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De : Maedhros  Date : Mardi 28 decembre 2010 à 17:53:05 | ||
| L’histoire se déguste comme on sirote un de ces alcools anglais, à la fois sucrés et chatoyants, comme le brandy ou le sherry. L’ambiance très victorienne est bien rendue avec une farandole de noms tirés de la littérature (Doyle, Marple, Potter), du cinéma (Brad & Angelina bien sûr) ou de la musique (Lennon, Morrisson). Mention spéciale pour les maisons de poupées. Le background impérial est également bien posé, un monde parallèle où Britannia rules the waves et la France est ravalée au rang de province de l’Empire (Cagnes-on-sea !). Le côté misogyne fait très british, old fashion Dans cette trame qui respecte la consigne (pas le monde réel), le chiffre 13 règne aussi en roi (le 13ème comte, le 13 de la rue, les 13 veinards – dont les 3 premiers cités ont des noms composés de 13 lettres au passage - le 13 septembre). Tiens, il a même déteint sur la date du prochain exercice, prévu le 13 janvier ! Le stratagème du comte pour désigner le gagnant, éliminer les vrais chanceux grâce à une fausse catastrophe, est ingénieux et sa façon de se mêler à la foule des prétendants est un joli clin d’oeil au bon vieux Sherlock. Du coup, j’hésite à déterminer si la rescapée, la jeune femme, a vraiment eu de la chance. Somme toute, elle a organisé un stratagème pour retourner la situation à son avantage (elle a travesti son apparence et triché sans doute sur son pedigree) et elle a vu le fil blanc cousu sur le piège tendu par le comte. Mais qu’importe, la fin est élégante et le comte délaisse le scotch pour une coupe de Champagne, ce qui témoigne de son dilemme. La morale de l’histoire ? La liberté est une chance hors de prix ! Allez dire ça à Abidjan. M Ce message a été lu 6184 fois | ||
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