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De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 17 mars 2011 à 22:20:00
Félicité


En très humble hommage à R. Kipling

Moi... puisque c’est comme ça, je le quitte. Maintenant. Enfin... dès que je serai levée. Cette couette en pur duvet d’oie est légère, moelleuse et chaude, comme la caresse d’une immense main sur ma peau. Avant de partir, je vais en profiter encore un peu...
Il n’aurait jamais dû me traiter comme ça. Il avait mis le réveil, un samedi ! Quand l’horrible sonnerie a retenti, je me suis lovée contre lui, comme tous les matins. Mais il s’est levé d’un bond, en rejetant la couette d’un geste large, et ça m’a hérissée de froid !
« J’emmène Jérémie à la pêche, je te l’ai dit. Fais comme chez toi. »
J’ai cligné des yeux, murmuré dans un demi sommeil :
« ‘Tit déj...
- Pas le temps. A demain soir ! »
J’ai tiré la couette sur ma tête et je me suis rendormie.


Ce n’est pas que j’aie faim mais mon bol de lait chaud et mes deux tranches de brioche tartinées de crème de marron... Tout cela devrait être là, devant moi, sur un plateau. Et ce sale type a déguerpi comme un rat, pour aller voir un stupide morveux de cinq ans, qui va pleurnicher toute la journée en l’appelant papa.
Moi... je ne veux pas d’enfant. Ca crie tout le temps, ça bouge, c’est sale, ça a toujours besoin de quelque chose. Moi... je veux avoir du temps pour moi... Et moi... je veux qu’un homme s’occupe de moi, et seulement de moi.
Je risque une jambe hors de la couette. Il ne fait pas trop froid. Il n’a pas refermé la porte de l’armoire à glace, et je vois mon mollet s’y refléter. J’écarte mes orteils, tout juste manucurés. J’étire ma pointe de pied. Quelle perfection dans cette jambe tendue, quelle finesse élégante dans la cheville, quelle délicatesse exquise dans le pied ! Ca me rappelle quand, petite fille, je prenais des cours de danse. J’étais tellement gracieuse... Mais quand j’ai grandi, c’est devenu trop dur...
Je roule sur le ventre, je remonte mes genoux, et la joue sur l’oreiller, je tends mes bras très fort. J’adore cette position. Mon dos se ploie selon une courbe harmonieuse, et je sens toute ma colonne vertébrale se détendre et s’étirer, l’énergie circule dans mon corps, je pourrais bondir jusqu’au plafond si je voulais... si je voulais... Je fais glisser la couette sur le côté. Mes fesses sont parfaites, rondes et musclées ; mes cuisses interminables ont un galbe somptueux... Je soupire de bonheur.
Ce type est un salaud.



Tandis que l’eau chaude coule dans la baignoire, je fais chauffer le lait dans le micro-ondes. Couper la brioche, la faire griller... Tout cela est au dessus de mes forces. Je trempe mes doigts dans la crème de marrons et je les suce, lentement, un par un, en fermant les yeux. C’est bon...
Personne pour me frotter le dos, c’est injuste. Tant pis, je ne me laverai pas. Je reste dans la baignoire, de l’eau jusqu’au menton, et entre deux gorgées de lait je ne pense à rien. L’eau est chaude, et la senteur raffinée des sels de bain me chatouille agréablement les narines. Je rêve d’une baignoire immense dont je ne heurterais pas le bord chaque fois que je bouge un bras, avec une fontaine en son centre, pour le clapotis de l’eau, et un distributeur automatique de lait chaud à portée de main. Une baignoire dont l’eau ne refroidirait jamais... Brrrr, que c’est pénible...
La salle de bains est pleine de vapeur. J’essuie le miroir avec son peignoir et je le jette dans la baignoire encore pleine. De toute façon il était sale. J’ai bonne mine, pas besoin de blush. Ma dernière séance d’UV date d’avant-hier, j’ai l’air de rentrer de vacances. Juste un trait d’eye-liner et du mascara. J’ai vraiment des cils superbes. Et le vert de mes yeux pétille encore plus qu’à l’ordinaire. Je ne vais pas partir sans lui laisser quelques souvenirs...


Je fourre quelques habits dans sa valise préférée. Les affaires d’hiver, je n’en ai pas besoin, de toute façon ce sont de vieilles fringues que j’ai achetées en septembre, elles seront démodées d’ici quelques mois. Ah mais le cashmere je le prends, il y a encore des soirées fraîches au printemps.
J’ai gravé « Adieu » du bout de l’ongle sur le dossier du canapé en cuir. Ca m’a pris un temps fou, c’est un travail de précision. La pleine fleur, c’est très agréable à griffer, c’est aussi doux qu’une peau humaine, mais plus résistant. J’ai éprouvé un sentiment de puissance à imprimer ma marque d’un trait unique et assuré, sans ratures... J’ai toujours eu une âme d’artiste. J’ai été très prudente, je n’ai même pas écaillé mon vernis.
Dans la cuisine, Isidore le poisson rouge tourne comme un idiot dans son bocal. Je dois bien calculer mon coup, je ne veux pas éclabousser mes escarpins, ou pire encore, me blesser avec un éclat de verre. Un, deux, trois... Un vrai feu d’artifice ! J’ai réussi. Une vague de bien-être me gonfle la poitrine tandis que je monte dans l’ascenseur. Bien sûr, j’ai laissé grande ouverte la porte de l’appartement.
Adieu, Jean-Michel...


« Isabelle ? Qu’est-ce que tu fais là ? Mais non, entre... Léa fait la sieste. Elle n’a pas dormi de la nuit, elle a une otite, j’ai passé la matinée aux Urgences... »
Je me niche dans son grand fauteuil, devant la cheminée, et je soupire sur mon triste sort.
« Je suis partie, ça n’était plus possible... »
Je me déchausse, je m’enveloppe dans le plaid en polaire qui recouvre le fauteuil.
« Tu as froid ? Attends, je vais faire du thé. »
La maison de Katia est petite mais elle est bien chauffée. Dommage seulement qu’il n’y ait pas de moquette dans le salon ; le carrelage, c’est froid... J’adore l’odeur du feu de cheminée. Et regarder danser les flammes, je pourrais y passer des heures. Le parfum de la bergamote me tire de ma rêverie, tandis que Katia verse son Earl Grey dans deux grandes tasses. Sa main tremble un peu. Son jeans a dû faire au moins deux guerres, son sweat s’effiloche aux manches, elle n’est pas maquillée et elle a de petits yeux vaseux entourés de larges cernes. Elle se néglige.
« Je peux dormir chez toi, ce soir ? »
Elle ne répond pas.
« Mes parents sont en vacances... et je n’ai pas envie de rester seule... »
Elle remet une bûche dans l’âtre, boit une gorgée de thé et se laisse tomber comme une masse dans le fauteuil en vis-à-vis.
« Tu vas avoir trente ans... Tu ne crois pas que tu pourrais... enfin... t’installer, avoir un appart’, au lieu de squatter toujours à droite et à gauche ? »
Je hausse les épaules d’un air outragé. Le thé est excellent, elle sait que j’adore l’Earl Grey. Je hume avec bonheur les effluves épicés, mais mon pied bat la mesure sous le plaid.
« C’est ça, pour payer un loyer, et en plus faire le ménage... Acheter des... torchons et des... serpillières... Pour quoi faire ? Tous les lieux se valent, pour moi...
- Mais tu gagnes bien ta vie !
- Je n’ai pas le choix ! Si je n’avais pas accepté ce travail au tribunal, que m’avait trouvé mon père, il m’aurait coupé les vivres ! Et tout est tellement cher, de nos jours... Tu ne voudrais quand même pas que je change ma Lancia pour une... Kangoo ! Et j’ai le coiffeur, la manucure, les UV, les fringues... Et j’ai... absolument besoin de mes trois semaines de vacances aux Maldives, sinon je déprime !
- Jusqu’à présent », murmure perfidement mon amie, « tes vacances, tu ne les as jamais payées... »
J’ai les yeux pleins de larmes. Je gémis :
« Mais ça pourrait arriver... »
Katia me sourit. Elle a un sourire de gentille maman, c’est pour ça que je l’aime.
« D’accord, d’accord, reste ici. Justement, j’avais prévu de faire des crêpes pour ce soir. Avec de la crème de marrons.
- Rrrouaou ! Et avant, il te reste des crevettes au congélateur ? Avec de la mayonnaise... »
Elle me précède dans la cuisine et pousse un cri horrifié. Un petit mulot a grimpé sur la table et il nous contemple sans broncher, assis sur son postérieur. Je passe devant Katia.
« Laisse-moi faire. »
Elle détourne les yeux. Depuis deux ans qu’elle habite à la campagne (depuis son divorce), elle n’a toujours pas réussi à surmonter sa peur des souris. Moi, la chasse, ça m’amuse. J’oblige la bestiole à sauter par terre et d’un coup précis je l’embroche sur mon talon aiguille. Elle n’a même pas eu le temps de faire « couic ». Trop facile. Même pas pu jouer un peu. Mais ça m’a mise de bonne humeur. J’ai toujours l’oeil vif et le réflexe rapide. Je suis sûre que sur une île déserte je pourrais survivre en chassant. Mais tous les jours, ça doit être terriblement fatiguant...
Katia me regarde, un peu dégoûtée, décrocher ma proie de mon arme improvisée et la jeter à la poubelle.
« Tu as bien mérité tes crevettes. Sors les oeufs du frigo, je vais monter la mayonnaise. Va donc te prendre une paire de pantoufles dans le placard de l’entrée...
- Ah, si la chasse est finie... »



J’ai une vraie passion pour les crevettes. D’abord je les renifle d’un nez expert. Je sais que ça ne se fait pas. Mes parents me l’ont assez répété. Mais Katia est compréhensive, elle m’a écoutée patiemment quand je lui ai expliqué que je me sens toujours un peu en danger si je n’ai pas d’abord flairé la nourriture. Je n’y peux rien, je suis née comme ça. Ensuite je les mange tout entières, sans les décortiquer, même la tête. Ca craque sous la dent, et ce mélange de textures avec la chair ferme à l’intérieur... et la douceur citronnée de la mayonnaise... Ca fait toujours rire Katia, mes petites manies, et j’aime bien aussi la faire rire. Comme chaque fois, cependant, elle précise à sa fille :
« Non, toi tu ne peux pas, tu es trop petite, ça te ferait mal au ventre.
- J’ai quatre ans ! », proteste Léa dont le regard admiratif me comble d’aise.


Je dors encore sur le canapé du salon quand la main de Katia me secoue.
« Il faut que j’aille aider Sylvie à la boulangerie, sa vendeuse est malade. Léa a déjeuné. Tu peux éplucher des patates ? Je ferai des frites pour midi. A tout à l’heure. »
Je grommelle, et je me rendors. Un petit corps tout chaud vient se blottir contre moi. Je n’ai pas envie de me lever. Surtout pour éplucher des patates. En fait, je n’ai pas une âme d’amie, ni de serviteur. J’aime bien Léa ; elle est douce, elle sent bon, elle ne fait pas de bruit.
« Câlin ? »
Je l’entoure de mes bras, et je referme les yeux. Je ne dors pas vraiment. Un petit ronflement très doux sort de ma gorge, c’est parce que je suis complètement détendue.
Je n’ai pas entendu Katia rentrer.
« Ah vous êtes mignonnes toutes les deux ! Isabelle, tu as vu l’heure ? Et qu’est-ce qu’on va manger, maintenant ? »
J’ouvre à grand peine une paupière. Je suis au chaud, je suis en paix, je n’ai pas faim.
« Mmmh... des pâtes ?
- Oh oui, des pâtes ! », applaudit ma petite complice en câlins, qui est vraiment une gentille gamine.
Je suis sauvée par le téléphone, qui occupe Katia pendant vingt minutes. Elle a répondu sans réfléchir, sans se méfier de l’appel masqué. Je la vois s’effondrer d’impuissance sur la chaise près du fixe, et répondre docilement « oui, maman, bien sûr mais je... tout à fait mais c'est-à-dire... »
Je saute dans le jogging vert amande que je laisse toujours chez Katia ; je fouille frénétiquement dans le congélateur coffre, puis dans le frigidaire. Quand mon amie émerge, épuisée, de sa conversation téléphonique, les trois assiettes fumantes sont disposées à nos places, garnies d’une variante de spaghetti carbonara, avec des petits pois... J’adore les petits pois... et la crème fraîche... et les lardons...
« Ch’est bon ! », mastique joyeusement Léa.
« Tu as fait vite ! », me pardonne Katia.
Je souris de toutes mes dents. Je n’aime pas les frites.



« Et si on allait se promener ? »
Le soleil vient de percer à travers les nuages, le brouillard s’est enfin levé et j’ai un besoin subit de bouger.
« Il fait encore très humide », répond Katia en posant sa main sur le front de sa fille. « Léa n’a plus de fièvre, mais je ne voudrais pas qu’elle prenne froid... »
Je déniche ma vieille paire de tennis au fond du placard, et je sors seule. Au bout de l’impasse il y a un petit bois, et son odeur m’attire irrésistiblement. Je m’aventure sans peur sur les Chemins Mouillés du Bois Sauvage, ça me rappelle vaguement quelque chose, sans doute une ancienne histoire qui parlait comme ça...
A l’orée du bois s’étend un chemin qui serpente entre les champs. Ca sent bon l’herbe et la terre mouillée, une pie décolle en jacassant, l’horizon devant moi est immense, je suis libre. Oh ! J’ai débusqué par hasard un lapereau qui s’enfuit devant moi. Je m’élance à sa poursuite, pour le simple plaisir de sentir mon corps vivant dans cette course effrénée ; épaules souples, longues foulées, muscles joyeux, souffle régulier, je ne fais qu’effleurer la terre, le vent fouette mon visage, j’ai toute la puissance du monde dans ma poitrine... J’ai les yeux fixés sur ma proie, je gagne du terrain, je la tiens... Epuisé, le petit lapin s’arrête près d’une touffe de genêts en fleur. Il lève vers moi des yeux affolés, j’ai l’impression d’entendre son coeur épuisé battre la chamade. Je lui souris.
« Et alors ? Tu n’as pas à avoir peur, je ne vais pas te manger ! C’était pour rire ! »
Et pour le rassurer tout à fait, je fais demi-tour et je repars au petit trot, récupération active, inspirer, souffler profondément... Mais je vais me refaire un petit sprint sur le chemin qui contourne le bois, juste pour le plaisir... Oh là ! Emportée par mon élan, je traverse la route, je ne vois la voiture qu’au dernier moment... Quand les pneus crissent, j’ai déjà choisi le roulé-boulé sur le capot. Et je retombe sur mes pieds.
« Ca va ? Vous n’avez rien ? »
C’est un magnifique black – black clair, créole sans doute. Il a une voix chaude et la main qu’il me tend me met des frissons dans le dos. Je le bois des yeux en essayant d’articuler une réponse correcte.
« Ca va, désolée, c’est ma f... »
J’ai tout à coup un grand vertige qui me traverse la tête et je sens ses bras robustes qui me soulèvent pour m’asseoir à la place du passager. Il me tapote la joue gentiment mais fermement.
« Vous êtes toute pâle ! Je suis kiné, j’ai mon cabinet tout près. Si vous permettez, je vous y emmène... »
Je permets, je permets... Son Alfa a des sièges chauffants et c’est un luxe raffiné qui me va droit au coeur. Il me soutient pour entrer chez lui, me fait asseoir dans la salle d’attente tandis qu’il se bat avec son trousseau de clefs pour trouver celle de son bureau. Près de ma chaise, un grand papyrus étend ses longues feuilles claires avec un enthousiasme communicatif. Je prends dans mes mains une brassée de verdure et je respire à plein nez.
« Vous aimez les papyrus ?
- Rrroui... »
- Vous voulez un petit remontant ?
- Je ne bois pas d’alcool... »
J’ai secoué la tête pour dire non. Mauvaise idée. Un éclair de douleur m’a traversé le cou. Il me fait asseoir sur sa table d’examen, se place derrière moi, fait glisser délicatement la veste du jogging, repousse mes cheveux d’un côté pour découvrir mes cervicales.
« Oh... vous avez des cheveux de trois couleurs... roux, blond et châtain...
- C’est naturel », dis-je bêtement
- « Détendez-vous... »
Ses mains massent mes épaules, c’est prodigieusement bon. Elles remontent sur le cou, redescendent, je ferme les yeux... Une main se pose sur ma joue, l’autre sur mon épaule... Ah ! Il y a eu un craquement !
« Voilà, c’est réparé. Vous êtes hyperlaxe, ne vous faites pas manipuler par n’importe qui.
- Pardon ? »
Il rit.
« Vous êtes extraordinairement souple, même un peu trop... Ca peut être une source de fragilité... Un jus d’ananas ? »
Nous sirotons nos verres en bavardant comme de vieux amis.



Je trouve Katia à moitié assoupie dans le fauteuil, un magazine sur les genoux.
« Tu en a mis du temps ! Il fait presque nuit, je commençais à m’inquiéter...
- Ah mais c’est parce que j’ai rencontré quelqu’un... Il a failli m’écraser avec sa voiture, et puis il m’a invitée à dîner demain soir.
- Bon, demain soir je ne t’attends pas... »
Je ne relève pas.
« Tu lis quoi ?
- Oh, un article sur la réincarnation. Comme quoi on pourrait avoir plusieurs vies, sous des formes différentes...
- Ouais... des conneries d’intellectuel, quoi. On est ce qu’on est, je vois pas comment on pourrait changer... Je peux mettre mon jogging dans la machine à laver ? Et... tu peux me prêter une robe de chambre ? Tu me réveilleras à six heures, demain matin ? Je dois absolument me laver les cheveux avant d’aller travailler... Ma jupe noire est toute froissée, et elle est pleine de fronces... toi qui repasses si bien... Il te reste un collant noir ? J’ai filé le dernier... »



Le juge Perrot se plante devant mon bureau, les bras chargés d’une pile de dossiers. Il a toujours son air renfrogné et hautain, mais je ne m’y trompe pas. Il n’est pas le dernier à braquer son regard sur mes jambes croisées ou à examiner avec ostentation la profondeur de mes décolletés. Qu’il ne vienne pas m’embêter maintenant, j’ai la voix de Félix qui murmure des mots doux à mon oreille, dans quelques heures je serai dans ses bras...
« Quand vous aurez fini de ronronner au téléphone, mademoiselle la Greffière... »
Félix... Rrrouaou... Félix et moi...
Narwa Roquen, et ron et ron petit patapon


  
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