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 Commentaire Estellanara, exercice n°101 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Mercredi 19 juin 2013 à 23:14:27
Ouahouou ! Je suis totalement époustouflée ! Par la violence du texte, par ta maîtrise, par tes connaissances en matière de vaudou...Certes, âmes sensibles s’abstenir. Mais pour les autres, c’est un texte fort qui nous bouscule, nous tient en haleine, nous embarque à la limite des possibles... Le vaudou, religion mystérieuse et exotique, à qui l’on attribue tant d’évènements étranges... On a beau être cartésien, se dire que ça n’atteint que ceux qui y croient... Mais et si... Tout le texte est construit sur ce « et si », et le lecteur se rassure en se disant que c’est une fiction. Mais si...
Il est vrai que dès la réapparition du héros dans la pièce commune on se doute de l’issue, mais ta manière de décrire les évènements nous tient en éveil, en particulier par la réaction des autres membres de la famille devant celui qu’ils croient être leur mari et père. Ça, c’est très bien vu. Le passage au présent rend le moment plus fort, même si le retour au passé simple est un peu abrupt. L’intervention de la femme relance le suspense, et celle du fils, aussi inattendue que jubilatoire, relance l’histoire dans l’avenir.


Bricoles :
-Une douce lumière filtrant des rideaux tirés : la scène est statique. J’aurais dit « filtrait »
- ^ : traîner, surcroît, mais en revanche : aussi fort qu’il le put
- l’air... se chargea d’électricité statique : Sûrement. Mais « statique » ,par l’élément scientifique qu’il amène, atténue la force. On est dans l’émotion, la terreur. La science n’y a pas sa place.
- d’avantage : davantage
- Hors, nul de notre sang ne trépasse... : Or ?
- et ils pleureront tes ennemis : pleureront, tes ennemis ; sinon ça crée la confusion
- ne me tues pas : « tu me tues » , mais « ne me tue pas »
- son pas avait l’élégance... de celui d’un tigre : c’est juste, mais je pense que « d’un tigre » suffit : c’est moins lourd, et le tigre tout entier est élégant et puissant
- Et il dégageait une aura : ce « et » -là n’est pas indispensable.
- toute à l’heure : tout
- ce dieu là : ce dieu-là



Je me suis demandée, à la troisième lecture, si Earl n’avait pas repris possession de son corps juste avant le dernier meurtre. Ce qui serait très très fort... Mais si c’est le cas, un petit signe supplémentaire, siouplaît, pour le lecteur qui ne te lirait qu’une fois...
C’est un texte excellent, choquant, décoiffant, mais vraiment talentueux. Plus encore que l’histoire en soi, c’est ta manière de l’écrire qui m’a plu. La manière de commencer, les détails cohérents qui s’enchaînent, et en particulier le masque qui ne recouvre que le haut du visage, et la fin glaçante par le retour de Earl et l’attitude du fils... Mention très bien !
Narwa Roquen, scotchée!


  
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Réponses à ce message :
Estellanara  Ecrire à Estellanara

2013-07-01 09:08:59 

 Merci pour ta lecture !Détails
Je suis rouge de confusion ! Merci beaucoup !! Vraiment !
Pour la violence, demain j'arrête, hihi ! Mes prochains textes (au moins les trois prochains) seront légers, frais et mentholés, promis !
Pour la maîtrise, facile ! Une quinzaine de relectures dont trois à haute voix ! ;o)
Pour la connaissance du vaudou, je fabriquais des dagydes étant gosse. J'ai pas mal de synopsis là-dessus qui dorment dans mon "carton".
Je suis énormément fan du personnage du baron Samedi mais je n'avais jamais osé l'utiliser, par peur de l'abîmer. Maintenant que je commence à me sentir plus à l'aise avec l'écriture, je m'autorise certaines choses.
Concernant les âmes sensibles, y a aussi l'atmosphère sensuelle que j'ai essayé de mettre. Parce que le baron est un personnage à la fois dangereux et lubrique, dans la mythologie vaudou.
Pour le retour au passé simple, j'ai refait cent fois la phrase, sans réussir à l'améliorer. Si tu as une suggestion, je prends avec reconnaissance !
J'ai comme qui dirait écrit cette nouvelle en dormant. Mon rêve allait du moment où Earl sort du bureau jusqu'au moment où il tue le dernier malfrat. En me réveillant, j'ai tout de suite senti le potentiel du rêve et j'ai pris des notes. J'ai gardé tel quel le passage où il gifle le jeune en lui demandant "qui suis-je". C'est mon passage préféré. Et au réveil, me restait le souvenir que j'avais été une rock star avant de devenir commercial, aussi. Ne restait qu'à boucher les trous et à rédiger ! (^-^)
Merci pour les bricoles; je les ai corrigées. Les accents circonflexes, c'est pas mes copains... Tu as tout à fait raison pour les remarques stylistiques.
L'emprise du Loa vacille à la fin du texte, sous l'influence de la femme, mais elle ne se rompt pas. C'est en quelques sortes l'injonction du fils qui permet au Loa de terminer son macabre travail.
Ah, le masque tête de mort, c'est quasi un passage obligé pour le baron Samedi ! (^-^)
Ravie que mon texte te plaise et encore merci pour ta lecture attentive et éclairée.

Est', plaisir de la lecture, plaisir de l'écriture, la WA, c'est bon, mangez-en !

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