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 WA, exercice n°150 Voir la page du message 
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Dimanche 4 septembre 2016 à 14:55:46
Pendant ce terrible été, j'ai relu "un pont sur l'infini", de Richard Bach ( l'auteur de Jonathan Livingston le goéland); c'est loin d'être son meilleur livre, mais un passage m'a interpellée. Il y est question d'un professeur de littérature qui répète à ses élèves " Ne racontez pas; montrez!". Je ne suis pas persuadée que cette injonction soit toujours de bon conseil. Chaque auteur a son style personnel, qui peut de plus varier en fonction de chaque histoire. Mais pour affiner mon opinion je me suis dit que ça serait intéressant d'aller y voir de plus près.
Donc... je vous propose de raconter un texte, dans le genre qui vous plaira ( et bien sûr, petits génies que vous êtes, vous avez déjà compris l'objet de la 151, mais nous en reparlerons plus tard, si vous le voulez bien).
Il s'agit donc d'un exercice technique, qui fera peut-être violence à votre penchant naturel...
Vous avez jusqu'au jeudi 6 octobre (mais vous savez que délai n'est que théorique...)
Affutez vos claviers, c'est reparti!
Narwa Roquen, c\'est la rentrée!


  
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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2017-03-17 15:52:00 

 WA 150 commentaire : Narwa Détails
La première partie de l'histoire est marquée par la mélancolie de la reine, clairement perceptible dès sa première réplique.
Son abattement imbibe le récit.
"Et si le sentiment d’impuissance met la jeunesse en rage, il conduit les vieillards au désespoir..." : c'est beau, ça.
Je sens que je commence à déprimer... C'est la mélancolie du marais de l'Histoire sans fin qui me gagne, hihi !
Haha, rien qu'avec l'ambiance, je sens dans ce froissement de feuilles mortes l'apparition d'une créature surnaturelle !
"sidéré comme un caillou et stupide comme une poule" : joli !
Amusant comme la reine qui cherchait dans les pavés dans la première scène une apparition miraculeuse va apparemment l'y trouver maintenant.
L'apparition du chat sous forme humaine a fait naître un grand sourire sur mes lèvres. J'adore les contes de fées.
Le dialogue de la querelle est bien mené et les répliques sonnent justes.
La vache ! Enfin, le cheval, je veux dire ! Impressionnant, l'animal, quand il intercepte la flèche !
La reine est vraiment une figure de bien jusqu'au-bout-iste ! Allant jusqu'à pardonner instantanément à son agresseur. J'avoue que j'ai du mal à adhérer à ce type de personnage manichéen.
Son argumentaire est réduit à sa plus simple expression mais, de toutes façons, le respect et l'obéissance qu'elle inspire semblent quasi magiques.

Estellanara, qui grignote, qui grignote...

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