| ||
De : Narwa Roquen Date : Vendredi 4 avril 2008 à 16:55:51 | ||
On retrouve la même petite musique que dans la première partie. Cette histoire est vraiment fascinante et attachante. Tu as trouvé le langage juste pour susciter l’émotion, sans emphase ni fioriture, mais avec beaucoup d’empathie. Tu ne peux pas t’arrêter là ! Prends ton temps, cette histoire est trop belle pour être bâclée ou laissée en plan. Ecris aussi longtemps que tu le sens, et ensuite publie l’ensemble en Participation libre, ou bien dans un prochain Concours si le thème s’y prête. Et je te prédis un franc succès ! Dans le détail, maintenant. D’abord sur le fond ; tu ne peux pas faire l’économie du contexte – pays, ou planète, époque. Même si tu ne donnes pas beaucoup de détails, et si dans le fond ça ne change rien à l’histoire, le lecteur a besoin de savoir que dans ta tête tout est clair et que tu sais de quoi tu parles. Je sais, c’est contraignant. Mais le jeu en vaut la chandelle. L’agencement du texte est bien construit. Tu reprends l’alternance du texte précédent, parents, médecins, Entité, tout en faisant évoluer l’intrigue. Les caractères des parents sont bien différenciés. Je pense qu’il faudrait maintenant t’affranchir de la consigne de la WA et faire apparaître Kaëlin. La réunion médicale, qui occupe la place centrale, est bien décrite. Là, le lecteur est content. Il sent que tu t’es bien documentée, que ton histoire, même fantastique, tient la route. Puis on repart dans l’éthéré, le fantastique, le poétique, avec une autre réalité, celle de Vö. Là aussi, par delà le vocabulaire choisi et très bien adapté, l’évolution est palpable. Ce sont d’abord des sensations, puis l’Entité se complète d’une volonté (« elle ne veut pas ». Le lecteur la voit sous ses yeux prendre consistance, et finalement, après avoir joué avec son nom, dire « Je ». « Je suis un Tout depuis qu’il m’a nommée ». Oui oui oui oui ! Sur la forme : - « on se fiche des médecins » me gêne un peu. « Au diable les médecins », ou « parlons-en, des médecins »... - Une répétition « on ne pourra pas l’aider tant qu’on ne pourra pas... » - « il a toujours été différent des autres enfants, à l’écart ». « A l’écart » est un peu bref pour dire ce que tu veux dire. - « est-on sûrs » : « on » est suivi d’un verbe au singulier, même quand il désigne un pluriel. J’en suis la première choquée, mais c’est comme ça. - « à guérir une tumeur aussi avancé » : -ée, bien sûr - 2 fautes de frappe : « vérouillé » (verrouillé, écrit correctement plus bas), et « exprimer », où tes doigts ont fait des noeuds... Le titre me pose également un petit problème. Les parents sont seuls avec leurs interrogations, les médecins seuls avec leur diagnostic, Këalin et Vô seuls à se comprendre...Mais c’est un faux débat, puisque tu trouveras un titre définitif pour l’ensemble de l’oeuvre quand tu l’auras finie... Narwa Roquen, toujours sous le charme... Ce message a été lu 5998 fois | ||
Réponses à ce message : |
4 Eh oui, satané contexte...! - Elemmirë (Sam 5 avr 2008 à 10:43) |