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 Wa - exercice n°21 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 30 aout 2007 à 16:15:31
J’espère que vous êtes tous revenus en pleine forme de vos vacances, débordant d’idées neuves et piaffant d’impatience devant une nouvelle année de WA.
Changement radical de genre pour l’exercice 21 : vous allez décrire une scène de crime.
Deux précisions :
- pour les âmes sensibles, crime ne veut pas dire meurtre, mais grave délit, donc cela comprend aussi le vol, l’enlèvement etc...
- pour les activistes à tout va, il ne s’agit pas de raconter l’action du crime, mais bien de décrire l’endroit où il a eu lieu, tel qu’il est découvert après coup, avec son lot d’indices, vrais, faux ou trompeurs...

Vous aurez bien sûr à introduire votre Monde, et vous pouvez faire intervenir autant de personnages que vous le souhaitez – sans commencer l’enquête ! Je vous demande juste un état des lieux, et la mise en place des éléments qui vous permettront d’écrire l’histoire en suivant, dans le prochain exercice.
Tous les styles sont permis : humour, horreur, fantastique, thriller, et même trash (amateurs d’hémoglobine, à vos plumes !)
Vous avez deux semaines, jusqu’au jeudi 13 septembre. Régalez-vous !
Narwa Roquen, qui frissonne déjà!


  
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Réponses à ce message :

Pages suivantes : 1 - 2 - 3
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-10 20:34:15 

 ^^Détails
Bon ben jvais être à l'affût du moindre indice alors^^ Finis et remanis bien ton work in progress que nous puissions apprécier ton écriture à sa juste valeur :)

*Pouk*

Ce message a été lu 5998 fois
Maedhros  Ecrire à Maedhros

2007-09-10 21:03:14 

 L'oeil était dans la tombe...Détails
et regardait .....

non ?

M

Ce message a été lu 6355 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-10 21:05:39 

 scrogneugneu!Détails
Mais!! t'as deviné?? pfiouuu... (héhé^^)

J'espère que tu vas bien, toi aussi :)

Bon, allez, jvais bosser sinon je n'y arriverais jamais.^^
Bonne soirée à tous.

Ce message a été lu 6292 fois
horusalive  Ecrire à horusalive

2007-09-10 21:10:18 

  Répondre à : L'oeil était dans la tombe...Détails
effectivement.
Quis custodiet ipsos custodes

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-09-10 21:20:40 

 Commentaire (d'façon j'aurai jamais le temps de participer à celui-là, moi ^^)Détails
Eh ben, c'est du rapide! Sitôt dit sitôt fait. Je commente les deux parties d'un coup, hein :)
C'est une bonne chose de satisfaire promptement notre soif de meutres ensanglantés, hi hi hi... Mais comme Clémence, je pense qu'il y a des choses à revoir sur ces premiers jets:
- D'abord, l'orthographe et la ponctuation, juste parce que sur Faëries, nous sommes de vils emmerdeurs conservateurs et vieux-jeu qui aimons notre jolie langue française et apprécions de la voir ménagée. Si tu veux une relecture et une correction en détail, n'hésite pas à demander, je te la ferai en MP avec plaisir (je sers Faëries et c'est ma joie!! :p)
- Ensuite, les répétitions qui alourdissent de façon dommageable le texte qui serait beaucoup plus fluide sans cela: "partis s'installer au loin" --> "sont-ils bien installés?", par exemple.
- Enfin, quelques tournures à remanier pour la clarté: "Non pas qu’il n’aimait pas sa femme mais ce n’est pas comme s’il avait énormément d’amis dans les environs" me semble bien emberlificoté; et il y a des changements de temps, reflétant tantôt la narration, tantôt les pensées de l'homme, mêlés les uns aux autres, et qui mériteraient d'être mieux séparés pour qu'on soit plus à l'aise avec le temps utilisé (dernier paragraphe première partie).

Sinon, euh, je ne connais pas la référence (hargh, saleté de culture!!!!), un point de moins pour moi! Mais j'aime bien le début de scénar qui est prometteur. J'veux la suite!!! Mais pas d'empressement, Narwa a sûrement prévu de la proposer dans le prochain exercice, tu as tout le temps pour nous faire de ce premier jet un texte à ta valeur. J'espère que mes critiques ne t'auront pas découragé, au contraire, j'ai vraiment l'intention de te motiver à donner le meilleur, je suis sûre que tu peux retravailler ça pour l'améliorer encore ^^ Et si je t'ai saoûlé, dis-le donc, ça défoule :p

Bisous,
Elemm', ravie d'avoir les mêmes honneurs que ton chat, quand-même :D

Ce message a été lu 6111 fois
Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-09-10 21:24:33 

 :)Détails
Bonne soirée très chère Clémence!

Et Pouk pour te motiver, tiens ;)

Elemm', encourageante

Ce message a été lu 6772 fois
horusalive  Ecrire à horusalive

2007-09-10 21:53:24 

 merci pour les commentairesDétails
tu m'avais prevenu pour les commentaires. Tans qu'ils sont fait sans agressivités tous sont les bienvenus.
Quis custodiet ipsos custodes

Ce message a été lu 6238 fois
horusalive  Ecrire à horusalive

2007-09-10 22:37:15 

 merciDétails
je suis preneur de toutes les relectures comme me proposeras (comme je disait a un orga se week end on ne relit jamais assez)
Quis custodiet ipsos custodes

Ce message a été lu 5970 fois
horusalive  Ecrire à horusalive

2007-09-10 23:08:07 

 V1Détails
Premiere version fini un poil remanier en attentante de commentaire et de relecture exterieure.

    Cela faisait longtemps qu’il n’avait pas vu ces fils... longtemps qu’ils avaient quitté le foyer et que lui et sa femme était seules à la maison. La solitude lui pesait. Non pas qu’il n’aimait pas sa femme mais il n’avait pas d’amis dans les environs. C’est donc avec l’esprit léger et la joie au coeur qu’il partit rejoindre ses deux fils partis vivre au loin.
        Malgré les années et la distance, un parents reste un parent et il s’inquiétait pour ses fils : sont ils bien installés ? S’entendent ils bien ? Toutes ces questions et d autres lui tenaillent le ventre pendant le voyage. Les deux ont toujours eus des soucis mais bon... n’ayant pas de frère il lui était difficile de juger... mais ce sont de si bon garçons tous les deux.
    Au bout de quelques heures le vieil homme arrive en vue de chez ces enfants. Parfois il arrive que le calme soit le pire annonciateur d’une catastrophe, comme avant un orage ou plutôt comme une tempête. Ici la tempête allait changer le cours des choses le vieillard le sentais au plus profond de ses os, de ses tripes.
    Il passa devant le champ de son aîné. L’homme se souvint avec émotion de l’expression de son visage lorsque, enfant, il avait fais sa première récolte. Il passa devant l’enclos de son cadet. Celui-ci était doux et aimait profondément les choses vivantes. Pourquoi donc a chaque fois qu’il pensait a ses fils c’est leurs enfances qui lui venait à l’esprit ? Cela lui rappelait les premières années avec son épouse quand tout restait à faire. Combien de fois s’était t’il découragé devant le travail à faire ? Trop sans doute. Mais chaque soir lorsqu il rentrait chez lui c’est elle et la tendresse des petits qui lui donnait la force de repartir le lendemain.
    Devant l’entrée de la maison il trouva deux stèles, l’une portant des fruits et l’autre de la viande d’un animal. Une coulée glacial traversa son dos lorsqu il vit une longue traînée de sang au pieds des autels. Il courut vers l’entrée et trouva couché dans son sang son fils cadet. Il était allongé sur le dos, le visage déformé par la douleur et un sourire obscène lui courait le long de la gorge. Le précieux fluide vital lui auréolait la tête et pouassait ses longs cheveux bruns les rendant noirs. Son corps était posé sur le sol comme un pantin désarticulé. A coté du cadavre se trouvait des traces de pas, qui partaient vers l’extérieur.
    Jamais il n’aurait imaginé que c’était possible. Cela allait a l’encontre de tous ce qui avait jamais était fait. Pourquoi ? Pourquoi avait il commis ça ? Lui même avait déjà par le passé fais des choses qu’il regrettait encore aujourd’hui et probablement pour le restant de ça vie. Mais ça... Ca dépassait tout. C’était un affront, un blasphème, un acte contre nature, une insulte à la face de la création.
    -Caïn, qu’as tu fais » chuchota Adam en berçant doucement le corps d’Abel.
Quis custodiet ipsos custodes

Ce message a été lu 5665 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-11 07:37:10 

 comm'.Détails
1) J'ai compris! Enfin, j'veux pas dire ton histoire, mais la référence! :)
2) Waa! Comme quoi, en une retouche, ça change déja beaucoup p'tit loup! Surtout avec pas mal de fautes en moins. Moins de répétition me réjouie, et de surcroît, tu as bien pris en compte les remarques de Elemm!^^ Tu as bon esprit et c'est agréable.
Il y a encore quelques petites choses qui me gênent, mais n'étant que novice, je préfère laisser la tâche à mes aînés, sinon je pourrais te conduire sur une mauvaise voie...
Oui, comme dit Elemm, et bien, si nous te frustrons, n'hésites pas à te défouler, nous comprenons. Mais que tu te sois mis si rapidement à l'ouvrage me laisse penser que tu es du genre téméraire qui suivra nos conseils (et tu te prouveras à toi-même bien des choses)

Merci aussi pour la traduction, et ouf! mon honneur de bédéphile est un peu moins aplati sur ce sol si bas...

*Pouk* à tous du matin, je fonce en cours.

Ce message a été lu 5818 fois
Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-09-11 16:33:01 

 WA - ex n°21, participationDétails
« Hiiiiiii... »
Un long hurlement, sirène stridente vrillant les tympans, s’éleva avec la fulgurance d’une fusée de détresse, dans le silence endormi du petit matin tiède.
Marinette, onze ans et demi (presque douze !), restait pétrifiée, effrayée par l’insoutenable cri qui venait de jaillir avec une force inconnue de sa poitrine maigrelette. Presque aussitôt, un petit trot cadencé et sec résonna dans l’allée centrale des écuries, tandis que les huit chevaux de sport, tirés de leur sommeil, pointaient des oreilles inquiètes au dessus de la porte de leur box. Huit ? Non, sept.
« Evidemment », constata Blaise, le vieux chat blanc, qui avait passé la nuit roulé en boule sur un vieux tapis de selle oublié, porteur d’effluves enivrantes...« J’en aurais mis ma moustache au feu... »
Alcibiade, le selle français, qui n’avait jamais brillé par son courage (il avait eu une enfance difficile), s’était réfugié dans le coin le plus sombre du box, aussi immobile qu’une statue qui cherche à se faire oublier.
Le poitrail d’Akhbar, le patriarche arabe, étalon à la robe plus noire que le jais, s’encadra dans la porte ouverte de la graineterie, derrière Marinette.
« Nom d’un oxer polonais ! », cracha-t-il avec fureur. « Si je tiens celui qui... »
D’un museau autoritaire il donna une bourrade dans l’épaule de la fillette.
« Ne reste pas plantée là ! Va chercher Shetlock ! Tu n’as touché à rien, j’espère ? »
Muette, la gamine secoua la tête, la larme à l’oeil.
« Allez, file, file, au galop de charge ! Heureusement c’est Jour-Sans, aujourd’hui, mais il va quand même falloir nourrir...
- Oui Patron... »
Akhbar contempla tristement l’horrible scène. Puis l’instinct de commandement reprit le dessus. Il renâcla de dépit et poussa deux hennissements brefs et sévères.
« La Volante, au rapport ! La BSS, au rapport ! »
Les hirondelles furent les plus rapides ; elles entrèrent en formation dans la graineterie, tournoyèrent dans le plus grand désordre au dessus du spectacle affligeant, en lançant en canon le cri du désarroi suprême :
« Bord d’aile de merle ! Bord d’aile de merle ! Bord d’aile...
- Garde à vous ! » commanda Akhbar, que ces pépiements excités agaçaient au plus haut point.
Les hirondelles se posèrent côte à côte à distance réglementaire sur la grande poutre qui traversait toute la largeur de la pièce, face au Chef, le torse bombé et le regard fixe, petits grenadiers vaillants et fidèles.
Les souris arrivèrent en colonne par trois, sous la conduite du Sergent-Chef Achille, dit Le Balafré.
« Brigade de Surveillance au Sol au rapport, mon Commandant ! »
Il réprima un haut-le-corps en apercevant le cadavre couché sur le foin, mais garda le silence.
« Lieutenant Avril », reprit Akhbar, « envoyez trois hommes de votre Escadrille vérifier les écuries extérieures et les prés. Ah, j’entends Shetlock...
D’un pas placide de shetland à la retraite, le chapeau de travers et la pipe à la bouche, apparut alors le grand détective Shetlock d’Olmes, gloire des Monts éponymes, le poil un peu ébouriffé mais le maintien digne et l’oeil vif.
« On ne fume pas dans les écuries ! » tonitrua Akhbar.
- « Je ne fume pas », répondit le poney du tac au tac, « je me concentre. Par la barbe de Jappeloup ! Il y a eu du grabuge, ici. Marinette, prends des notes. Alors, voyons ! Tu es prête, ma fille ? Graineterie, au petit matin. Troisième Jour-Sans du mois d’août. Je constate que la grosse balle de foin toute neuve a été ouverte dans la nuit. La ficelle bleue a été sectionnée en plusieurs points et le foin répandu au sol de manière inégale. Il a été tassé sur la partie droite, comme si on s’était couché dessus... Hum... Il sent bon, ce foin... Il est de l’année... Faudra faire attention, il n’a pas fini de jeter son feu... Je peux goûter ? Fétuque, dactyle, trèfle... C’est du foin de chez Christophe... Ah, ce Christophe... »
Akhbar ronfla de colère.
« Ca va, ça va... Je n’ai jamais pu résister à un bon foin... C’est quoi ce point rouge ? Va chercher, Marinette... Ah, une barrette à cheveux ! Pas à toi ? Tu sais à qui elle appartient ? Tant pis... C’était trop simple... Note, Marinette, une barrette à cheveux, rouge. Près de la balle de foin, je note deux sacs de granulés éventrés, je dirais d’un coup porté de bas en haut... mais ce n’est pas un instrument tranchant, on dirait un coup de sabot non ferré, ou bien une chaussure lourde... Le grain est répandu au sol. Mais non, ça va, je flaire, je ne le mange pas...De toute façon j’ai horreur du floconné, ça me ballonne. Par contre un équidé s’en est servi abondamment, il y a des petits paquets pleins de salive, qui ont dû tomber de la bouche du goinfre pendant son forfait... Note, Marinette. Près du troisième sac en partant de la droite, sur le foin, gît le cadavre d’une souris. Oh, c’est Renifleur, pauvre garçon... »
Un pépiement alarmé l’interrompit.
« Patron, Patron, Mélinda a disparu ! »
Akhbar pointa les oreilles.
« Comment ça ?
- Son box est ouvert, elle n’est pas dans les allées ni dans les prés.
- Le manège ?
- Ni dans le manège, ni sur la carrière...
- Des signes de lutte, du sang ?
- Pas une trace, Patron. Nous n’avons pas relevé d’empreintes, mais le sol est sec...
- Escadrille, prête à décoller ? Survolez tout le club, fouillez partout, et TROUVEZ-MOI CETTE PONETTE ! »
Shetlock d’Olmes avait baissé la tête ; il avait horreur des cris.
« Je peux reprendre ? Note, Marinette. Il semblerait que la ponette Mélinda, Connemara de huit ans, ait disparu. Fugue ou enlèvement ? Y a-t-il un lien avec le crime de la graineterie ? L’enquête devra le déterminer. Voyons... Il y a un sac de grain qui est tombé, là. Relève-le. Oh ! »
Sous le sac, le cadavre d’une autre souris, la gueule ouverte, était étendu au sol.
« Deux meurtres... Pauvre Virgule...
- Elle patrouillait avec Renifleur, cette nuit », murmura le Sergent-Chef Achille d’un ton qui se voulait ferme. Ils ont dû être surpris...
- Note, Marinette. Renifleur a le crâne défoncé. Virgule est morte étouffée par la chute du sac de grain, vraisemblablement ; ce n’est donc pas le même mode opératoire. Aucun des deux n’a été mangé, même partiellement. Pousse-toi, Marinette. Tiens, derrière la porte, trois feuilles de luzerne, piétinées. Rien derrière les autres sacs ? Bien.
- Alors ? »
Akhbar trépignait sur place.
« Il faut que Marinette nourrisse, tu as fini ?
- Presque... Pour moi ça sera un demi litre de « Classique », ma chérie... Ben quoi ! Tout travail mérite salaire, non ? Je vais interroger les chevaux et ensuite tu pourras t’y mettre, ma fille.
- Une piste ?
- Plusieurs, Patron, plusieurs... Mais l’enquête ne fait que commencer... »
Narwa Roquen, le paradis sur terre est sur le dos d'un cheval

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-11 17:19:38 

 Houla...Détails
*range son fouet enflammé, sa hache et son scalpel*

Est', en retard de lecture, encore.

Ce message a été lu 6038 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-11 18:26:47 

 !!!Détails
Narwa Roquen, je suis sidérée, et sans flagornerie aucune!! Tu couronnes ma journée, je t'en remercie! Bon, je n'ai rien à dire, à part, bien evidemment que ce texte me plait réellement :) J'aime beaucoup cette bonne vieille reprise du détective un peu bourru, la pipe au bec (si j'ose dire^^) et ruminant sa reflexion!^^ Bien-sur, c'est la découverte d'un crime terrible, mais l'alliance des tournures dramatiques, du contexte et de toutes ces petites choses comme la BSS ou encore la Volante piaillante, nous fait sourire malgrès tout, comme prévu je suppose. ;)Bref, j'aime vraiment beaucoup ce texte et *Pouk* j't'envois un bécot virtuel pour te remercie de m'avoir égaillée!

Clémence, partant vagabonder dans la prairie en pensant à cet écrit...^^

Ce message a été lu 5943 fois
horusalive  Ecrire à horusalive

2007-09-11 19:10:46 

 clemDétails
j'avais tous fait pour brouiller les pistes et a la fois laisser des indices. Même si de rapide recherche sur wiki m'ont appris que le troisiéme fils d'adam et eve (seth) n'a était concu qu'apres la mort d'Abel. d'ou le fais que dans le premier jet trois fils sont mentionner alors qu'ensuite je ne parle plus que de deux enfants. C'est le désavantage de l'atheisme ont a aucune culture religieuse serieuse ^^.
    Dis moi se qui te genes dans le texte qu'on en discutes. Je suis ouvert a toute critiques. tans que s'est fais sans mechanceté. Apres tout mon texte est loin d'etre parfait.
Quis custodiet ipsos custodes

Ce message a été lu 6059 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-12 07:38:35 

 bon...Détails
...je le commenterais alors, mais je ne te promets pas de grande remarques, parce que justement je ne m'y connais pas assez...^^ Donc, t'inquiète, après mes cours, je te ferais un ZpeZial message avec mes deux ou trois critiques.lol :) Mais j'espère que d'autres te commenteront, parce qu'ils sont beaucoup plus instruits pour le faire et que leurs commentaires sont très enrichissants!!
J'irais aussi voir ton site, mais là, le temps me manque, *Pouk* bécot virtuel du matin.

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-12 18:03:10 

 arrww...Détails
Bon, j'ai listé mes remarques et les ai tapées 3 fois. Seulement à chaque fois, des "balises" sont fausses, ou je ne sais quoi. Ayant en vain essayer de réparer ces erreurs, j'abandonne.lol
donc, j't'envois mes remarques par mail, (si j'y parviens, hinhin)

*Pouk*

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-09-12 18:09:56 

 Commentaire Clémence, ex n°21Détails
L’idée est parfaitement originale ; le style est avenant, enjoué. La présentation des personnages est bien menée, l’attention du lecteur est entretenue par les hypothèses successives, jusqu’au coup de théâtre final. On a hâte de savoir la suite, le pari est gagné.
Je relève néanmoins certains détails à reprendre :
- outre les fautes de frappe, il me semble qu’il y a quelques vraies fautes d’orthographe : carressait ( un seul r ) ; s’annoncée (ait), vivants (sans s ), passait (er), joignèrent (irent), effrayés (féminin), tous de même ( tout) .


- il y a quelques maladresses : aujourd’hui s’emploie dans un texte au présent ; de plus « promettre que c’était une journée qui s’annonçait plus belle », ça tourne un peu autour du pot : ou bien on promet que la journée sera belle, ou bien c’est la journée qui s’annonce belle ; et si tu dis plus belle que la précédente, ça veut dire que la veille n’était pas une bonne journée...
• « nous n’étions pas un jour ordinaire » : qui est nous ? « Ce n’était pas » me semble plus approprié.
• « des stylos vivant paisiblement toujours », c’est lourd ; à la rigueur « vivant toujours paisiblement »
• « le mur du fond du meuble » : ou bien le meuble n’a pas de fond propre, et c’est une étagère contre un mur, ou bien c’est « la paroi du fond du meuble », encore que « le fond du meuble » devrait suffire.
• ancestral : tu emploies ce mot 2 fois, et comme il est soutenu, on le remarque, une seule fois serait mieux ; de plus « l’ancestral contenant » est un peu alambiqué. « Le pot de tilleul » me suffirait.
• « Il y a eu, ou failli y avoir, vol » : le rythme est trop haché.
• « A force de glisser son regard inquisiteur partout, l’on remarqua... » « On » n’a pas vraiment de regard. La formulation me gêne.
• « une personne » : le Quignon n’est pas une personne. Un personnage, oui, un habitant, un ami, ce que tu veux, mais pas une personne.
• « il brillait par son absence » : expression vraiment trop banale dans un texte qui se veut original
• « Le soleil pénétrait en cet instant...et l’on vit... » : si c’est une action rapide, c’est au passé simple (pénétra). L’imparfait sert pour une action qui dure, ou un état.

- Un point est à préciser : les stylos se réveillent allongés, mais où ? Dans le buffet ? Sur la table ?


Comme dirait Est’, c’est de l’épluchage, mais console-toi : quand est un texte est nul, il n’y a rien à en dire !
Au travail, jeune fille, tu tiens le bon bout !
Narwa Roquen, c'est un (bon) début, continuons le combat!

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-09-12 18:12:17 

 Commentaire Maedhros, ex n°21, H1Détails
Très belle ambiance pour ce texte, mélange de nostalgie intemporelle, de relents sauvages d’un passé lointain, et de choses simples du présent ; l’exotisme à notre porte, c’est d’autant plus prenant qu’on a tous dans nos mémoires des échos de souvenirs similaires. C’est émaillé de très jolies phrases « le refrain a usé la pierre tendre de la vasque », « la petite église a gonflé ses joues », « l’absence est pourtant palpable comme un fantôme qui s’accroche au papier peint ».
Je ne suis pas sûre que les indications de prises de vue apportent quelque chose. Perso, je trouve que ça casse le rythme. Je sais que c’est ton style et je le respecte, mais dans ce texte lent qui berce le lecteur, ça me choque un peu.
Ne pourrais-tu trouver autre chose pour nous amener au deuxième étage ? Là, c’est bien, le malaise gagne progressivement. Mais je n’aime pas du tout la dernière phrase, trop familière pour un texte de ce niveau. Nous avons effectivement compris : inutile de nous le dire ! J’aurais préféré une phrase plus vague, qui évoque quand même la mort ( pour le lecteur distrait), du genre « la mort n’est abstraite que dans les livres », ou bien « la mort est une abstraction, mais les cadavres sentent mauvais », ou encore « les cadavres ont tous la même odeur ». Tu vois ce que je veux dire ?
Ceci dit, tu as un véritable talent pour évoquer les atmosphères...
Narwa Roquen,atmosphère, atmosphère...

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-12 18:25:20 

 merci merci merci!!Détails
Je m'y remets dès maintenant, maintenant que vous m'avez donné tous ces conseils^^ et je ferais très attention aux fautes de frappe, mais surtout, tu as raison, aux vraies fautes...héhé :)
Je te remercie infiniment.^^
*Pouk*

Ce message a été lu 6343 fois
Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-12 20:43:32 

 retouche suivant vos précieux commentaires...^^(WA n°21/part1)Détails
C'était l'aube.
Dans la cuisine, tous sortaient des limbes du sommeil: les appareils electro-ménagers, le vaisselier et ses résidents, la table, les chaises ainsi que toute la nourriture. Le refrigérateur ronronna un peu plus fort, s'étira, et comme si cela avait été un signal, les habitants de la pièce prononçèrent leurs premiers cotonneux bonjours.
Les volets étaient entrebaillés; filtrait au travers un timide mais chaleureux rayon de soleil qui caressait le pot de miel, dans un placard resté ouvert.
Tous les matins, le regard de tous suivait irresistiblement le tracé lumineux, s'attardait sur ses hypnotiques grains de poussière ainsi révélés, et se posait finallement sur le consistant liquide. Sa couleur, alors, douce, ambrée, resplendissante, leur promettait que la journée s'annonçait belle.
Mais ce n'était pas un jour ordinaire.
Tous furent surpris par le désordre inhabituel. Des stylos, vivant paisiblement dans le gobelet jauni du buffet étaient sidérés de se retrouver allongés sur le meuble, en désordre. Dans le placard, le miel ne se trouvait pas dans le trajet du rayon lumineux; la pâte à tartiner avait été reléguée entre un poussièreux pot de verre contenant des feuilles de tilleuil et le fond du meuble. Quelques ustensiles se retrouvèrent également déplacés, retournés et s'en offusquèrent avant même de s'en étonner.
Personne n'avait entendu quoi que ce soit cette nuit-là; l'incompréhension se mêlait aux reflexions et hypothèses que menaient déja certains. Cela aurait pu être l'un des humains, s'ils avaient su être silencieux...
Une bourrasque, inconcevable idée vis-à-vis des dommages et de leurs étranges répartitions dans la pièce, avait été quelques instants le sujet d'un colèreuse discussion, le moulin à poivre y croyant dur comme fer.
A la vérité, une hypothèse était dans tous les esprits, mais l'on n'osait l'énnoncer.
Cependant...cela paraissait la seule cause réaliste...
Fatiguée de ce remu-ménage inutile, l'huile d'olive s'avança de sa démarche chaloupée. Le réfrigérateur ouvrit sa porte, la pâte à tartiner et le pot de tilleuil s'extripèrent du fond du placard, les stylos se relevèrent promptement. Le miel n'osa passer sous le rayon, de peur, certainement, de troubler l'attente générale des propos de l'huile. Ce fut sa voix grave, embaumée, presque tendre qui déclara fermement: "Il y a eu vol."
Le silence s'installa.
Soudain un fracas de paroles y succéda: ce n'était pas possible...cela ne se pouvait...l'on se connaissait...tous...honnêtes gens...honteux de dire ça! Mais, alors que les bouches s'esclaffaient, s'indignaient, déja les regards se tournaient soupçonneusement vers les voisins. Au pot de chocolat se joignirent les confitures, qui, effrayées, s'agitaient en tout sens.
Tout de même, à force de glisser leurs regards inquisiteurs partout, ils remarquèrent enfin qu'il manquait quelqu'un. Un habitant qui, par sa sagesse, aurait pu les calmer et clarifier la situation... Ils restèrent sans voix. Il n'était plus là. Lui, l'Ancien, celui grâce auquel se transmettaient les ancestrales histoires du passé, celui pour qui la chandelle, aux veillées, s'embrasaient, révélant sa surface rugueuse et ses durs défauts:
Le Vieux Quignon de Pain.

Le soleil pénétra en cet instant dans toute la cuisine et l'on vit quelques antiques miettes, dernières preuves de l'existence de l'aïeul, échouées au sol.

Déja les fourmis commençaient leur besogne.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 13:15:19 

 Remarque purement pratiqueDétails
Pourrais-tu intituler tes participations en mentionnant a minima "WA exercice 21", histoire que je les retrouve quand je commente ? Parce que, n'étant pas une reine de la fonction Recherche, j'ai eu du mal à m'y retrouver... Merci !

Est', critique profesionnelle en plein travail.

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-09-13 16:05:12 

 Commentaire Maedhros, ex n°21, H2Détails
Encore un jeu de miroirs ! Notez bien, les amis, si vous cherchez quoi offrir à Maedhros pour Noël, il en fait collection...Dans une autre vie, il était Gardien du Labyrinthe...
Et les reflets s’entrecroisent ici aussi, entre assassin et assassin, de miroirs brisés en miroirs de l’âme... C’est astucieux...
Quelques petites broutilles : « cadavres sans vie » : forcément... Et puis 3 verbes au passé, dans un texte au présent : « avaient qualifié » ; je me demande si je ne préfèrerais pas « qualifiaient », mais je ne te cache pas que ça fait deux jours que j’hésite. Bien sûr « frôlaient », dans la phrase d’après, a l’air de passer tout seul, mais là le présent est le seul logique. Et « s’avéraient » serait mieux en « se sont avérées ».
J’aurais aimé que tu décrives plus particulièrement une scène de crime, le premier, ou le dernier, ou celui qui a le plus choqué ton héros .On a quelques photos, mais la vision reste éloignée, sans émotion, presque aseptisée. Et puis on ignore s’il y a un profil de victime : homme ? femme ? tranche d’âge ? circonstances particulières ? Si les victimes semblent choisies au hasard, il faut le dire aussi. Ton état des lieux est incomplet. Tu as déjà fait commencer l’enquête et elle piétine, mais ce n’est pas tout à fait ce que je voulais.
Enfin, pour faire un clin d’oeil au lecteur quant à l’autre crime, celui de sa vie personnelle ( dans la pensée de sa femme), j’aurais peut-être provoqué le lecteur en mettant un s supplémentaire au titre ( scènes de crimes). Qu’en penses-tu ? Ca permet de sortir le titre de sa banalité...
Narwa Roquen, un chiffon à la main pour nettoyer les miroirs dans l'espoir de voir ce qu'il y a derrière...

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2007-09-13 16:09:10 

 Commentaire Horusalive, ex n°21Détails
Je ne m’attarderai pas sur les fautes d’orthographe, les fautes d’accords, les fautes de français... et les répétitions... Par pitié, trouve un correcteur (trice), car tel qu’il est ce texte est fatigant à lire.
Quoi qu’il en soit, voici mes commentaires.
Ce texte a été écrit trop vite. Tu n’as pas posé de cadre (décor, ambiance, époque, présentation des personnages) ; tu mélanges les temps (passé et présent), comme tu mélanges le récit et les pensées du héros. Résultat, le lecteur est dans le brouillard et a du mal à te suivre.
Au niveau du sens : pourquoi les enfants sont-ils partis ? Pourquoi les deux frères vivent-ils ensemble ? Ou l’un près de l’autre, on ne sait pas trop.... « Pourquoi avait-il commis ça » : comment le père sait-il d’emblée que l’assassin est le frère de la victime ?
La consigne était : décrire une scène de crime. Ta description occupe un paragraphe, et tout ce qu’il y a avant est tellemnt flou qu’on a du mal à reconstituer le puzzle.
La chute est inattendue. Aux mots « stèle » et « autels » on dresse l’oreille, mais sans certitude. Très bien, ça. Malheureusement tu es censé écrire ensuite une histoire pour découvrir l’assassin. Que faire, maintenant ?
Mais si, bien sûr qu’il y a une porte de sortie. Tu aurais pu faire durer le suspense plus longtemps, mais il y a d’autres moyens d’intéresser le lecteur. Dans l’exercice 22, je te suggère de nous expliquer comment les deux frères en sont arrivés là. Tu auras deux difficultés à maîtriser : d’une part, bien choisir ton point de vue. Ensuite, trouver une interprétation originale, sans reprendre mot à mot celle de la Bible ( Abel est bon, Caïn est méchant).
Je te conseille de prendre ton temps avant de te lancer ; réfléchis, envisage plusieurs hypothèses et choisis celle dont tu penses qu’elle captivera le lecteur. N’hésite pas à faire un brouillon, à le laisser reposer un jour ou deux, à le relire, à le corriger... Toute oeuvre a besoin d’être mûrie.
Tu as fait comme tu le dis une première expérience, et je t’en félicite. C’est difficile, et c’est courageux de ta part. Je suis persuadée que l’obstination et le travail peuvent surmonter tous les obstacles.
Bon courage !
Narwa Roquen,qui se hâte lentement

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 17:07:42 

 Exercice 21 : Narwa Roquen => CommentaireDétails
Le « presque douze ! » m’a fait sourire. Il faut en effet être un enfant pour faire cette remarque, tant on aimerait déjà être grand.
Les noms sont, comme toujours, très bien choisis. Originaux, bien différenciés, faciles à retenir.
« Bord d’aile de merle ! » ???!!! Excellent ! Ce ton tranche avec tes écrits habituels mais ce calembour est parfaitement réjouissant !
Un poney qui fume ? Ah bon. Il est bien sympa, en tous les cas. J’aime bien son côté goinfre. A-t-il des points communs avec Sherlock ?
Donc, la petite fille comprend le langage des animaux ?
Ah, les indices sont fournis au lecteur qui va pouvoir réfléchir en même temps que l’enquêteur. Chouette !
Ça me rappelle un peu l’ambiance des Aristochats ou des 101 dalmatiens... Rien de péjoratif là-dedans, bien sûr.
J’attends la suite avec impatience !

Est', fidèle au poste.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 17:10:08 

 Exercice 21 : HorusAlive => CommentaireDétails
Pour commencer, je tiens à exprimer ma satisfaction de voir arriver de nouveaux auteurs dans la WA.
Je vais commenter directement la V1, ça me paraît le plus rationnel. Bon déjà, tu es fâché avec l’orthographe.
Ca gène fortement ma lecture. C’est comme des parasites sporadiques sur une belle chanson... Aussi, ce serait chouette que tu y fasses attention si tu le peux. Si tu ne connais pas les règles de l’orthographe, comme une grande majorité de la population, je ne saurais trop te conseiller d’acheter un bouquin pour les apprendre. Cela te rendra service pour le futur, aussi bien pour passer des concours que pour écrire des lettres de motivation. J’espère ne pas te vexer par cette remarque.

Passons au texte proprement dit. Je vais faire abstraction des fautes mais si tu veux une version corrigée, n’hésite pas, je t’enverrai ça par MP.
J’ai noté une répétition ici : « partit rejoindre ses deux fils partis ». Dans le deuxième paragraphe et les suivants, tu passes sans arrêt du présent au passé, pourquoi ? Il ne m’a pas semblé que le récit le justifie. L’expression « à faire » revient deux fois de manière un peu rapprochée.
Une description des lieux traversés par le vieil homme serait souhaitable à mon avis, comme toile de fond à ses pensées. Surtout en ce qui concerne les autels, car je n’ai pas réussi à les visualiser.
Quand tu écris « un sourire obscène lui courait le long de la gorge », je suppose que tu parles de sa gorge tranchée. La formulation gagnerait à être améliorée afin de mettre en valeur la force de la métaphore.
« Pourquoi avait il commis ça ? » qui ça, il ? Comment sait-il que c’est Caïn ??
C’est drôlement court ; j’aurais aimé en avoir plus à me mettre sous la dent !

Est', frustrée.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 17:15:42 

 Exercice 21 : Maedhros => Commentaire texte 2Détails
Ce n’est pas vraiment là une scène de crime mais tout, absolument tout te sera pardonné. Avec la diabolique précision qui t’est coutumière, tu dessines le héros, l’ambiance de roman noir, les collègues jaloux, l’épouse perdue. Le tout est concis mais terriblement efficace. J’espère vivement qu’une suite viendra.
Tu changes de style avec une facilité désarmante, écrivant tantôt des textes aux longues phrases proustiennes, fleuries de métaphores, tantôt, comme ici, un texte haché, avec phrases nominales, portrait à la serpe et action suggérée par légers coups de pinceaux. Avec la même élégance. J’ai tout de même une préférence pour tes histoires d’action ; des goûts et des couleurs...
Ho, les SMS comme autant de SOS, c’est poétique !
Ca change un peu, de voir le tueur sous l’angle du profileur (néologisme ou ce terme existe déjà ?). Tu restes dans ton thème de prédilection mais avec une nouvelle approche. La suite !!!

Est', impatiente.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 17:17:26 

 Exercice 21 : Maedhros => Commentaire texte 1Détails
Que voilà une belle description ! Ca respire la quiétude ; on a envie d’aller s’asseoir sur un des bancs pour prendre son temps !
Tu utilises un ensemble de métaphores qui font de ta place un endroit vivant, pensant. Tiens, un chien, c’est Elemm’ qui va être contente !
« sept autres voyageurs accrochés comme des étoiles au plus haut du firmament » : euh... j’ai pas compris, là... Encore une référence qui me manque, peut-être. Tu ne l’aurais pas écrit le 24 août, ton texte, par hasard ?
« les murailles impassibles ont renvoyé les cris déchirants des mères défenestrées et des enfantelets sauvagement poignardés », c’est horriblement beau, comme phrase !
Tu continues ta métaphore filée avec classe, «Une porte qui baille comme une bouche ouverte »...
La caméra devient le lecteur, qui a l’impression de pousser lui-même la porte. J’aime bien ce procédé !
Et il est où le cadavre ? C’est le vieux monsieur ponctuel ? Et il y a un rapport avec le passé du quartier ?

Est', la suite!

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2007-09-13 17:20:27 

 Exercice 21 : Clémence => CommentaireDétails
Là aussi, je commente directement la V1.
Mais il me plait bien, ce texte ! Notre petite fée nous promet de jolis moments littéraires !
L’idée de départ est originale et tu arrives à créer la surprise à la fin, chose très délicate, et je m’y connais pour avoir déjà essayé les nouvelles à chute.
Bon, il reste des fautes qu’il faudrait corriger histoire de nous laisser profiter pleinement de ta prose.
Les habitants de la cuisine (c’est Elemm’ qui va être contente, une cuisine !) m’ont l’air bien sympathiques. Peut-être faudrait-il les détailler d’avantage, leur donner une petite personnalité à chacun.
Un truc m’étonne : les fourmis auraient déplacé des objets ? Ou s’est-il passé autre chose durant la nuit ?
Tu utilises le style indirect libre avec efficacité et ce n’est pas facile. Le verbe « s’esclaffer » me paraît inapproprié. Personne ne me semble d’humeur à rire. « S’exclamer » voulais-tu dire, peut-être.
En tous les cas, c’est une jolie première fois.

Est', "hop hop hop girl".

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Clémence  Ecrire à Clémence

2007-09-13 17:56:19 

 hop hop hop!Détails
Merci beaucoup pour tes remarques^^
Non, les fourmis ne sont (peut-être que pour l'instant) des fourmis, c-à-d ne pensant qu'à bucher...héhéhé
J'ai fait très attention aux fautes en tapant, j'espère qu'il n'y en a pas tant que ça...aie. J'ai aussi garder la phrase de l'huile...Mais bon, peut-être est-ce mieux maintenant qu'elle est moins tarabiscotée...j'attend vos impressions^^ Je voulais, c'est vrai, m'attacher davantage à décrire les personnalités des habitants, seulement ce faisant, j'aurai pu me trahir...Donc, j'a voulu diminuer les risques.
Euh oui..."s'exclaffer" est inaproprié, je ne l'avais pas noté...lol J'utilise parfois des mots, même si je connais leur signification, rien que pour leur son...je suis un peu tarabiscotée moi aussi^^

Merci beaucoup pour vos encouragements et vos compliments qui me touchent réellement...^^
*Pouk* à tous!

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Elemmirë  Ecrire à Elemmirë

2007-09-13 18:45:06 

 J'adore, j'adhère!Détails
Autant j'adore les textes dans l'ambiance de la saga de Narwa Roquen, autant quand ça sent bon la malice, j'adhère d'autant plus!
C'est frais et ça fait du bien, ça s'mange sans faim, on en veut tout plein, on dirait du nutella, ces textes de Narwa!
Il me fait penser à l'ambiance qui regnait sur la "scène de panique" d'un précédent WA. Comme quoi, demandez-lui des scènes angoissantes et elle vous scotchera le sourire au visage!

Elemm', qui en redemande!

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