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 Commentaire Maedhros, exercice n°112 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Vendredi 16 novembre 2012 à 23:27:16
Comm Maedhros, ex n° 112


Si tu n’avais pas signé ce texte, je crois que j’aurais dit en le lisant « Tiens, on dirait du Maedhros »... Tu as le talent pour dépeindre des monstres et nous les rendre sympathiques et attachants, malgré toute l’horreur de leurs crimes ! L’idée est originale, ancrée dans le réel. Tu n’inventes rien, tu pousses juste un peu le bouchon... Scott Card aimerait bien, je pense, c’est tout à fait dans sa logique, de même que la manière de présenter les choses, qui fait qu’on a du mal à condamner et le fils et la mère, parce qu’on se sent proches d’eux. L’intrigue est d’une logique implacable. Le personnage de la mère est à mon avis la grande réussite de ce texte. Son apparente rigidité et en même temps sa grande faiblesse complice sont tout à fait cohérentes. Elle ne veut pas voir et elle laisse faire, parce que cette situation est profondément injuste ( pourquoi l’amour engendrerait-il le malheur ? ), et qu’elle a elle-même assez de chagrin pour n’avoir plus trop de compassion disponible. C’est très bien vu, et cela questionne le lecteur. Quand en lisant un texte on se demande « qu’est-ce que j’aurais fait à sa place ? », c’est gagné pour l’auteur !
Le récit est habilement mené, attirant d’abord la pitié envers cet enfant séquestré, pour basculer ensuite dans l’horreur quand le tableau se précise. La trouvaille des oiseaux empaillés sonne juste, et le contexte d’Halloween est bien exploité. Le jeu de mots du titre est aussi cruel qu’incontestable. Et j’ai bien aimé aussi « le vieux voleur » pour désigner le temps.



Bricoles :
- Quelques problèmes de concordance des temps. Le 1° paragraphe commence au présent et se finit à l’imparfait. Ce serait justifié si c’était écrit après la mort de la mère, mais cette hypothèse ne colle pas avec les paragraphes suivants. « parce que cela me rappelait » : cela me rappelle ( je dis floral à bon escient) ; « d’une petite voix flûtée, elle me demanda... Maman regarda... » : elle m’a demandé... Maman a regardé... ; « je dus rentrer » : j’ai dû ; « j’emportai » : j’ai emporté.
- J’ai fais ce qu’elle m’a dit : fait
- Un roman de cap et d’épée : cape
- Agenouillé près du seau : agenouillée
- Quand je touchais les barreaux : touchai
- Comme ce qui réveillait sous les draps : se ?


Pourquoi la mère enlève-t-elle la couverture des livres? Est-ce pour signifier que l’apparence extérieure n’a pas d’importance au regard du contenu ?
Tu as presque respecté la consigne... A part le mot « sang » qui apparaît une fois (« c’était mon sang »
Est-ce qu’il y a un lien entre l’envie de voler et le vol des coeurs ? ( à part le double sens...)
Pourquoi tue-t-il sa mère ? Est-ce parce qu’il pense qu’elle ne le laissera pas partir, ou pour lui éviter de souffrir encore ?
C’est un récit prenant, où le désir s’acharne à persister (parce que pour paraphraser Dolto, tant qu’on n’est pas mort on est vivant) au plus profond de la misère humaine. Et c’est peut-être le plus extraordinaire de cette histoire, c’est qu’ici, le désespoir n’existe pas !
Narwa Roquen, questionnée


  
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