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 Commentaire Maedhros, exercice n° 103 (edit) Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Mercredi 7 mars 2012 à 23:27:57
Ce titre, il fallait l’oser ! Certes, en dehors du contexte de la WA, ça perd toute sa saveur, mais nous sommes entre nous, (virgule !) n’est-ce pas ?
Et donc revoilà du Maedhros pur jus, entre miroirs ouverts sur les ténèbres des âmes torturées, agneaux silencieux et psychopathes hallucinés. L’histoire est joyeusement horrible, dans son récit, dans ses personnages, et pire que tout, dans sa cohérence. Le réel terrifiant se mêle au fantastique qui est encore plus épouvantable, et le basculement incessant entre les deux est vertigineux !
Grand morceau de bravoure que ce glissement insensible vers le « je », dans la fin, où on ne sait plus qui parle, du monstre ou de sa proie.
Le choix du prénom de l’héroïne, clin d’oeil à la Clarice du film culte, est d’un raffinement pervers. En fait de merveilles, c’est un pays d’horreurs troubles où la clarté n’est que mensonge ; celui qui rassure est aussi celui qui détruit.
Pauvre chat innocent, toujours accusé à tort d’être pesant et mou... J’aime bien « sa queue marque une mesure que lui seul perçoit ».
Et Madeleine pleure. Normal.


Quant aux figures de style, pléthore ! J’ai vu passer une antithèse (une éternité, une seconde), deux anaphores (moi qui..., un sourire...), une analepse (retour sur les évènements antérieurs) voire deux (mais la deuxième me gêne un peu, j’y reviendrai), des métaphores en abondance, un oxymore ( pénombre claire), deux catachrèses ( pieds de bois, Novembre étendait ses ailes), une allégorie (le Diable en personne), une ellipse (le sort du chat), et le passage au "je" à la fin me semble relever de l'énallage (très fort!)... Le paragraphe « la maison de repos » ressemble fort à une hypotypose... emphatique ! Et il y en a sûrement plein d’autres que j’ai ratées et que nos lecteurs avertis ne manqueront pas de nous signaler...


Bricoles
- je me répète encore et encore, mais quand il y a « n’est-ce pas », avant il y a une virgule. Et aussi quand un personnage en appelle un autre par son prénom.
- Tu nous as démontré que la concordance des temps n’avait pas de secret pour toi... quand tu y penses ! « La suite fut assez décevante...a fait irruption, a secouée... » Passé simple ou imparfait, mais pas de passé composé. Idem «Je l’ai conduite au sous-sol...elle ne l’a pas reconnu...elle fut fascinée... nos jeux devinrent... »
- Jusqu’à ultime placard : l’
- Surtout quand une lame, fine et ciselée, brille... : je me doute que ça a un rapport avec le « mal à l’aise » : mais c’est loin, du coup le lien est distendu
- Parce que c’est la aussi la mienne : c’est là aussi, ou plutôt un seul la
- Il la réconforte quand son âme est inquiète, sachant qu’il veille sur les ombres menaçantes, elle s’endort paisiblement. :ça peut s’appeler une anacoluthe, ou une asyndète, mais ça me gêne un peu. Je préfèrerais un point virgule après « inquiète »
- Et si elle n’y répond pas, sa mère monterait : montera
- Le témoin inopportun : j’aurais dit « importun » ; inopportun s’emploie plus volontiers pour les choses
- Laisse-moi encore de montrer : te
- L’ai-je encouragée : mais le paragraphe est au passé ; certes l’encourageai-je n’est pas très heureux...
- Fut prise en charge... qui la prit dans ses bras...
- Dans le paragraphe « le temps passa. », il y a un petit problème de chronologie. Tu fais repartir la mère dans l’ambulance et juste après elle casse une coupe de champagne. On comprend, mais ça alourdit.
- Willy avait étouffé dans son sommeil par le chat : avait été
- Les changements qui s’étaient opérés en elle ont favorisé... avaient favorisé
- Elle sentait un corbeau sautiller sur sa tombe : la tombe de qui ?
- La baie de Chesapeake : manque le point après
- Un parc de plusieurs dizaines hectares : d’
- Lui déposa un léger baiser sur une joue décharnée : le « lui » est de trop. Attention, c’est une erreur récurrente.
- Son pronostic vital n’était pas à proprement engagé : à proprement dire
- J’ai un problème avec le passage qui va de « C A avait seize ans » jusqu’à « foudroyée, les yeux ouverts ». Ca commence quand elle a seize ans, ça revient sur quand elle en avait quinze, et ensuite on revient aux seize. Le problème c’est que les évènements sont proches et se ressemblent (maladie, hospitalisation) ; du coup on s’y perd un peu. Le mieux serait de condenser, et de rester dans l’ordre chronologique. Ou alors de faire un flash-back plus tranchant.


Bon, la prochaine fois que j’ai une idée aussi sotte et grenue, arrêtez-moi ! Mais j’ai assumé : le commentaire était encore plus difficile que l’écriture !
Tu t’en es remarquablement bien tiré, en nous donnant de longs frissons soutenus par une bande son comme toujours parfaitement choisie. J’ai adoré l’adagio ! Et je m’incline devant le texte...
Narwa Roquen,marathonienne du commentaire


  
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