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 Commentaire Adival, exercice n°85 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 3 mars 2011 à 23:24:24
Est-ce une histoire horrible ? A mon sens, pas vraiment. Le héros ne prend aucun plaisir à faire le sale boulot ; il n’y a aucune description prolongée et perverse de l’agonie des animaux, et c’est très bien comme ça. Le ton naïf du narrateur et sa motivation en font une victime plus qu’un bourreau. C’est plutôt un drame de la misère, entre Zola et Brel ( « ou c’était y a longtemps, ou y sentaient pas bon », et cette misère, autant financière que morale, est parfaitement décrite. On imagine l’accordéoniste derrière Berthe Sylva ou Montehus, entre « L’enfant de la misère » et « Ils ont les mains blanches ». Il ne manque plus que l’orgue de Barbarie... D’ailleurs le texte est construit comme une complainte des rues, avec son refrain obsédant, ramenant tout à son point de départ tandis que l’intrigue avance.
On n’a que la Vedette pour dater les évènements, je dirais au début des années soixante, d’autant que le « nouveau franc » » date de 1958. Sauf que Bilbo le Hobbit n’a été traduit en français qu’en 69, et le SdA en 72 ; à moins que la Claude ne les ait lus en anglais... ce qui n’est précisé nulle part.
Le décor est juste. Les personnages sont bien campés : le héros un peu paumé, influençable, qui se raccroche à ce qu’il peut ; la Claude, misérable entre les misérables et pourtant généreuse comme le sont les pauvres gens ; l’horrible Méchant, figure diabolique qui incarne d’autant plus le Mal qu’il ne donne pas de sens à la cruauté qu’il pratique et qu’il impose à ses « employés ».
L’intrigue est cohérente, l’évolution du héros le rend attachant, et la fin est parfaitement logique. Qui sème le vent...
Je conteste le titre. Tu dois pouvoir trouver mieux. Celui-là est trop facile. Je conteste aussi les caractères gras de la fin : ça n’apporte rien.

Venons-en aux bricoles, et là, y a du boulot.
- remarque générale : ton héros est inculte, il s’exprime en tant que tel. Mais parfois tu l’oublies... Il y a beaucoup trop de « ne ». J’en ai compté une bonne vingtaine de trop.
- « lui maintenir le cou et la queue. Et donner le coup... » : avec deux mains, tu fais comment ?
- C’est qu’a vingt francs le greffier : à
- Choppe, chopper : chope, choper
- P’is des jours ou : pis des jours où
- Je n’ai plus jamais écris : écrit
- Surement : sûrement
- Qu’à mémoire de chat : que de mémoire
- Demie heure : demi-heure
- Qu’y m’a regarder : é
- Des rouquins, des à pois : un chat à pois ? A taches, je veux bien...
- « La Claude, je l’ai rencontré au Folly’s » : c’est peut-être intentionnel, mais je garderais le suspense ( jusqu’à « quand elle était petit garçon » en écrivant « rencontrée »
- En quatre murs : entre
- Je crois qu’on a du : dû
- Lampe perché : ée
- Je l’ai cache aussi : je les
- Que cet homme à la classe : a
- C’est p’et ça le bonheur : pt’êt
- Pleurer : 3 fois en 6 lignes
- Tout les soirs : tous
- Ruisselant de beurre tiède qui fond : du beurre
- On ne peut que aimer : qu’aimer
- Les voitures qui filent vous éclabousse : éclaboussent
- Gros et petits qui courraient : couraient
- Elle a récupérée une nappe : récupéré
- M’a laissée le porte monnaie : laissé
- Ça plait : plaît
- Fou-rires : fous rires
- Elle se reveille : réveille
- La croute : croûte
- On est plus de cent. Depuis plus de deux heures
- Coté : côté
- Tout chancelant : chancelants


C’est un récit d’une grande humanité, qui m’a agréablement surprise. Il y a là une vraie patte d’écrivain, de l’empathie pour le fond, un bon sens du rythme pour la forme. Et puis il y a cette qualité que possède au plus haut point Orson Scott Card : laisser toujours une chance à son personnage pour qu’il ne soit pas jugé trop sévèrement par le lecteur, quels que soient ses méfaits, une sorte d’appel à la tolérance. Dans ton texte, c’est le chat noir qui joue le rôle de l’avocat de la défense, et il est très efficace.
Seulement... Si tu es capable de ça, jeune Padawan...je vais pouvoir augmenter le niveau de mes exigences ! Yerk yerk ! *rire de vieille sorcière*
C’est très bien, tu tiens le bon bout. Ne lâche pas l’affaire.
Narwa Roquen, pas horrifiée, mais satisfaite


  
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