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 Commentaire Estellanara, WA n° 145 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Dimanche 2 octobre 2016 à 16:08:08
En préambule, je m’élève fortement contre la phrase de Kierkegaard. Outre que je m’inscris en faux, la situation de la femme dépendant de la société où elle vit et non de sa seule constitution féminine, je trouve sa formulation perverse puisqu’elle ne laisse aucune place à la controverse ! Je vais t’en envoyer un autre, d’aphorisme, mon cher K. , et en forme de question par souci de cohérence : un philosophe qui a des certitudes est-il encore un philosophe ?

Mais revenons au texte, caricature d’un monde machiste et ultraviolent. L’ultraviolence est aussi dans l’écriture, elle en est le fil conducteur. Quotidienne, psychologique autant que physique, justifiée par une idéologie totalitaire et élitiste, ou ponctuellement paroxystique dans le sang, les bombes et les morts, elle en est presque étouffante. Tu décris avec une profusion de détails l’implacable conditionnement auquel sont soumises les femmes, tellement parfait qu’elles en arrivent à se croire heureuses de leur sort. Ce qui renvoie à l’éternelle question : qu’est-ce que le bonheur ?
J’ai une autre question : y a –t-il des pauvres sur ta planète, ou ont-ils tous été remplacés par des robots ? Et s’il y a des pauvres, comment vivent leurs femmes ?
Et encore une : vu le niveau de technologie et l’existence (bien trouvée) de bulles de stase, comment se fait-il que les femmes meurent en couches ?

Dans ce contexte délétère, c’est avec cohérence que tu traces le cheminement de l’héroïne ; au fil des ans elle découvre le sort qui lui est promis, résiste, finit par céder pour sortir de l’isolement, tout en gardant dans sa tête un petit coin d’espoir lucide, qui, à la faveur d’une conjoncture favorable, la sauvera. C’est déjà en soi un happy end ! que personnellement je préfère à l’autre... Arrgghh... Jamais contente !Mais je te remercie de l’hommage.

Bricoles :
- J’ai ouïe dire : ouï

Je trouve que tu as bien respecté cette consigne, qui était quand même très difficile.
Le titre est bien trouvé, avec son petit clin d’oeil à Cendrillon, autre victime innocente d’un monde cruel.
Mention spéciale pour les précisions ( savoureuses) sur l’alimentation. C’est vrai que c’est une des pierres angulaires du récit, mais peu d’auteurs s’attardent (surtout dans la SF) sur ce que mangent leurs héros. C’est une des richesses de ce texte. Une autre en est le paradoxe entre l’évolution technologique et l’archaïsme des mentalités, qui donne envie de dire : tant de moyens pour si peu d’égalité, est-ce que ça vaut la peine ?
Heureusement, ton héroïne a été mal nommée, ou peut-être ce nom mal venu lui a –t-il donné la force de se battre...
Narwa Roquen, tout vient à point...


  
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4 Merci pour ta lecture ! - Estellanara (Mar 4 oct 2016 à 16:41)


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