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De : Scytale Date : Mercredi 21 fevrier 2001 à 16:53:07 | ||
certains auteurs engagés on écrit des trucs supers (je n'ai Aucun exemple en tête désolée >> et Tolkien ?.. Catho conservateur ? Déduction logique: Galadriel n'aime pas le seigneur des anneaux (c'est presque une anti-phrase) Bon, mis à part ces mesquineries, je dirais juste que: Je ne crois pas que les opinions politiques d'un auteur se retrouvent nécessairement dans ses oeuvres (sauf si c'est le but - avoué ou non - de l'oeuvre en question. La pensée et les convictions d'un auteurs sont distillée (à petite dose) dans le récit qui est, qu'on le veuille ou non, le reflet des pensées de l'auteur. Ainsi, même l'auteur qui se veut le plus objectif propagandera involontairement son idéologie dans ses textes. Doit-on s'en protéger ? Si la volonté de l'auteur est de promouvoir une idée ou un courant, il convient d'être prévenu (c'est quand même mieux de ne pas se faire manipuler non? d'être maître de ses idées ou de s'en rendre compte.. (exemple flagrant: Heinlein, finissant son roman pro-militariste par 'A la gloire éternelle de l'infanterie mobile'...) Sinon, cela fait partie intégrante de la narration et là, soit on passe complètement à côté (sans péjoratisme, je précise..) soit on apprécie tout simplement d'être confronté à une nouvelle opinion. (de toutes façons, un artiste sans opinion et sans idées n'a pas grand chose à dire, c'est donc une fatalité "Dans quelle mesure des idéaux politiques, religieux, philosophiques...peuvent se retrouver dans un récit qui s'inscrit dans un monde imaginaire?" >>pas de problème, la science fiction ou la fantasy ne sont que la transposition dans un autre contexte de notre quotidien (ou de celui de l'auteur) - mais c'est un autre problème.. Quant à Hubbart, je crois que la rédaction de ses romans de SF est antérieure à la création de la scientologie, mais si tel n'était pas le cas (et ça l'est peut-être d'ailleurs), il ne tenterais pas forcément de convertir son lectorat dans la mesure où, aux dernières nouvelles, il ne croit pas plus en la sciento que moi (et c'est pour dire).. c'est juste un gars qui a de l'imagination et qui sait s'en servir.. (c'est triste quand même..) Conclusion logique, il ne faut en aucun cas proscrire les artistes à l'existence ou au passé douteux, ou encore aux idéaux contestables car tout cela fait partie intégrante de leur singularité, de leur talent. Le fait qu'ils pensent ou vivent en marginaux ou tout simplement en gros cons (vous me passerez l'expression) peut encore rehausser la valeur de leur production.. et puis, pour finir simplement: c'est le résultat qui compte (aïe! ça gâche toutes mes belles réflexions nuancées..) Ce message a été lu 5064 fois | ||
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