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 WA - Participation exercice n°53 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Maedhros  Ecrire à Maedhros
Date : Mercredi 4 fevrier 2009 à 22:45:36
Bon, première de 2 courtes parties...

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LA MORT ET LES TAXES



Jay est un professionnel. Il aime le travail bien fait et évite les embrouilles. Dans un segment parfaitement concurrentiel, il n’est pas vraiment bon marché mais la qualité de ses prestations est telle que son carnet de commandes est plein pour le semestre à venir. Dans sa profession, il compte parmi les tous meilleurs. Finition impeccable, célérité irréprochable et garantie zéro défaut. Pas de retard, pas de réclamation et un client satisfait à tous les coups.

Jay est un mélomane averti, incollable sur les oeuvres des plus grands compositeurs. Il ne se sépare jamais de son baladeur à grande capacité où il a chargé des dizaines d’heures de musique classique qu’il savoure grâce à ses écouteurs intra-auriculaires horriblement onéreux. La haute-fidélité est à ce prix. Il ne lésine pas dessus. Il a les moyens. D’ailleurs, la plupart du temps, Jay vit dans un monde à part. C’est lui qui décide des moments où il partage la même réalité que le commun des mortels. Il a jaugé ses semblables et son verdict a été définitif. Il n’est pas fait à leur image. Il est différent. Il habite au dernier étage de la plus haute tour de l’hypercentre, bien au-dessus des nuages. Quand il se lève, il aime contempler le soleil émerger de la masse cotonneuse, une tasse de café noir à la main, la symphonie du matin caressant ses oreilles.

Jay est amoureux. C’est un amoureux inconstant et collectionneur. Comme il n’a pas de temps à consacrer aux parades amoureuses, chaque matin une femme différente s’étire dans le grand lit panoramique. Blonde, brune ou rousse, peu importe. Il regarde ailleurs quand elle se rhabille pour disparaître discrètement en refermant la porte derrière elle. Jay ne regarde jamais en arrière. Est-ce qu’une chose est désirable parce qu’elle est désirée ou est-elle désirée parce qu’elle est désirable ? Jay n’a jamais répondu à cette question.

Jay est redoutable car Jay est un tueur professionnel. Pourtant aucune police ne le recherche, aucun mandat n’a été délivré à son encontre. Il croise régulièrement le chef de la police au hasard d’une partie de cartes dans le club très fermé qu’il fréquente près de la rivière Hudson. Ils se saluent de façon très guindée comme l’étiquette l’exige en pareille circonstance. Dans sa profession, il faut être accrédité par les plus hautes instances gouvernementales et obtenir un agrément particulier de l’Organisation des Empires Unis. Un visa indispensable qui permet d’exercer cette activité en toute légalité.

Jay est plus précisément un tueur fiscal. Sa confrérie est née dans le tumulte des grands troubles sociaux du siècle précédent. Parmi les différentes spécialités, Jay a suivi la voie royale, celle réservée aux éléments les plus brillants et les mieux notés. Il a choisi la Grande Chasse. Celle qui l’amène à évoluer dans les plus hautes sphères économiques, les castes dirigeantes des puissants conglomérats industriels chinois, romains voire même aztèques. Le revers de la médaille, c’est que ses gibiers s’entourent également de mercenaires aguerris, rompus à toutes les techniques noires du combat fiscal. Ceux-ci, quelques fois débauchés à prix d’or parmi les promotions annuelles de la Guilde, n’hésitent pas à employer des méthodes expéditives.

Aujourd’hui est une belle journée. Jay a étudié longuement le profil psychologique de sa prochaine proie. Le dossier lui a été transmis par une officine du Sénat Romain. La signature du questeur est apposée sous les aigles impériales enlaçant la croix catholique. Un sceau d’inviolabilité numérique garantit que le document n’a pas été falsifié. Jay sourit. La watermarque latine est assez vaniteuse, stylisant l’hydre légendaire Le motif de la décision est par contre légitime et ne souffre aucune critique. La dissimulation de revenu imposable est un crime passible de l’oblitération quel que soit l’Empire ou le rang social du criminel. C’est une infamie, une perversion. Aucune indulgence ne pourra soustraire le fraudeur à son juste châtiment.

Une projection holographique dessine en 3D le visage de son contrat. Des traits fins et réguliers, des yeux noisette qui trahissent un léger épicanthus, un nez tout patricien et une bouche sensuelle. Une femme MIU sans aucun doute, loin de la banalité affligeante et standardisée des femmes MEU. Ce n’est pas non plus le même prix. Hors d’atteinte du salaire moyen annuel du vulgum pecum. Jay n’admet dans son lit que des profils MIU attestés. Le privilège de son statut. En d’autres circonstances, celle-là aurait pu partager sa couche. Elle s’appelle Li-Anne. Une eurasienne de toute évidence. Son profil génétique la répertorie dans l’arbre métissé d’une puissante famille vénitienne dont une branche cadette est implantée près de Canton. Li-Anne y dirige une holding spécialisée dans le textile à mémoire de forme.

Malgré les bataillons d’experts-comptables de la famille, un audit financier conduit par une brigade de questeurs romains a révélé des mouvements comptables suspects de nature à dissimuler de la matière imposable. Aucune phase contradictoire, les questeurs sont assermentés et ne peuvent se tromper. Pas de poursuites judiciaires. Quel intérêt ? Le crime est avéré, la sentence est automatique. Jay en est le bras armé. La prime est conséquente, proportionnelle aux droits non recouvrés. Jay ne dédaigne pas ce côté lucratif qui lui assure le train de vie qui est le sien.

Le ciel de la Nouvelle-Angoulême est d’un bleu étincelant. Les gratte-ciels couvrent l’île de Manhattan comme une forêt d’arbres de béton et de verre d’une prodigieuse hauteur. Dans le vaste hall, Jay salue le concierge apache. « Hugh ! » lui répond le peau-rouge, toujours aussi loquace, en secouant les longues plumes de sa coiffe.

Jay s’engouffre dans la bouche du métro toute proche. Chaque minute le rapproche de son rendez-vous. Sur le quai, il se tient à l’écart de la foule des travailleurs qui rejoignent leurs bureaux. Des visages gris, souvent enfantins, qui attendent en silence. La présence de Jay les inquiète. Personne ne se sent à l’aise en présence d’un tueur fiscal. Le code général est tellement inextricable que nul n’est certain d’être parfaitement en règle avec les taxes. Il y a deux choses qui sont irrésistibles en ce bas monde, la mort et les taxes. Aucune ne fait de remise gracieuse. C’est le piment de l’existence. La rame entre en gare. Les portes coulissent et dans le wagon où monte Jay, la scène est surprenante. Tous les voyageurs se serrent d’un coté, Jay dispose du tiers restant. C’est toujours comme ça. Qui voudrait la Mort près de lui ? Coupé du monde, Jay écoute la symphonie d’un homme sourd. L’orchestre philharmonique gronde en vagues successives, dominé néanmoins par un choeur épique. L’hymne à la joie. L’apothéose. Le quatrième mouvement. La quatrième partie. Le duel des choeurs. Le fugato... Jay éprouve une plénitude extraordinaire.


M


  
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Maedhros  Ecrire à Maedhros

2009-02-06 23:36:03 

 WA - Participation exercice n°53 (fin)Détails
Je sais, ma nature profonde de Noldor a repris le dessus. Je ne pense pas que vous me croirez si je vous dis que ce texte est comique. Et pourtant, il l'est... à un autre degré!

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LA MORT ET LES TAXES (suite)

Elle referme doucement la porte du conseiller économique en souriant. Un air d’adolescente espiègle passe rapidement sur son visage : elle a eu gain de cause. Pour cela, elle a utilisé toutes les stratégies de négociation apprises dans les plus obscures fumeries d’opium d’Extrême-Orient. Là, au milieu des nuages psychotropes, les yeux mi-clos et la pipe en os de buffle au coin des lèvres, elle a signé de juteux contrats avec les émissaires infréquentables de la terrible Sun Yee On ou avec les tordus de la Bande des Quatre Mers. Elle a fait ainsi ses premières armes pour la Gondole Bleue, la maison mère vénitienne. Elle a été une bonne élève. La perfection de ses adorables traits a conquis les coeurs et ouvert les carnets de chèques des consortiums chinois pourtant réputés pour leur intransigeance. Les traitements MIU furent un viatique inestimable. Les docteurs généticiens de la Sérénissime se sont surpassés. Elle tient de l’ange et du démon. Un ange à la blondeur vénitienne et un démon dans ses yeux allongés. Ange et démon unis pour consacrer sa beauté et infliger les pires tourments à ses amants de passage. Car la belle est volage. Péché véniel. Elle est autrement douée pour concevoir des montages juridico-financiers qui défient l’imagination débridée des théoriciens économiques les plus brillants. Elle est capable de mettre en place des circuits d’évasion fiscale qui peuvent berner les meilleurs limiers du Sénat Romain. Mais elle ignore qu’il existe une compagnie occulte qui réunit quelques poignées de spécialistes fiscaux, sélectionnés dès la naissance, encore plus féroces, encore plus intelligents, encore plus vindicatifs, qui ont placé leur mission bien au-dessus d’un sacerdoce. Elle n’a jamais entendu parlé de la Sainte Inquisition Fiscale dont les pouvoirs sont quasi-illimités. Nul n’en a jamais entendu parlé d’ailleurs. Le recours à la SIF intervient lorsqu’il existe non pas une présomption – cela serait déjà suffisant pour envoyer un tueur – mais une absence trop évidente de présomption. Li-Anne est condamnée. Elle l’ignore mais c’est un fait. Tout à l’heure, la course de Jay va croiser à la sienne.

Elle appelle l’ascenseur. Les bureaux de l’attaché économique sont situés au 75ème étage du siège de l’O.E.U. Li-Anne repart avec l’accord commercial qu’elle réclamait. Les protectorats aztèques de la péninsule vietnamienne devront lui ouvrir leurs frontières et abaisser leurs droits de douane actuellement exorbitants. Pendant que la nacelle file vertigineusement vers le sol, elle imagine l’attaché toujours vautré sur le canapé, en train de réajuster son uniforme avec la honte au front. Après, elle lui a narquoisement lancé un minuscule mouchoir jetable avant de lui tendre son stylo en or et platine - un cadeau d’un potentat gaulois à la moustache tombante - avec lequel elle signe tous les documents importants à ses yeux. Le démon a dansé furieusement pendant qu’elle corrompait cette nouvelle âme. L’ange a soupiré mais a fermé les yeux. Il a l’habitude. Li-Anne est une vraie machine à broyer ce qui se dresse entre elle et son but, pour le plus grand bénéfice de la Gondole Bleue et de la Sérénissime.

En sortant du prestigieux bâtiment, elle traverse l’immense esplanade bordée par les gigantesques statues des dignitaires qui se sont succédés à la tête des empires. Elle a un faible pour Ponce-Pilate qui a dirigé le Sénat Romain plusieurs siècles auparavant en ayant su s’entourer des meilleurs conseillers, notamment un certain Jésus de Nazareth, qu’il avait ramené de son séjour en Palestine, pour le soustraire à une vindicte populaire. Elle se hâte pour rejoindre l’avenue des Temples, la plus longue avenue de la Nouvelle-Angoulême où s’alignent plusieurs centaines de temples consacrés à toutes les divinités des panthéons impériaux. Elle veut offrir un sacrifice à Hermès, le Dieu du Commerce et des Voleurs qui a favorisé ses démarches. Elle note mentalement d’acheter quelques langues d’animaux et une petite amphore de lait auquel elle ajoutera du miel. Le Dieu appréciera. N’a-t-elle pas été toujours une bonne zélatrice ? A-t-elle jamais manqué de le remercier pour tous ses bienfaits?

Elle parvient de l’autre coté de la place qui débouche sur les grandes artères de la mégalopole. Un flot ininterrompu de véhicules s’engouffre au pas sur Tempus Fugit, le boulevard central noyé dans la lumière violente de néons tapageurs rivalisant avec le soleil qui gravit péniblement le ciel. Un immense chronographe à diodes lumineuses égrène le temps qui passe. Juste au-dessous, les valeurs boursières défilent en clignotant. Quelques légionnaires en goguette sifflent les jolies amérindiennes qui pouffent sans se retourner. Li-Anne leur adresse un salut poli. La 102ème légion, stationnée ici, figure parmi l’élite des armées romaines. Elle connaît intimement un centurion particulièrement adroit et beau garçon. Grand, brun et ombrageux Avec des yeux du même bleu intense que le ciel au-dessus de Rome. Le type d’homme qui lui convient.

Juste derrière Tempus Fugit, se trouve la petite Rome, le quartier romain de la Nouvelle-Angoulême. C’est là-bas que se trouve la boutique dans laquelle elle trouvera les ingrédients du sacrifice. La boutique importe tous ses produits de l’Empire Romain. Les prix sont chers mais l’argent n’est pas son problème. Encore quelques dizaines de pas.

Elle remarque à peine la bouche de métro qui déverse de gros contingents de fonctionnaires impériaux et d’employés de bureau. Elle se fraie un chemin à travers la foule qu’elle remonte à contre-courant. Elle va vers le nord alors que le quartier des affaires est au sud, dans son dos. Sa somptueuse plastique, sa haute stature et son maintien de princesse vénitienne forcent le respect des classes laborieuses qui s’écartent précautionneusement. Elle appartient à la race des seigneurs. Pourtant, brusquement, il y a comme une ombre qui passe devant le soleil, une bouffée de glace qui pince son coeur, une griffe qui transperce son âme. Une prémonition. Une sensation de panique à peine esquissée qui s’évapore déjà. Puis tout redevient lisse et brillant, vivant et merveilleux. Il ne reste qu’une gêne à peine perceptible. Li-Anne regarde autour d’elle. Aucun détail n’arrête son regard. Rien n’alerte sa vigilance. Elle hésite à rameuter ses gardes personnels. Elle sait qu’ils ne sont pas loin. Invisibles.

Elle sent une main sur son bras et c’est déjà trop tard. Une lame s’enfonce profondément sous son aisselle. La douleur explose, la pliant en deux. Quelque chose la soutient pour qu’elle ne tombe pas. Une présence masculine qui la retient fermement. La lame fouille plus loin encore. Chairs traumatisées. Blessures mortelles. Une voix grave et modulée lui parvient de très loin, mais les mots sont parfaitement compréhensibles :

« Selon les dispositions du code général des impôts, vous avez été convaincue de dissimulation de matière imposable. Le tribunal de la Sainte Inquistion a rendu sa sentence. Je réclame aujourd’hui le paiement de la créance que l’Empire Romain détient sur vous. Principal, majoration et intérêts de retard. Je n’accepte qu’un mode de règlement : votre vie sans résurrection possible. Amen. »

Jay a accompli sa tâche. Il laisse le corps sans vie de Li-Anne s’affaisser sur le trottoir. Il escamote la longue lame avec laquelle il a recouvré la créance impériale. Il grimace légèrement. Un des gardes de la fraudeuse était costaud. Un expert. Un ninja. Un shaken acéré a percé sa défense et a lacéré son épaule gauche. Une cicatrice de plus.

Jay soupire en s’éloignant de la créature de toute beauté qui gît sur le béton. Il place ses intra-auriculaires et appuie sur la touche « marche » de son baladeur. Les premières notes d’un piano solitaire le transportent ailleurs, là où n’existe que la musique. Et c’est tant mieux....

M

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Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen

2009-02-08 22:41:24 

 Commentaire Maedhros, exercice n°53Détails
Comique... Il s'agit sans doute d'une private joke... Eu égard à la gravité du sujet le ton est plutôt badin; l'univers que tu décris est une sorte de monde parallèle plus ou moins uchronique - si l'Empire Romain avait perduré, pourquoi pas? Sa description caricaturale n'est pas dénuée d'humour, un humour à la Maedhros, paradoxal et cynique. La journée pourrie... Je n'ai pas trouvé pour qui. La victime s'était plutôt bien débrouillée, avant ce petit détail contrariant... Et le tueur vit sa routine assassine avec une insouciance absolue...
Ces points de détail ( qui, au fait, constituaient la consigne) mis à part, ton texte est plaisant, original, bien construit. Les personnages sont bien campés; l'intrigue est cohérente, et le détachement extrême du héros face à ses actes induit un délicat sentiment d'horreur qui accroche bien le lecteur. Dans le contexte volontairement extrémiste que tu décris, c'est parfaitement logique. Le choix de l'Empire Romain est tout à fait judicieux. On imagine sans peine ce que cette grande machine à broyer le monde aurait pu devenir si elle n'avait pas implosé.
Ton titre est justifié. Mais je me dis que, en poussant le bouchon, la langue officielle de ton univers aurait pu être le latin, et que dans ce cas, un titre en latin aurait amené une note exotique (comme tu sais si bien le faire...)
Quelques détails:
- les tous meilleurs: tout, invariable en tant qu'adverbe
- infâmie, avec un ^
- la course de Jay va croiser la sienne : un "à " égaré...
- l'autre côté de la place qui débouche: ^: cadeau!

L'oeuf et la poule du désir... intéressant...
J'ai adoré l'intrusion des aztèques! Et tous ces détails d'une précision parfaite qui campent si bien le décor: le sceau du Sénat, la Nouvelle-Angoulême, la scène de l'ascenseur, la présence de Venise, bien sûr, cité des Commerces plus ou moins honnêtes et des intrigues en tous genres, et la SIF, très, très belle idée!

Ma consigne et moi te pardonnons... pour le bon moment que ton indéniable talent nous a offert encore une fois!
Narwa Roquen,qui s'est encore faite embobiner...

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Estellanara  Ecrire à Estellanara

2009-08-24 17:21:23 

 Exercice 53 : Maedhros => CommentaireDétails
Le titre est excellent ! J’aime bien ton héros, dont la bizarrerie et la maniaquerie sont bien décrits. L’idée du fisc devenu aussi important est originale, avec quelques éléments bien trouvés, comme l’accréditation d’état pour être tueur professionnel, ou la Sainte Inquisition Fiscale. Le style est sobre et impeccable, comme souvent chez toi. Un peu de jargon suggère le côté SF du texte.
On devine l’uchronie dans la liste des nationalités des conglomérats industriels, puis tu donnes quelques indications sur l’empire romain. Ca dessine un arrière-plan plutôt bienvenu à ton histoire. La citation « La dissimulation de revenu imposable est un crime passible de l’oblitération » est drôle par son outrance, tout comme la satire du monde financier.
La description de Li-Anne est élégante. J’ai appris un mot avec epicanthus. Le concierge apache est curieusement décalé.
J’ai quelques petites questions : j’ai trouvé étrange que tout le monde puisse identifier Jay comme un tueur fiscal. A-t-il un uniforme ? Dans ce cas, cela doit nuire à sa discrétion quand il approche sa victime. Pourquoi « sans résurrection possible » ? Je n’ai pas bien vu le rapport avec le thème de l’exercice. Ce texte est bien agréable à lire.

Est', punaise, 11 WA de retard à lire !!

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