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 La selle de la vie Voir la page du message Afficher le message parent
De : Maedhros  Ecrire à Maedhros
Date : Samedi 15 avril 2017 à 18:37:26
Tout ce poème est voilé dans une atmosphère douce-amère, pas crépusculaire non, plutôt baignée dans un contre-jour tamisé. C'est un voyage harassant. Le jour est derrière, la nuit devant. Les cavaliers poursuivent un but qu'eux seuls connaissent. Ils fuient. Ils ne sont pas humains, semble-t-il et la terre qu'ils parcourent au galop ne met plus leurs existences au milieu, n'est-ce pas?

Une sorte de mélancolie fataliste s'est emparée du cavalier, qu'on devine jeune et fougueux tandis que la cavalière, expérimentée et sage, lui prodigue son conseil. A cette cavalière-là, on prêterait volontiers des pouvoirs secrets. La vie est toujours là et elle offre tant d'inépuisables possibilités qu'il serait fou ou vaniteux de ne pas les saisir. Le temps est son destrier et celui qui la regarde passer est condamné à regarder passer sa vie sans la vivre.

La consigne est respectée bien sûr :

Sur le fond : avec le parallélisme du cours de la vie et du voyage, qui partagent péripéties, points hauts et points bas et leur crépuscule qui emplit de ténèbres à la fois les yeux et les paysages. Mais jusque là, défense de mettre pied à terre et pleurer sur son sort. Carpe diem (quam minimum credula postero). Horace avait tout compris. Ecoutons-le et pas seulement dans les cours de latin ou pour faire savant dans une conversation de salon.

Sur la forme : des alexandrins pour l'essentiel et des rimes parfaitement embrassées.

Au rayon des bricoles:
- Comme un boulet. Mais secoue-toi, respire! : je n'ai compté que dix pieds.
- Demain... Mais qui t'a certifié qu'il y aurait un "demain"? : j'en compte 15
- Il y a toujours un arbre et un oiseau qui chante : j'en compte 13
- J'ai relevé une paire de rime juste suffisante, dans la première strophe : "Près - Protéger",

M


  
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