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 Commentaire Maedhros, exercice n°122-II Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Mercredi 25 septembre 2013 à 23:07:57
Ainsi donc c’est le testament spirituel d’un père pour son fils inconnu. L’histoire se répète ; Raphaël ( le prénom angélique et pictural est bien choisi !) n’a pas connu son père, et son fils ne le connaîtra pas davantage. Ces lignes sont le seul lien que peut donner le père pour faire rentrer le fils dans sa lignée. Terrible enjeu, immense frustration, et pire encore, terrible charge pour le fils, contraint de se débrouiller tout seul sans aucune aide physique, même ponctuelle.
L’histoire bascule dans le fantastique avec les deux rencontres, mais tout ton art consiste à insinuer le doute dans l’esprit du lecteur : hasard, coïncidence, rêve partagé entre un adolescent exalté et un vieux fou solitaire ? Il faudra attendre la fin pour que le puzzle se complète, et que l’étrange histoire prenne son sens, dans un long frisson de destin inéluctable.
Ton épilogue est une apothéose. D’une part par ton approche géopolitique parfaitement maîtrisée, d’autre part par le réalisme sans faille des scènes de combat, et enfin, et surtout, par l’horreur intense qui se dégage de la comparaison de ces deux photos à peine successives... La trouvaille est originale, la description efficace, le résultat est d’une grande force, troublant, inoubliable. Vertige de la mort, frustration de l’impuissance, acceptation pourtant de cette destinée où l’homme n’est qu’un pantin enchaîné à ses fils invisibles et pourtant souverains.
Merci d’avoir bien respecté la consigne, et merci en particulier pour la dizaine de points-virgules que j’ai recensés : un vrai miracle !


Bricoles :
- Il passe ... vite... et à la fois, très lentement, comme attendre que le soleil bascule : ce « comme attendre » ne passe pas bien : « comme quand on attend » ?
- Il bailla : bâilla
- Je ne revis jamais plus : je ne le
- N’aies crainte : n’aie
- Edmond me légua tout se biens : tous
- Edmond avait un bon professeur : avait été
- La plus réelle que j’ai jamais prise : j’aie




Il y a un point qui me chiffonne. Raphaël est pressé de rentrer chez lui parce qu’il a été appelé. Mais pourquoi ne pas chercher à rencontrer son fils au moins une fois ? Est-ce qu’il ne sait pas du tout où il vit ? C’est possible, puisqu’apparemment il laisse sa lettre dans le chalet et ne s’attend pas à ce qu’elle soit trouvée rapidement. Non, il n’y a pas de faute de cohérence. C’est peut-être juste que j’ai du mal à accepter cette situation...
Et encore un détail : pourquoi le grand-père appelle-t-il sa belle-fille Stella ? C’est juste un nom affectueux ?


Au total, c’est un mini roman que tu nous as offert, dont l’intensité va croissant. La promenade initiatique devient rencontre fatale, et nous laisse bousculés, émus et admiratifs. Tu n’as pas besoin de discours pour susciter l’émotion. Le regard du photographe reste presque objectif (sans jeu de mots). Mais ce qu’il donne à voir nous touche au plus profond. C’est un très très beau texte.
Narwa Roquen, existe-t-il une Fédération des Commentateurs En Retard?


  
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