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De : Narwa Roquen Date : Jeudi 14 avril 2011 à 23:33:40 | ||
Effectivement, pour l’avoir éprouvé moi-même, le discours indirect est difficile à tenir sur la distance... Mais tu as eu la gentillesse de t’y essayer, et comme je n’ai pas pu faire mieux... L’amour et la mort s’entremêlent une fois de plus sur fond d’heroic fantasy. Ce pourrait être une légende d’antan, une légende tellement ancienne qu’on aurait oublié le nom de tous les personnages. Dans ce contexte le titre me choque un peu. Mais le récit est bien mené, le rêve et la réalité se confondent dans la brume du crépuscule, encore que le mot rêve ne convienne pas au voyage de l’esprit. Si on voulait à tout prix mettre une étiquette, il faudrait créer la catégorie fantastic heroic fantasy... Qu’importe. L’intrigue est séduisante, la forêt maléfique nous fait frissonner, la barbarie des humains (des deux camps) nous horrifie, et le héros réussit à gagner notre sympathie. La fin est délicieusement romantique... et la bande son m'a beaucoup plu. Carpe diem... Mais j’ai plein de questions ! - pourquoi le héros pourrait-il être reconnu fils du roi ? Est-ce un bâtard ou la femme qu’il a enlevée était-elle une princesse ? - pourquoi a-t-elle été tuée ? - n’était-ce pas imprudent de la part du héros de retourner au château après y avoir enlevé sa compagne ? - que doit-il encore aller faire au château et qui peut attendre ? Bricoles : -faute de frappe au début : IIl - Le frottement du métal contre du métal : contre le - Qu’il avait fait s’abattre sur leurs têtes / déchaîné sur leurs têtes : expressions trop semblables - Herbes sous-marines : dans une rivière ? - ils avaient réparé de leur vie le tort : tu n’as pas voulu répéter « payé » mais est-ce vraiment une réparation ? - le paragraphe « il gravit une éminence herbeuse » m’a donné la migraine. Passé simple, imparfait, conditionnel, futur, passé composé... Ou bien tu trouves une astuce pour passer au présent, et tu peux laisser le futur et le passé composé. Sinon il ne faut laisser que du conditionnel, et remplacer le passé composé par le plus-que-parfait. Par ailleurs « ils se croyaient invulnérables » concerne les hommes du roi, mais le substantif le plus proche est « ses bourreaux » qui représente les ennemis. Pitié pour le cerveau du lecteur moyen ! - ricané, ricaner : OK, tu insistes. Mais « les hauts seigneurs ricanaient encore », ça, c’est une répétition - la grimace de offusquée : faute de frappe - qu’il meurt donc : meure - il voulait libéré son coeur : libérer - qu’il ne voulait pas briser pour tous les trésors : qu’il n’aurait pas voulu C’est une histoire cruelle et triste, où seule la mort apporte le bonheur. Quand je pense à ma propre participation, je me dis que ça devait flotter dans l’inconscient collectif... Narwa Roquen,comptable, plombière, jardinière, cuisinière, cavalière, dresseuse de chiens, commentatrice... et éleveuse de ratons laveurs! Ce message a été lu 7408 fois | ||
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