message a été lu 6385 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-17 18:27:15 

 Ah ah ah...Détails
cf titre
Narwa Roquen,qui se tient les côtes, et c'est d'autant plus drôle que... mais tu verras ça plus tard...

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-17 22:19:45 

 ??Détails
Euh, moi j'ai pas compris et j'ai pas retrouvé le mot qui aurait dû faire tilt.

Sinon, chapeau toujours aussi bas pour Maedhros.
Pour Narwa, j'ai eu du mal à y croire, mais je soupçonne très fortement que c'est parce que je ne veux pas y croire: c'est horrible, une maman qui parle comme ça, donc, je ne veux pas que ça existe! Na!

Elemm', bisounours qui n'a pas réussi à finir sa description de timide. Peut-être demain.... Ou pas!

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-18 20:13:19 

 les bons comptes...Détails
Allez, Elemmirë, je t'aide en recopiant la ligne en cause et en gras, le troisième mot!

"trouver une bonnne femme ! Je parierais que tu es encore puceau ! Mais "

M

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-18 21:01:25 

 Exercice n°23, mon timide, en retard!!!Détails
"Euh, bon-, bonjour, je, s'il vous plaît..."
Martine, l'hôtesse d'accueil, leva son regard sévère sur l'ombre qui venait de se glisser sans un bruit devant son comptoir.
"Qu'est-ce qu'y veut, l'jeune homme?", asséna-t-elle de sa voix forte. La silhouette en gilet vert sembla se pétrifier. Ses joues s'empourprèrent, le garçon eut un mouvement de recul, il baissa les yeux et son corps se balança maladroitement comme celui d'un enfant pressé d'aller au petit coin. Les larges lunettes multicolores de Martine grossissaient le regard interrogatif et impatient que la mégère trop maquillée posait sur lui. La petite voix tremblante articula enfin:
"Je, pardon madame, désolé de vous déranger je sais mais pardon c'est, c'est pour, c'est pour le... poste." Le dernier mot était à peine audible.
"Eh ben!, soupira la bonne femme. Deuxième étage, troisième à gauche."

Le jeune homme s'enfuit vers les escaliers. "L'est pas rendu, ç'ui-là...", ajouta-t-elle pour elle-même avant de se replonger dans ParisMatch.

Il faut que je vous le présente, il est un peu occupé pour le moment. Il s'appelle Faustin. Faustin Dumont. Et aujourd'hui, Faustin est sacrément paniqué: dans très exactement trois minutes et vingt-deux secondes, il sera en retard s'il n'a pas atteint la porte du bureau de C. Grandois, directeur des ressources humaines de la très réputée entreprise EightWorks. Et il grimpe les escaliers quatre à quatre, Faustin, pour ne pas être en retard. Il a les mains moites et il transpire, mon pauvre Faustin. Je sais ce qu'il se dit. Il est sûr d'être mal coiffé, malgré le soin tout particulier qu'a pris sa maman hier pour retailler ses cheveux déjà courts. Il serre contre lui sa chemise plastifiée qui doit tout dire de lui: âge, parcours professionnel, motivation. Il se dit que sa maman serait fière s'il réussissait, et puis ce poste-là, c'est dans ses cordes, lui a-t-elle assuré. Ses mots réconfortants résonnent dans sa tête embrouillée.

Faustin réajusta le col de sa chemise, qu'il trouvait excessivement serré. Il prit une profonde inspiration en arrivant sur le second palier... Troisième à gauche, a-t-elle dit... Ou à droite? Troisième, deuxième? Non, deuxième étage, porte... Bon dieu, allez, reprends-toi!

D'un pas mal assuré, Faustin s'engagea dans le couloir, le cou tendu en avant, essayant d'apercevoir , avant d'y engager son corps, les noms sur les plaques dorées sur les portes. Il fit un bond sur le côté et faillit lâcher son porte-document quand on lui demanda soudain, juste derrière lui: "Puis-je vous aider, Monsieur?". S'il avait été moins affolé, il aurait noté la douceur bien intentionnée de cette voix. Il pivota brutalement et se trouva nez à nez avec la plus merveilleuse des filles qu'il ait jamais vu.

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-10-22 18:56:22 

 Commentaire Elemmirë, exercice n°23Détails
Très convaincant, ton timide ! Et en plus, une suite se profile, c’est parfait. J’aime bien l’image du petit garçon qui se balance d’un pied sur l’autre, c’est très bien vu. Tu le dépeins avec beaucoup de tendresse, dans ton arrêt sur image au présent, la figure de style est intéressante. La manière dont tu décris le trouble mental est très juste. Voilà qui est parfaitement observé !


Tu es choquée par la mère froide voire cruelle de « mon » timide ».
Moi ce qui me fait hurler, c’est la gentille maman aimante du tien, dont le fils est malgré tout handicapé par un déficit majeur en sécurité intérieure... A quoi ça sert d’aimer si on n’arrive pas à donner à un enfant un peu de confiance en soi ? Ou pour reformuler plus simplement, ça veut dire quoi, aimer un enfant ?
Dis-moi si je me trompe. Ton timide est le dernier d’une fratrie, avec une majorité de filles, né environ dix ans après les autres. Son père est indifférent, ou absent, ou austère, en tout cas peu accessible. Sa mère est une mère poule, hyper protectrice, s’interposant entre le père et le fils pour protéger le fils, terrifiée au moindre retard et à la moindre prise e risque. Elle adore les bébés, trouve que les enfants grandissent trop vite, et ses enfants ne peuvent grandir que s’il y a un puîné pour détourne son attention. Elle-même est plutôt réservée dans le monde extérieur, son domaine c’est la maison. Elle n’a jamais travaillé, ou alors sans aucune responsabilité. C’est une femme-enfant, elle a horreur des conflits et adore les fêtes de famille.
Moi je la vois comme ça. Et toi, tu l’as vue comment ?
Narwa Roquen, qui joue aux devinettes

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-10-22 20:06:33 

 La maman de mon timide :)Détails
... n'est pas tellement mieux que la tienne, je l'admets (euh, que la tienne, que celle de ton timide, entends bien! :p).

Je le voyais fils unique, mon petit Faustin, né d'une mère déjà âgée quand elle l'a eu et pour qui il est toute sa vie. C'est effectivement son bébé, qui a grandi trop vite mais qui n'est pas encore complètement grand pour elle, forcément. Le père, je ne m'étais même pas posé la question, il doit donc être sacrément absent... En tout cas, le nom de famille de Faustin est celui de sa mère. Peut-être a-t-elle fini par choisir une insémination artificielle, ayant mis des années à se décider, parce qu'elle désirait fort un enfant mais en étant incapable de désirer un homme (ni en tant que mari ni en tant que fils, d'ailleurs ^^). Une vieille fille qui aurait toujours rêvé d'aimer sans jamais oser. D'une famille probablement hautement religieuse.
Elle n'a donc que lui, elle ne sait pas aller vers les autres, donc oui, sa bulle à elle c'est sa maison. Comme elle vieillit, il n'ose pas la laisser seule, et comme elle est convaincue que le monde extérieur est dangereux pour son fils, et qu'il lui fait confiance, chacun des deux y trouve (presque) son compte. Elle s'occupe de lui et il s'occupe d'elle.
Bien-sûr, cette mère-là n'a pas pu trouver la "bonne façon" d'aimer son fils pour qu'il devienne ce qu'il doit être. Mais elle l'aime, indéniablement, et a sûrement ses raisons aussi qui font qu'elle ne pouvait pas l'aimer autrement. Mais moi, j'ai confiance en Faustin, c'est un grand oisillon de presque trente ans qui reste persuadé qu'il n'a pas d'ailes, mais il va lui en pousser, croyez-moi!

Elemm', qui s'y attache, à son timide :)

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z653z  Ecrire à z653z

2007-10-23 16:51:28 

 Sainte Appoline/ApollineDétails
Celle pour qui on met un cierge quand on a mal aux dents.
Elle a eu la machoire brisée et les dents cassées par les cailloux que ses bourreaux lui ont jeté.
(merci Google)

:)

PS : j'ai eu peur que ce timide soit "encore" un serial killer et visiblement c'est la femme qui semble la plus dérangée (zut je commente la 2e partie)

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z653z  Ecrire à z653z

2007-10-23 17:13:44 

 Beau début d'histoire et beau background !Détails
Et j'aime ta volonté à le pousser hors du nid ton oisillon ;)

Je suis impatient de lire la suite !

Ce message a été lu 6417 fois
z653z  Ecrire à z653z

2007-10-23 17:14:59 

 peut-être pas de la haine...Détails
... mais de la colère envers ce fils qui lui renvoit une mauvaise image d'elle-même :)
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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-23 20:15:35 

 Un coup 2P dans l'eau? Détails
Well done, je viens de découvrir que 2 orthographes semblent avoir cours.

J'ai pris la 1ère mais tout bien pesé, deux ailes c'est sans doute mieux pour un ange non?

Je vais relire Voragine pour essayer de tirer ça au clair!

M

Ce message a été lu 6221 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-10-23 21:10:35 

 Voragine dixit...Détails
"Or il y avait à Alexandrie une vierge admirable nommée Apolline, déjà fort avancée en âge, et tout éclatante de chasteté, de pureté, de piété et de charité. Et lorsque la foule furieuse eut envahi les maisons des serviteurs de Dieu, Apolline fut conduite au tribunal des impies. S’acharnant sur elle, ses persécuteurs commencèrent par lui arracher toutes ses dents ; puis, ayant allumé un grand bûcher, ils la menacèrent de l’y jeter vive si elle se refusait à blasphémer avec eux. Mais elle, dès qu’elle vit le bûcher allumé, se recueillit d’abord un instant enen elle-même, puis, s’échappant des mains de ses bourreaux, s’élança dans le feu dont on la menaçait, effrayant même la cruauté des persécuteurs. .."

page 152 de "la légende dorée" de Jacques de Voragine, traduit du latin par Téodor de Wysewa (Paris 1910).

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-10-24 17:24:24 

 c'est...Détails
...charmant. xd
Bon...cela me donne tout plein d'idée de lecture!!! Merci! :)

*Pouk*

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-01-23 12:22:41 

 Exercice 23 : Elemmirë => CommentaireDétails
Ce texte est un peu court pour que je me fasse une idée vraiment précise. Le portrait de l’hôtesse d’accueil est plutôt réussi. J’ai trouvé le paragraphe où le narrateur s’exprime un peu en rupture avec les autres. Et l’alternance des temps m’a un peu gênée. La confusion dans les étages et les portes rend bien l’état d’esprit du héros, qui est convaincant. J’attends la suite car pour le moment, le personnage est juste introduit.

Est', en pleine lecture.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-01-23 12:24:59 

 Exercice 23 : Narwa => CommentaireDétails
Terrible, ce portrait au vitriol par la mère du héros ! Ca fait le portrait de la narratrice par la même occasion. Peut-être même d’avantage que celui du timide... Une personne aigrie jusqu’à l’insupportable la mère, tyrannique, étouffante, jamais satisfaite... Au fil du texte, on devine les frustrations, les provocations que le pauvre gars encaisse, le complexe d’infériorité qu’il a du développer face à une mère qui décide tout pour lui, le surprotège, se gonfle d’importance avec ses pistons obtenues grâce à des coucheries... L’horreur culmine avec le récit de la grossesse. La mère a même tenté de le tuer in utero ! Elle l’accuse implicitement d’être la cause du départ du père. Elle va jusqu’à justifier ses tendances sadiques en tentatives d’éduquer son fils. On sent bien la répulsion qu’il lui inspire. Et aussi l’autosatisfaction. Elle doit se dire qu’elle est une bonne mère, qu’elle fait des sacrifices pour lui. Alors qu’en réalité, elle l’a empêché de vivre. Pauvre timide, j’espère qu’il va prendre sa revanche dans la suite. Il pourrait devenir un serial killer avec un passif pareil. Le ton blasé, trivial est très bien rendu et souligne le côté « laideur de la vie quotidienne ». Un bel exercice de style. décidément, la psychologie, ça te connait.

Est', en pleine lecture.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2008-01-23 12:29:20 

 Exercice 23 : Maedhros => CommentaireDétails
Tiens, un névrosé... Quelle surprise ! Curieux, le rythme avec les segments de phrase répétés. Pour rendre les obsessions du sujet ? Bien vu, l’emploi du mot « tanière » qui donne un petit côté prédateur au héros. On devine le côté répétitif, stéréotypé de la réaction du héros, qui reproduit le même schéma d’amour impossible, prisonnier d’une spirale infernale. « elles se transforment en hittite guttural » ? Image curieuse et amusante... En fin de compte, ce névropathe ne serait-il pas dentiste ?? Il manquait un miroir mais le voilà ;o) L’ambiance est sympathique en tous cas, j’attends la suite ! Bingo, Sainte Appoline, j’avais raison ! Bien vu, la dernière phrase ! Mais alors, ce mec assouvit ses fantasmes en arrachant les dents ? Plutôt pacifique et original.

Est', en pleine lecture.

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Onirian  Ecrire à Onirian

2010-01-28 14:36:20 

 WA-Exercice 23 - Le portrait d'un timide.Détails
Bonjour ^_^

Ici un texte de nouveau un peu plus classique. Peut-être un peu court, tant pis. Et puis cela vaut mieux que de rajouter des lignes inutiles.

--

Cher Journal,

Une fois de plus, je me retrouve à décrire mes états d'âmes, je me sens parfois si pitoyable avec ma plume comme seul exutoire. Mais j'ai peur tu sais... C'est aujourd'hui que je le rencontre...
Une myriade de questions tournoient dans ma tête ; vas-t-il m'aimer ? serais-je à la hauteur ? qui est-il vraiment ? Mon père me répète à l'envie depuis des mois que je n'ai rien à craindre, qu'il m'aime déjà, qu'avec mes longs cheveux noirs et mon air mystérieux, je vais l'envouter. Il me dit que je lui ressemble, que la même fierté coule dans nos veines, que face au danger, nous relevons toujours la tête.
Mais moi... je suis... juste moi. Je me sens si petite... Oh journal, parfois j'aimerais ne pas être née princesse. La politique, la séduction, les mensonges, ces choses là ne sont pas faites pour moi. Ma mère a engagé un tailleur originaire de la lointaine Lumea, un des meilleurs du monde selon elle, un qui saura me mettre en valeur, qui sait transformer le gris en diamant, le noir en nuit, et le blanc en étoiles...
De quoi aurais-je l'air habillée de diamants ? Et puis, je n'ai jamais aimé les pierres précieuses, elles sont trop transparentes. La Kahrok noire dont on fait les forteresses, voila qui me conviendrait mieux. Et puis les châteaux, on peut se cacher dedans...
Je ne veux pas y aller. Je pourrais dire que je suis indisposée ! Prétexter un malaise ? Il m'attendra de toute manière, je suis la princesse non ?
Oui journal, tu as raison, j'irai de toute manière, ces illusions ne me mèneront nulle part.
Mais s'il ne m'aime pas ? Je ne pourrai pas le supporter. Il était écrit que nous cheminerons ensemble, avant même l'instant de ma naissance, mais... mais s'il ne m'aime pas ? Oh journal, je suis si désemparée, je ne sais que faire...
Quand je me regarde dans la glace je ne reconnais pas le regard sûr de mon père, je ne retrouve pas la grâce souveraine de ma mère, il n'y a que moi, avec mes traits trop fin, ma silhouette trop maigre, mes yeux trop bleus, et mes vêtements trop beaux. Comment pourrait-il voir en moi autre chose qu'une jeune fille frêle, bien trop fragile pour tenir son rang ?
Ma mère vient de m'appeler, il va falloir que je me présente. Je me sens si mal. C'aurait dû être l'un des jours les plus beaux de ma vie, et je tremble comme une feuille. Je ne veux pas de cette réalité, mais c'est mon rang, c'est ma fierté.
Alors je le jure, s'il m'aime, oui, si mon peuple m'accepte, tout ira bien.

--
Onirian, prince d'Istia.

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2010-02-08 23:00:57 

 Commentaire Onirian, exercice n°23Détails
Ton portrait de jeune fille timide est tout à fait crédible ; le Journal, la dysmorphophobie, le regard dans le miroir, l’envie d’être aimée... « Un jour, mon Prince viendra... » Tu ne donnes pas l’âge de ton personnage, mais on dirait une jeune adolescente de 13 -14 ans. Elle a probablement plus, mais son statut de princesse a pu l’empêcher de mûrir en lui évitant de se frotter à la vie. C’est aussi l’archétype de la princesse frêle et fragile, pour qui seul l’amour est important. On imagine les grandes robes brodées, les jupons, les corsets, comme Sissi... sauf que Sissi adorait galoper dans les forêts de Bavière et savait exactement ce qu’elle voulait, et que ton héroïne semble plus portée sur le canevas et la rêverie...

Bricoles :
- vas-t-il m’aimer : va-t-il
- serais-je à la hauteur : serai-je
- envouter : envoûter
- il était écrit que nous cheminerons : que nous cheminerions ; ou bien : il est écrit que nous cheminerons.
- Le Journal : ce serait bien qu’il garde sa majuscule dans le texte, pour le différencier d’un magazine
- Alors je le jure... tout ira bien : ça n’a pas de sens. Quand on jure, c’est qu’on promet de faire quelque chose...


J’ai hâte de voir cette jeune fille un peu pâlotte se frotter à une aventure... Et je ne doute pas que ton imagination fertile saura tirer le meilleur parti de cette situation de départ pour l’instant très conventionnelle...
Narwa Roquen,de la com à la menthe, sans mentir...

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z653z  Ecrire à z653z

2010-02-09 10:27:07 

 Alors je le jure... tout ira bienDétails
J'ai compris : "je ferai en sorte que tout aille bien".

Sinon le personnage est bien campé même si c'est un peu court.

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Onirian  Ecrire à Onirian

2010-02-09 16:33:19 

 Tu avais juste 14 ans...Détails
Dans ma tête, elle avait 14 ans, voire un poil plus, pour une fois, j'ai bien visé ^_^.

Par contre, elle cherche l'amour, certes, mais celui de son peuple plus que de son prince (même si dans sa tête les deux sont confondus, l'amour est encore idéalisé pour elle, d'autant plus qu'effectivement, elle ne s'est pas franchement frottée à la réalité).
Elle dit "Il", mais ce "Il", c'est le peuple, pas monsieur Charmant.
"Alors je le jure... tout ira bien", comme l'a souligné z, cela signifie effectivement "Alors je le jure... je ferai en sorte que tout aille bien". Ceci étant la formulation me semblait lourde. J'aimais bien le "tout ira bien" pour son côté naïf, direct, confiant dans la vie malgré la timidité du personnage, mais effectivement, d'un point de vue de pur français, ce n'est pas terrible.

--
Onirian, qui sait ce qui va se passer pour la demoiselle en question quelques instants après et qui n'aimerait pas être à sa place.

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