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 WA, exercice n°153 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Dimanche 4 decembre 2016 à 21:14:53
Nous l'avons déjà fait, dans la n°34. Ce n'est pas que je manque d'idées, mais je souhaiterais vous faire travailler encore sur le rythme de vos phrases. Donc...
vous allez écrire un poème en prose. Pas de rimes, pas de thème, pas de genre imposé. Mais un texte, épuisant à écrire, où vous soupèserez chaque mot, chaque virgule, chaque point, en vous demandant : "Est-ce poétique?"
Il va falloir embarquer le lecteur. Que chaque mot soit essentiel, chaque phrase indispensable, chaque sonorité étudiée pour être musicale. Pas question qu'on puisse vous lire en diagonale!
Ah et puis... pour corser un peu l'affaire, vous renoncerez aux adverbes en -ment. Je vous autorise, dans ma grande bonté, les "loin", "encore" et autres "parfois". Mais pas question de "vraiment", "absolument", "terriblement" etc...
Vous avez le temps. Le temps de faire vos courses de Noël, de passer ( bon gré mal gré les fêtes de fin d'année, et de vous en remettre. La limite est fixée au jeudi 13 janvier 2017.
Dès que ce fichu solstice d'hiver sera passé, les jours rallongeront, et nous irons vers le printemps, la lumière et l'espoir. Il faut juste tenir encore un peu.
Petrouchka, ne pleure pas, ton petit chat reviendra...
Narwa Roquen, en zone de turbulences


  
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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2017-01-15 22:06:30 

 WA, exercice n°153, participationDétails
Jeannot sur le pont dans la nuit


Jeannot s'en allait donc, tout seul au clair de lune, serrant contre son coeur un si joli bouquet. Sauvages, voyez-vous, sauvages étaient les fleurs, cueillies avec amour sur le flanc de colline, pour Elle qu'il aimait, pour Elle qui l'aimait. Le village en riait, Nine la blonde et Nano le brun, si pareils en leurs sourires et si semblables dans leurs yeux que s'ils n'avaient été amants ils eussent pu être jumeaux... Qui peut presser le pas d'un homme mieux que la hâte d'aimer ?
Sur le pont, au milieu, noire était la silhouette. Claire la lune, ronde la lune faisait scintiller une lame à son flanc. Une faux... Noire la robe aux longs plis distingués, noire la haute stature immobile dans la froide lueur de la lune d'été.
Demi-tour ! Demi-tour ! Ne t'y risque pas ! C'est la Mort qui t'attend, amoureux imprudent ! Demi-tour, demi-tour, Elle t'attend vivant, tu la verras demain, est-ce que c'est important ? Si tu mourais ce soir... Plus jamais, plus jamais... Ses cheveux ondoyants, sa grâce, sa douceur, son souffle sur tes cils, sa main, ses seins, son coeur...
Mais Jeannot lui avait promis. Elle attendait.
"Bonsoir", salua-t-il d'une voix un peu tiède. "Bonsoir... Puis-je passer ?
- Passer, ah oui, sans doute...
- Je veux dire...
- Passer, oui, trépasser, pourquoi pas. Es-tu prêt ?
- Je voudrais bien pourtant, voyez-vous... Elle attend.
- Moi aussi je t'attends, viens-t-en donc. Je suis prête.
- Vous êtes... effrayante. Ma Nine est plus jolie.
- Mais c'est l'éternité que je t'offre en échange.
- Hum... Mais je ne suis pas sûr que j'en aie bien envie. Ce que j'ai me va bien, ici et maintenant. Est-ce que vous avez déjà aimé quelqu'un ?
- Aimé ! Quelle question ! Je suis la Mort, que diable !
- Laissez, si vous voulez, le Malin où il est. Aimé, comprenez-vous ? Senti, au fond du coeur, le matin se lever. La vie qui bat et chante, la joie qui vous emporte, être prêt à donner tout ce qui est de soi et accepter de tout recevoir à la fois, être fort, être faible, se perdre pour se retrouver enfin magique et un... Est-ce que vous avez jamais aimé quelqu'un?"
La Robe se troubla, le vent la fit frémir.
"Assieds-toi près de moi. Il semble qu'il y ait des choses que j'ignore. Parle-moi. J'avais toujours pensé que vous étiez stupides, humains de vanité et de stupre confits. Qui t'a appris ces mots que je ne saurais dire ?
- Appris, non. Je le vis, dans ma chair et dans mon sang. Je vais te raconter quel bonheur est le mien. Après... Mais rapproche-toi un peu, je t'en conjure. Ces choses-là ne peuvent qu'être murmurées...
Quand elle me regarde, alors, tout est possible. Il n'est point de héros que je n'égalerais ! Qu'importent les armées, les monstres, les montagnes ! J'ai toutes les vaillances et toutes les fiertés... Et pourtant... quand je lui tends la main, je suis un mendiant nu. Quand son souffle sucré vient embraser mes lèvres, je m'enivre de ce parfum de paradis, et plus elle m'en donne et plus j'en veux encor. En moi monte le feu d'un torrent en tempête, et il emporte tout – raison, sommeil, pensées... Je la veux, je la veux, dussè-je y perdre l'âme... Je me donne à son bon plaisir et quand elle me reçoit en même temps elle donne ! Union de l'impatience et de l'éternité... Quelle magie peut être plus puissante ? Sa tête sur mon coeur, je suis le roi du monde et l'esclave soumis. Ma main flâne épuisée sur la réassurance, ce sein rond et tendu, ma terre, mon espoir, et de là sur sa cuisse humide et odorante, parfums d'automne mûr, promesse de printemps... Que demander de plus ? Ni l'or, ni les diamants, les chevaux, les récoltes... Elle est tout ce qui fait que je peux être bon, toujours meilleur pour qu'elle continue à sourire. Je peux porter un veau. Mais quand elle se lève, c'est l'aube et le soleil et la vie et le jour, et je suis un enfant émerveillé d'amour...
- D'amour..." rêve la Mort en caressant les fleurs.
- Tout ce que je voudrais, c'est vivre à ses côtés. Trimer jusqu'à la nuit pour qu'elle soit contente d'avoir assez de grain au grenier pour l'hiver. Elever nos enfants, voir en eux son visage, ces petites manies qui me chavirent tant ... Vieillir, si elle est là, porte le nom de chance. Attends encore un peu, veux-tu ? Quand nos corps épuisés, douloureux et tordus ne seront plus que les carcasses de nos rêves, nous partirons ensemble ; et si tu sais chanter, nous viendrons sur ce pont pour danser avec toi..."
Une averse salée sur le visage pâle. Son regard sur les fleurs.
"Prends-les. Elle te les donne. Merci. Nous reviendrons."
Jeannot fredonne un air qui parle de toujours. La Mort lève les yeux vers la lune et sourit.
"Aimer... Et pourquoi pas ? Je crois que je saurai..."
Narwa Roquen,en hiver

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2017-03-28 08:38:58 

  WA - Participation exercice n°153Détails
RETOUR EN EXIL


La bande-son

Dans la lumière naissante du petit matin se dessine une silhouette solitaire. Un grand manteau dissimule ses formes. Un profond capuchon est rabattu sur son visage. Se confondant avec les rocailles du paysage lunaire qui l’entoure, elle semble glisser sans effort au-dessus d’un chemin qu’elle seule reconnaît. Toute la nuit, elle a suivi une étoile amie qui a brillé comme un phare dans le ciel. Toute la nuit, elle a marché vers un passé douloureux. Chaque pas lui a coûté mais chaque pas a allégé le poids sur son coeur. Plusieurs fois, elle s’est arrêtée, désorientée. Plusieurs fois, elle a failli renoncer, doutant de sa capacité à affronter ce qui l’attend devant. Mais sa foi demeure inébranlable. Il faut qu’elle aille jusqu’au bout du chemin, quitte à se mettre en danger.

Au sommet de la dernière colline, alors que le seigneur du jour embrasse les crêtes couronnées d’argent dans le lointain, elle découvre la vaste plaine en contrebas. Cette étendue morne et silencieuse est le but de son voyage. Aucune forme de vie n’y est perceptible. Tout semble pétrifié, comme en dehors du temps. L’herbe y est rare et sèche. Quelques buissons squelettiques hérissent les flancs d’une ronde de tertres désolés qui se dressent en son centre.

Un rayon de soleil indiscret arrache un éclair mordoré à une boucle de cheveux rebelle. Dans le ciel déserté de tout nuage, un oiseau de proie, invisible, jette un cri strident, réveillant des échos menaçants. Que voit-il, là-haut, qui mérite son avertissement ? Intrigué, le personnage énigmatique lève la tête dans sa direction. La capuche retombe en arrière, libérant une opulente chevelure cuivrée qui encadre l’ovale d’un visage féminin.

Elle est venue de très loin pour solder le passé. Elle a franchi à nouveau la mer insondable et les abysses qui séparent les mondes. Elle est revenue parce qu’elle le voyait partout. Dans son dos, quand elle se tenait devant le miroir. Dans la foule, quand elle traversait l’esplanade menant aux palais des Puissances. Elle distinguait toujours un trait qui le rappelait à elle, un mouvement du corps qui n’appartenait qu’à lui, son rire qui s’élevait derrière elle, sa voix qui murmurait à son oreille. Il hantait son sommeil toutes les nuits. Il ne lui faisait pourtant aucun reproche. Il se contentait de suivre le bateau qui l’éloignait de lui. Il se tenait parmi les pins, sur la colline dominant le port, ne la quittant pas du regard.

Même quand la terre avait disparu derrière l’horizon, elle avait ressenti encore sa présence près d’elle Puis la distance avait distendu peu à peu ce lien impalpable jusqu'à le dissoudre quand la caravelle avait emprunté la route qui ne figurait sur aucune carte. Elle rentrait chez elle. Il ne restait plus rien à défendre ou à revendiquer sur cette terre qui n'appartenait plus à son peuple. Elle rentrait chez elle. Lui, non. Cette terre était sa terre. Sous cette terre gisaient nombre de ses frères. Il lui avait demandé de rester, au nom de ce qui les avait réunis. Elle n’avait pas répondu. Les grands vaisseaux aux voiles blanches avaient emporté dans leurs flancs les survivants harassés de ces âges de fer et de sang. Elle s’était attardée longtemps sur le gaillard de l’un d’eux, regardant vers l’orient.

Elle avait cru que les chants et les danses sous les étoiles, les guirlandes de fleurs et les fontaines enchantées guériraient la nostalgie qui s’était emparée d’elle peu après son retour. Au début, elle avait hésité à comprendre. Puis elle n’avait pu réfuter l’évidence. Elle pensait à lui et chacune de ses pensées avait construit un reflet de plus en plus consistant. Bientôt, son fantôme avait attaché ses pas aux siens. Bientôt, son fantôme avait investi ses jours et ses nuits, travestissant de gris la glorieuse lumière des arbres jumeaux.

Un jour, un messager vint s’agenouiller devant le conseil des Puissances, porteur de funestes nouvelles. Une grande bataille avait eu lieu, plusieurs lunes en arrière, sur la terre qu’elle avait désertée, opposant les armées innombrables d’un Roi Noir, avide de pouvoir et de conquête, aux Maisons restées fidèles aux suzerains de l’Ouest. Beaucoup de belles gens, les dernières de leur race, avaient pris part à cette guerre, respectant d’anciennes alliances. La confrontation décisive s’était déroulée sur la plaine où une bataille oubliée avait ruiné pour longtemps les espoirs d’une fière coalition. Les hommes du Roi Noir avaient défait leurs adversaires, les pourchassant sans pitié jusqu’au dernier. Ils avaient jeté leurs cadavres en tas et la terre avait recouvert les sinistres charniers.

Entendant ce terrible récit, elle avait tressailli d’horreur. Elle avait pressé le messager de questions. Il n’avait pu lui apporter le moindre réconfort. Il ignorait le sort de celui qu’elle lui avait décrit. Cet aveu l’avait plongée dans le plus grand désarroi. Deux jours plus tard, sa décision était prise.

Aujourd’hui, elle est là, hésitant à faire les derniers pas qui la mèneraient près des tumulus. Au-dessus de sa tête, l’oiseau de proie fait de grands cercles dans le ciel tandis qu’une ombre fluide et souple se faufile dans les éboulis qui jonchent le pied de la falaise. Une ombre grise aux yeux jaunes. La femme à la beauté intemporelle prend une profonde respiration puis s’engage à son tour sur le sentier escarpé qui descend vers la plaine.

Fermant les yeux, retenant son souffle, elle pose sa main sur le premier tertre funéraire. Le toucher enchanté réveille les fantômes de ceux qui gisent dessous, leurs bouches et leurs orbites suppliciées emplies de terre . Rappelés par le pouvoir d'une sorcière aux cheveux rouges, les spectres se pressent autour d’elle, implorant justice et miséricorde. Il n’est pas parmi eux. Non, il n’est pas parmi eux ! Le loup s’approche alors sans bruit, les faisant refluer vers les profondeurs obscures où leurs voix éplorées s’éteignent peu à peu.

A quatre reprises, elle répète le même rituel. A quatre reprises, il n'entend pas son appel. Il reste un dernier tertre. Une toute dernière épreuve. Comme elle s’en approche, l’oiseau de proie jette à nouveau un cri strident et disparaît dans l’orbe solaire qui s’élève dans le ciel. Le loup est invisible, lui aussi.

Elle étend le bras une dernière fois, mais elle suspend son geste quand le faucon, tombant comme une pierre, se juche au sommet du tumulus. Dans son bec, il tient une longue flèche empennée de vert. Une flèche qu’elle reconnaît aussitôt. Son coeur n’osant encore y croire, elle tourne son regard vers l’horizon où se découpe, dans le contre-jour, une haute silhouette. Le loup marche à son côté

M

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2017-11-17 13:40:16 

 WA n° 153 : Maedhros Détails
Le style est joli mais je n'ai pas vraiment, à part dans certaines phrases, eu l'impression de lire de la poésie en prose. C'est peut-être moi qui fais erreur, comme je ne sais pas très bien ce que c'est. Je m'attendais à une rythmique forte... je ne sais pas..
S'agirait-il d'une elfe qui revient en Terre du milieu pour retrouver son humain ? Pourquoi croit-elle qu'il est enterré là ? C'est le lieu de la bataille ?
Une sorcière, un loup, la Terre du milieu... manque une jument et ce pourrait être Narwa...

Est', et sinon tu as vu Blade runner 2049 ?

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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2017-11-18 00:00:22 

 Merci pour ta lecture... Détails
Ah, la poésie en prose, c'est comme un pâté en croûte... On n'est jamais sûr de ce qu'on va trouver après le feuilleté. Mais je te remercierai jamais assez de prendre le temps de commenter les textes de la WA. Effectivement, elle revient sur les lieux de la bataille où les derniers Elfes restés en terre du Milieu ont combattu aux côtés des hommes fidèles. Pour aller plus loin, cette histoire renvoie à une précédente WA (n°54-A).

Enfin, bien sûr que j'ai été voir Blade Runner 2049. Et je n'ai pas été déçu. Même si le côté renfrogné meugnon de Gosling n'est pas trop ma tasse de thé, je dois reconnaître que l'histoire se tient et tient la route. Gros travail sur la photo et la musique. Mais le bémol, à mes yeux, est le twist final convenu et assez téléphoné. Mais il fallait bien qu'il existe la possibilité d'une suite.

M

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2017-11-21 16:50:44 

 Like tears in rainDétails
Mais de rien ! Bon, parfois, j'avoue que je ne mets pas grand chose de constructif comme commentaire...

Attention, quelques spoilers sur Blade runner 2049 !!!

Je n'ai pas été déçue non plus par Blade runner 2049, vu que je m'attendais à un massacre et qu'il n'a pas eu lieu, hihi !
J'ai aussi beaucoup aimé l'ambiance sonore (même si ça ne vaut pas Vangelis) et l'image. Il y a d'excellentes scènes, comme celle de Bautista au début, les allusions du lieutenant à K, Ana, le chien, Gaff...
Par contre, Wallace et Luv m'ont déçue. Difficile de passer après Tyrell et la perfection de Roy mais il y avait quand même quelque chose à faire, je pense. Je n'ai pas aimé non plus la scène du clone de Rachel et j'ai trouvé les scènes de Joi trop longues.
Je dois dire que j'ai été ravie du fan service, le summum étant atteint par Gaff avec son origami bien choisi.
On ressent tout l'amour et la vénération du réalisateur pour l’oeuvre originale (à travers les quelques notes des thèmes musicaux, toutes les citations visuelles...) et ce ne peut être qu'une bonne chose. Trop de réalisateurs s'attaquent à des oeuvres qu'ils ne connaissent ou n'aiment pas.
Le film trouve sa propre identité, orangé quand le premier était plutôt bleu, plus froid aussi. Il prend le temps de poser des ambiances.
Même si on ne détrônera pas de sitôt Blade runner dans mes 10 films préférés, cette suite était une bonne surprise pour moi.

Est', en mode tout mou.

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2017-11-27 17:18:36 

 WA n° 153 : NarwaDétails
Dès la première phrase, c'est quasiment un alexandrin ! La rythmique est superbe de bout en bout ! C'est encore meilleur lu à voix haute ! Magnifique, vraiment.
Amusant comme le "narrateur" s'adresse tantôt à nous, tantôt à Jeannot.
Il y a vraiment de très belles phrases dans ce texte, comme "Vieillir, si elle est là, porte le nom de chance.".
Comme on peut s'y attendre quand on a lu Pratchett, la mort a le sens de l'humour : "Passer, ah oui, sans doute...".
J'ai relevé quelques figures de style aussi, comme "La Robe se troubla". Bien joué !
C'est un très beau texte, fluide comme une chanson, élégant comme un poème.

Bricole :
Y a un petit truc à clarifier, je pense, sur "Prends-les. Elle te les donne." On n'est pas sûr de qui prend la parole. Cela se déduit évidemment mais cela perturbe un peu la parfaite fluidité du texte.

Est', un saumon, qui remonte le cours du net...

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