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De : Maedhros ![]() Date : Mercredi 13 juin 2007 à 19:40:23 | ||
En fait, l'histoire se base librement sur plusieurs éléments cliniques : a) il s'agit effectivement d'un schizophrène, mais de la forme la plus grave, le schizophrène paranoïde. En quelques mots, le malade est victime d' hallucinations visuelles très fréquentes. Elles ont quelquefois un aspect onirique rappelant l’onirisme toxique : lueurs et projections colorées, visions d’ombres et de fantômes, de mains ou de têtes grimaçantes, de visions cinématographiques : hallucinations macabres (souterrains pleins de cadavres) ou symboliques . Bref, un joyeux drille! b) il a un lourd passé criminel, de type serial killer avec une monomanie sur la gente féminine ( impossibilité à être aimé?) c) capturé, il est déclaré irresponsable pénal, car en France, l'article 122-1 du code pénal énonce : « N'est pas pénalement responsable la personne qui était atteinte, au moment des faits, d'un trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes. » Par conséquent, les personnes déclarées irresponsables en raison de troubles mentaux font l'objet, selon le stade auquel l'irresponsabilité est constatée, soit d'un non-lieu de la part du juge d'instruction, soit d'une décision d'acquittement ou de relaxe prononcée par la juridiction pénale. Il peut même arriver que le parquet renonce à engager des poursuites contre un délinquant dont l'irresponsabilité ne fait a priori aucun doute et classe sans suite les procès-verbaux d'infraction. Lorsque la déclaration d'irresponsabilité concerne une personne susceptible d'être dangereuse pour la collectivité, une mesure d'internement peut être prise à l'issue d'une procédure purement administrative. Dans ce cas, le code de la santé publique oblige en effet les autorités judiciaires à aviser le préfet, qui doit prendre « sans délai toute mesure utile ». Le préfet peut par exemple décider une hospitalisation d'office, tout comme il le ferait pour un malade mental n'ayant commis aucune infraction, car il n'est pas lié par la décision judiciaire ayant conclu à l'irresponsabilité pénale. D'où la sentence (internement ad vitam eternam) et l'absence de condamnation! d) le serial killer, déjà schizo parano, est affligé (repentir inconscient, remords, auto-flagellation?) enfin d'une crise aigue de catatonie. dont les caractéristiques sont : • Négativisme : Cela peut comprendre,un refus du regard, un mutisme, une anorexie, un apragmatisme total. ( Langage oral expressif suspendu ou mutisme). • Catalepsie et conservation des attitudes. • Hypertonie et contractures : le patient garde les attitudes imposées par autrui même lorsqu'elles sont inconfortables • Aspontanéité, inertie motrice, perte du mouvement Et sous la forme d'hébéphréno-catatonie : le malade est victime en outre de la dissociation des fonctions psychiques, une perte de l’unité de la personnalité et une rupture du contact avec la réalité ![]() L'imagination a fait le reste! Bon, après ce moment de légèreté et de grâce, vous reprendrez bien un peu de Nutella? M non, pas sur la tête! Ce message a été lu 7703 fois | ||
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