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 Commentaire Maedhros, exercice n°48 Voir la page du message Afficher le message parent
De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Vendredi 14 novembre 2008 à 17:13:53
Bien sûr on pourrait te reprocher de t’être laissé inspirer par la statue de Blanchard plus que de l’avoir décrite stricto sensu. Mais devant une telle inspiration poétique, ce serait franchement mal venu. Tu planes, en ce moment. Tu survoles les WA tel un aigle royal, pour notre plus grand bonheur. Ce texte est tout simplement magnifique. On y retrouve l’innocence joyeuse de la jeune fille qui défie la bouche magique avec une insolence mutine, et l’éternel débat, grave et tragique, autour de l’immortalité – et donc du temps qui passe.
La progression du texte est intéressante, du réel au réel en passant par les souvenirs plus lointains et plus proches, et bien sûr, la petite touche Maedhrosienne autour du miroir... Le passage sur les fantômes est tout à fait bien trouvé. Les chansons qui encadrent le texte sont très évocatrices, du néoréalisme grinçant de Dutronc à la douce nostalgie de Dassin (toute ma jeunesse...).
Chaque nouveau paragraphe amène une touche complémentaire, un regard différent sur l’être de marbre qui, figée dans sa posture éternellement jeune, reste néanmoins sensible au monde qui l’entoure, et vibre au malheur des hommes avec une empathie surhumaine. Tu ne décris pas la statue de l’extérieur, mais plutôt de l’intérieur, et ce texte lui ressemble de façon troublante : doux, gracieux, tendre, sensuel, détaché et pourtant frémissant... La vie et la mort se croisent autour d’elle dans un ballet sans fin, l’une et l’autre se répondant dans un jeu de miroirs où l’on ne sait plus qui est le reflet de l’autre...

Trois petites broutilles à corriger pour ne pas ternir l’éclat de ce bijou :
- « les travailleurs... qui fixent... leur café fumant tourner... » : le sens est clair, mais la concision froisse la syntaxe.
- « que les anciens dieux... feraient fondre ma prison de pierre et me donner... » : « me donneraient », je suppose.
- « Mais mon visiteur... », « Mais en ce froid matin... », « Mais sur le banc... » : je ne laisserais que le premier. Les autres ne sont pas indispensables.


Ah que de talent ! Et que de cordes à ton arc... Et que d’acuité dans tes traits... La nature elfique, sans doute...
Narwa Roquen, clap clap clap clap....


  
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