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 4202 - L'affaire du forgeron. Voir la page du message 
De : Lairello atan  Ecrire à Lairello atan
Date : Samedi 22 novembre 2003 à 11:45:32
Dans une vallée perdue derrière un rideau de montagnes, Jean-Michel le forgeron battait le fer. Il n’entendit pas les bruits de pas derrière lui, et fut surpris quand de bras l’enserrèrent à la taille. Par réflexe, il se retourna et assena un coup de masse à son assaillant avant de se rendre compte qu’il s’agissait de son fils.

Pendant ce temps, à quelques années lumières dans une galaxie lointaine très lointaine blablabla, le docteur Ross fixait le visage d’Onirian d’un air perplexe. En effet, ce visage faisait bouger ses lèvres pour sussurer des formules relatives à la mécanique des fluides. Shev avait mis son slip sur la tête. Bien sûr c’était un slip pro-model de Ja Rule. Il sautait sur son lit en jonglant avec des AK-47 (chargés bien sûr, sinon c’est pas drôle.) Les nains avaient cousu les lèvres d’Elbereth. Ces derniers avaient remarqué que les phrases de l’agent étaient tellement longues zet tarabiscotées qu’elles froissaient le tissu de l’espace temps, causant des dégradations irrémédiables sur le continuum du programme télé. Et tout le monde sait que les nains sont friands de télévision, puisqu’ils n’ont pas de fenêtres.

Dans le grenier des locaux du FBI, Lairello, accompagné de son serviteur bossu (qu’il avait sorti de sa poche) s’adonnaient aux joies de la couture, de la soudure, et de l’alchimie. Les voltmètres qui entouraient le corps inerte et décapité de l’autruche faisaient bouger leurs aiguilles (ou defiler les chiffres, pour les voltmètres numérique, ouais c’est tellement mieux avec les chiffres...) Le bossu, qui s’appellait Sahoumet, se dirigea en clopinant vers Lairello.
« Les potions sont prêêêêtes maîîîîître ! Dit-il d’une voix qui faisaient penser à un ballon qu’on dégonfle en pinçant la valve. Le serviteur posa des fioles contenant des liquides de couleurs différentes, pour entretenir le cliché, sur la table d’opération. Après avoir terminé de souder deux morceaux de métal, dont on ne connaissait pas l’utilité ni la forme à cause d’un putain de gros plan qui était censé faire durer le suspens, Lairello se mit un doigt dans la bouche et le tendit vers le ciel.
-Nous sommes dans les temps, nous approchons de la deadline, selon mon organizer. Sahoumet, enclenche les électrolyses, veux-tu ?
-Ouiiii maîîîître. » Dit le bossu avant de se diriger vers un levier qu’il baissa, occasionnant un bourdonnement puis quelques étincelles. Le vent dehors soufflait de plus belle. De ce point de vue, on voyait Lairello de dos verser le contenu des fioles, où ? On sait pas, puisqu’il nous le cache. Le détective ajusta le col de sa blouse blanche, et referma le grimoire qui était posé à côté du cadavre. Il tourna une manivelle qui fit monter la table jusqu'à un grand velux ouvert, malgré le temps orageux. La foudre frappa le corps de Moukarique, qui était connecté aux électrolyses. On était face à un feu d’effets spéciaux de chez Drimouorxe. Lairello, dont le corps n’était plus qu’une ombre se découpant dans la lumière blanche stroboscopique, leva les bras aux ciels en riant de plus en plus fort. Lorsqu’il redescendit la table, il se trouva face à face avec ce qui ressemblait à un gros poulet rôti, sauf qu’il avait un long cou métallique où était juché une tête gallinéomorphique (ndla : ouh qué dé néologisme aquero). « Bon retour parmi les vivants, Mecha-Moukarique ! Hurla Lairello.
La lumière du grenier s’alluma, lui enlevant tout aspect de laboratoire d’un savant fou.
-C’est quoi ce bordel ? Demanda Melophage.
-Euh... Je réparais Moukarique...
-Ouais, ben moins fort s’il te plait. Tu couvres les cris de mes victimes avec tes conneries...
-Ah ok... De toutes façons, j’ai fini là... »

Quelque part dans un lieu où seul votre cher narrateur peut apparement s’aventurer.

Lomega pesta contre lui même. Il était enfermé dans une pièce avec des dorures sur les murs, et il y avait même une commode comme dans Gladiator. Il était couché sur un lit avec des rideaux et tout. Il ne supportait pas tout ça, et apprement l’Entité le savait. Il voulait apprement le torturer. Lomega se leva et alla toquer à la porte. Un frère Tagada lui ouvrit.
Lomega le frappa dans le plus pur style des Grands Méchants. Il ricana, mais fut vite stoppé, quand il leva les yeux. Pour la première fois, il montrait ouvertement qu’il avait peur.

De retour aux locaux du FBI.

Dans la salle de réunion, tout le personnel était reuni. Fladnag présidait la scéance, comme personne n’avait encore été nommé chef. Tout le monde parlait en même temps, ce qui fait qu’on ne peut rien retranscrire ici. Nounou Ogg leva les bras les paumes face à ses interlocuteurs et hurla à tout le monde de se calmer. Un silence pesant s’installa dans la salle.
« Nous pouvons commencer. » déclara Fladnag. Tout le monde se réunit et plaça son pied droit au centre du cercle de personnes. Fladnag se baissa et entama la cérémonie de désignation par la très célèbre formule « Une alumetteuh qui prend feu pisssheu. » Le Hasard, qui était un grand ami des alumettes, designa Menelon. Le egam leva la tête avec un sourire lui tranchant le visage d’une oreille à l’autre et montra le melon elfique du doigt. « C’est toi le chat ! » Tous les agents s’enfuirent laissant le fruit avec sa lèvre inferieure qui sortait et les sourcils froncés comme un survivant de l’enfer. Selon lui, « c’était toujours lui que c’était le chat. »

La police avait arrêté Jean-Michel. Il allait passer en jugement devant la Cours de Récré pour homicide involontaire.

Menelon tira dans le dos de Sugirva et déclara d’un ton triomphant « C’est toi le chat. » Sugirva se frotta entre les deux omoplates pour montrait qu’il avait mal. Il lança sa hache sur le melon qui s’insurgea « Eh, t’as pas le droit de toucher ton père ! » Le sombre quelquechose ramassa sa hache et courut dans les couloirs sur un destrier imaginaire. Il aperçut une cible idéale, puis lança une nouvelle fois son arme sur la femme de ménage. Cette dernière jura avant de monter sur son chariot et montrer ses talents de skater. Elle déboula dans le bloc opératoire et se jeta sur l’infirmière Parker. Elle pleura, et s’approcha sans véritable conviction vers le docteur Ross qui monta sur la table d’opération « Tu peux pas, je suis perché. » L’infirmière émit un son comme un ballon qui se dégonfle « Pff » avant de sortir du bloc. Ross baissa les yeux et enleva le pied du corps ouvert de son patient. « Oh desolé, l’ami. » La partie dura en tout et pour tout trois jours, date à laquelle était prévue la réunion pour décider du plan « Sauver le chef Lomega. »


Un passant.


  
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2 Soudain Perceval Menti - z653z (Lun 19 jan 2004 à 10:32)


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