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De : Narwa Roquen  Ecrire à Narwa Roquen
Date : Jeudi 30 octobre 2008 à 17:22:29
Vieilles canailles (2)




Je t’aimais ; c’est pourquoi, tirant de mes mains ces marées d’hommes,
J’ai tracé en étoiles ma volonté dans le ciel
Afin de te gagner la liberté, la maison digne de toi, la maison aux sept piliers...

T.E. Lawrence


Le nez collé à la vitre, dans cette chambre au premier étage, je regarde la rue. Ils ne vont pas tarder : Alexandre, notre chef incontestable, celui à qui je dois tout et pour qui je donnerais plus que ma vie ; Albane, sa soeur cadette, déguisée en homme, forcément, et ses yeux verts dont je n’ose soutenir la clarté ; et puis les autres, compagnons de cette aventure clandestine qui touchera bientôt à sa fin. Et après... qu’adviendra-t-il de nous ? Albane... Mon coeur bat plus vite quand je pense à elle mais elle ne doit pas le savoir. Je serais ridicule ! La fille d’Hubert Stevenin, une des cinq plus grosses fortunes du monde ! Si riche et si puissant qu’il a pu avoir deux enfants, deux ! Je soupire. Je risque ma vie depuis dix ans, mais au moins j’aurai pu l’approcher. Ils sont en retard... Non, voilà Sim, qui ne peut toujours pas s’empêcher de se retourner tous les trois pas quand il marche dans la rue, c’est discret... Le néon rouge clignotant « Aux Héros d’Eros » illumine son visage tendu. Il entre. Il va dire, comme nous tous, « Je viens pour Julia ». Madame Sophie n’est pas dupe, mais il y a des caméras dans l’entrée. La voilà ! Elle a caché ses longs cheveux blonds sous une toque de fourrure, et elle s’est collée une fausse moustache, quelle idée... Elle est encore plus troublante que d’habitude... Alexandre la suit, tête nue, ses boucles blondes ruisselant sur le col de son manteau de renard. Ah il ne passe jamais inaperçu ! Il traverse la vie avec l’insolence d’un gosse de riche, mais ce n’est qu’une façade. C’est sûrement le plus généreux d’entre nous.
Je me retourne. Ils sont là : Sim, Alexandre, Albane, Roland, Ben, Thom. La réunion peut commencer.
« Alors Daniel, en forme ? »
Il m’appelle toujours Daniel. Il est le seul. Les subalternes, les non-diplômés, ceux que les puissants appellent « les utilitaires », nous n’avons droit qu’à une seule syllabe de prénom. Mais Alexandre nous traite tous comme des égaux.
Il fait le geste de couper avec l’index et le majeur.
« Le brouilleur est installé, c’est bon.
- Parfait. Merci, Daniel. Prenez place, mes chers amis ; dans dix jours, nous allons changer la face du monde ! »
Il est radieux. Il se dégage de lui une joie de vivre, une force, un enthousiasme... Je l’admire. Il sait toujours prendre la bonne décision, même s’il nous consulte et nous écoute avec attention et respect. Il ne se décourage jamais. Il a toujours l’idée impromptue, géniale, imprévisible, celle qui nous sort du brouillard avec une simplicité lumineuse. On dirait que pour lui tout est facile... Albane me sourit gentiment. Je regarde ailleurs. Il faut que je me concentre sur cette réunion.
Alexandre nous informe de ses derniers contacts avec New Delhi et Hong Kong. La date est fixée. Il a choisi symboliquement le 31 décembre à minuit, heure de Hong Kong. Ainsi l’année 2233 commencera par une révolution ! A l’heure dite, tous les techniciens du MJT (Mouvement Jeune Terre) désactiveront les robots de contrôle, policiers, gardiens, administrateurs et autres informateurs, et Alexandre lancera le programme One Shot. Tous les humains âgés de plus de soixante-quinze ans seront foudroyés par une crise cardiaque. Et puis, à nous d’inventer ! C’est la partie la plus passionnante. Il faut entendre Alexandre en parler ! Il devient lumineux, gigantesque, envoûtant... Sa vision de l’avenir le transcende, on dirait qu’il est en transe... Un jour il sera le Président Suprême, cela ne fait aucun doute.
Des cris dans la rue. Des sirènes. Des voix métalliques. Des robots ! Des coups de boutoir sur la porte d’entrée. Des rafales d’armes automatiques...
Alexandre a bondi à la fenêtre.
« Un blindé ! Merde ! Daniel, Albane, la chambre au bout du couloir, vite ! Daniel, je te la confie... Continuez ! »
Je ne comprends plus rien. Albane m’entraîne, referme la porte sur nous, se déshabille, arrache mes vêtements, me pousse sur le lit, me chevauche... Sa bouche scelle la mienne tandis que les coups de feu se rapprochent. Je tremble. Je ne sais pas si c’est la peur ou le désir. La tête me tourne. Elle m’embrasse, me force de tout son poids à prolonger ce baiser avec une ardeur de tigresse. La porte s’ouvre à la volée. Albane ne me lâche pas. Une voix synthétique sans intonation prononce ces mots absurdes :
« Pardon de vous avoir dérangés. Opération de routine. »
La porte se referme, les pas lourds s’éloignent. Albane desserre son étreinte et s’écroule sur moi. Essoufflée, elle murmure :
« Ne bouge pas. Ils vont peut-être revenir. »


Le silence est enfin retombé sur la maison, lourd comme la mort. Albane pleure sans bruit dans mes bras. J’ai beau serrer très fort les paupières, quelques larmes brûlantes coulent sur ses cheveux.
« Il nous a sauvé la vie...»
Elle a mis un doigt sur mes lèvres pour me faire taire.
Pourquoi moi ? Sim n’avait que vingt-deux ans ! Roland avait mis au point le One Shot, Ben allait se marier, et Thom...
Il m’a choisi, moi. Il m’a confié Albane. Il m’a donné son dernier ordre : « Continuez !» Continuer... Sans lui ? La tâche me semble impossible. Si nous avons été découverts, d’autres groupes ont dû l’être aussi. Combien d’entre nous sont encore en vie ? Et dans les autres pays ? Je n’ai pas la force d’Alexandre, moi, je ne suis qu’un petit technicien de maintenance, je végète au même poste depuis vingt-trois ans, je ne serais rien sans Alexandre qui m’a appris à lire en cachette, qui m’a ouvert les yeux, qui m’a montré la voie... Un frisson intense me secoue.
Il a dit « Continuez ! »
Et c’est ce que nous allons faire.
Il faut sortir d’ici, vite. Chaque heure qui passe peut être décisive. Il faut avancer le déclenchement. C’est une évidence. Tout me paraît simple et clair, comme si Alexandre m’avait légué un peu de son intelligence.
Je caresse la joue d’Albane.
« Il faut y aller. Nous avons des choses à faire. Vite. »
Elle acquiesce. Albane et la beauté plénière de ses trente ans, Albane l’inaccessible, la merveilleuse... Elle acquiesce et elle me suit.


Le Professeur Thilliez nous a ouvert avant même que nous ne grattions à sa porte.
« Je vous attendais. Vite, à la cave. Un ami m’a prévenu. »
Ses yeux délavés nous examinent avec inquiétude. Sa cave, dont l’entrée est dissimulée derrière un panneau secret, est aménagée en abri de survie. Il nous fait asseoir autour de la table, nous sert un alcool fort.
« Alexandre ? »
Je baisse la tête.
« Ma pauvre petite... » soupire-t-il en posant sa main sur celle d’Albane.
« Professeur, il faut avancer le déclenchement. Je ne sais pas combien d’entre nous ont été pris, mais nous ne pouvons pas risquer d’autres pertes.
- Tu veux faire ça quand ?
- Maintenant. »
Albane me regarde comme si elle ne m’avait jamais vu ; le vieil homme, qui ne suit plus de cure d’entretien depuis un an pour éviter la contamination par les capteurs du One Shot, crispe sa mâchoire et plisse ses yeux fatigués. Il a presque deux cents ans...
« Est-ce que votre connexion est sécurisée ?
- Je pense que oui, mon garçon, mais tu sais, ils font des progrès tous les jours...
- Je vais regarder ça », déclare Albane.
Elle s’assied devant l’écran, promène ses doigts sur la membrane sensible, les yeux fixes. Sa beauté me subjugue. Son intelligence aussi. Alexandre a essayé de m’initier à l’informatique, mais je ne suis pas doué.
Le professeur me lance un regard désolé. Je sens que quelque chose le peine.
« « Quel est votre souci, professeur ?
- Hem..., à quel âge avez-vous mis la barre ?
- Soixante-quinze.
- Si tôt ! Pourquoi pas quatre-vingts, ou cent ?
- Nous avons calculé ça en fonction de la pyramide des âges. Si les anciens sont trop nombreux, ils reprendront le pouvoir. Il s’agit de changer le monde, professeur, vous le savez bien. Pas seulement de détruire quelques vieux charlatans. Et puis, il est rare que les femmes procréent après soixante ans. Les orphelins que nous ferons auront au moins quinze ans. »
Qu’est-ce qui m’arrive ? Aucune de mes phrases n’a commencé par «Alexandre dit que... ». Je répète ce qu’il m’a appris, mais c’est moi qui parle.
Le vieil homme est toujours soucieux.
« Je voudrais partir aussi.
- Mais nous avons besoin de vous ! Nous avons réussi à convaincre quelques anciens, dans tous les pays du monde, et vous en faites partie. Nous avons besoin de votre mémoire ! Je ne sais pas encore si nous calquerons la nouvelle civilisation sur une autre plus ancienne, mais votre expérience nous est indispensable ! Nous voulons un monde meilleur, juste, sage, performant ! Vous savez bien que toutes les archives ont été détruites, et que l’on n’enseigne plus l’Histoire ! Vous êtes la Mémoire de la Terre ! »
Il reste silencieux. Mon discours m’étonne moi-même. Je n’ai jamais parlé avec cette fougue, cette facilité... Je pose la main sur son épaule voûtée.
« Professeur... c’est maintenant qu’il faut me le dire... »
Il soupire encore.
« Mon fils... Mon fils Charles... Il va avoir quatre-vingt-seize ans... Je l’ai eu tard... Sa mère est beaucoup plus jeune que moi. J’ai fait en sorte qu’elle me quitte quand j’ai rejoint le Mouvement. Elle n’aurait pas compris. Et Charles... Il est accroché à ses privilèges... Je sais bien qu’il ne changera jamais. Mais c’est mon fils unique... Vos intentions sont louables, mais vous allez faire plus de morts que la Grande Guerre... Je n’ai pas envie de voir ça.
- Mais nous allons reconstruire, professeur ! Nous allons rendre aux hommes leur dignité, leur liberté ! Tous libres et égaux en droits... avec des enfants tout neufs, aimés et respectés, qui auront tous accès à la connaissance, quels que soient leurs parents ! Des enfants qui sauront que l’amitié existe, que la solidarité est une force, que l’âge n’est pas une qualité en soit ! Les anciens nous ont fait vivre recroquevillés sur nous-mêmes, figés dans leur conservatisme répressif ! Nous allons échanger avec les autres planètes, nous allons nous ouvrir au Multivers ! »
Albane a levé les yeux de son écran. Elle a l’air surprise. Tout ça me monte à la tête. J’ai cru lire dans son regard la même admiration qu’elle portait à Alexandre. Je dois rêver.
Mais le professeur, lui, hoche la tête.
« Ca fait bien longtemps que je n’avais pas entendu ces mots-là. Ca me rappelle ma jeunesse... Tant d’espoir... Tu as raison, bien sûr, tu as parfaitement raison... J’aurais aimé lui dire au revoir, le serrer dans mes bras une dernière fois... Mais je risquerais de nous trahir... Va, mon garçon, déclenche. Je vous aiderai autant que je pourrai. »
Albane me sourit.
« Quand tu veux. J’ai lancé la procédure d’urgence. 95% des Groupes sont connectés. Il n’y a plus qu’à envoyer le signal.
- Alors vas-y, envoie.
- Non. Fais-le, toi. C’est ce qu’Alexandre aurait voulu. »
Je m’approche. Elle me montre la touche. Je vais porter sur mes épaules la responsabilité de millions de morts. Et la liberté pour des millions de vivants. Un monde nouveau. Envoi.
Albane lève les yeux sur moi.
« Je suis fière de toi », me dit-elle.
Me voilà redevenu idiot. Je ne sais pas quoi répondre.



« Ce matin à 4 h 38 GMT, tous les humains âgés de plus de soixante-quinze ans ont été terrassés par un mal inconnu. Au même moment, les robots contrôleurs, policiers et gardiens ont été désactivés. Quand l’information nous est parvenue, nous avons d’abord pensé à une invasion extra-terrestre. Mais dans les minutes qui ont suivi ce coup de force mondial, d’une brutalité à peine imaginable, nous avons reçu, en même temps que tous les principaux médias, le message suivant : «Nous, Mouvement Jeune Terre, avons repris possession de notre planète. Nous ne sommes ni des terroristes ni des fanatiques. Nous voulons rendre aux terriens l’égalité des chances, la libre procréation, et l’accès de tous à la connaissance. Notre action est le fruit d’une mûre réflexion ; nous avons oeuvré dans l’ombre depuis dix ans pour que vienne ce jour du Nouveau Départ. Nous sommes conscients de la violence extrême de nos actes, et nous en assumons l’entière responsabilité. Nous demandons aux populations de garder leur calme et d’éviter les rassemblements. Un nouveau communiqué sera diffusé dans deux heures. »
Nos reporters font le maximum pour vous donner en direct toutes les informations accessibles sur cette révolution mondiale, dont on estime déjà que les retentissements vont bouleverser définitivement la vie de chacun. C’était Sergueï Bakounine pour TRT internationale, la première chaîne d’information du continent européen. Prochain flash dans cinq minutes, avec les premières réactions recueillies par nos envoyés spéciaux. »


« C’est à vous dans deux minutes. » Albane me tend un gobelet de café. J’ai les yeux qui piquent, je n’ai pas dormi depuis vingt-huit heures, et ce n’est pas fini. Nous avons pu rallier d’autres groupes à Paris, et nous nous sommes relayés pour diffuser en continu des messages dans le monde entier. L’heure est venue de leur donner un visage à haïr. Ou qui sait, de réveiller leurs espoirs endormis. Les Centres d’Accueil ont été fermés. Les maisons de tolérance aussi. Je sais que quand je parlerai, toutes les activités terrestres, hormis celles relevant de l’urgence vitale, seront suspendues. Il faut que je leur donne confiance. Les collègues m’ont briefé de leur mieux. Ne pas demander pardon. Ne pas faire peur. Donner une image forte. Albane me serre la main. Je me lève, je descends sur le plateau.
« C’est à vous dans trente secondes. »
Je m’assieds. Je fixe l’oeil noir de la caméra. Des millions de gens ont besoin de comprendre. Je n’ai pas pris mes notes. Je n’en ai pas besoin.
« Je m’appelle Dan Saint-Just, et je représente le Mouvement Jeune Terre. Aujourd’hui, quand vous vous êtes levés, vous avez appris que des évènements d’une extrême gravité avaient eu lieu. Nous en sommes responsables. Je suis conscient des émotions qu’ils ont suscitées chez chacun d’entre vous. De la surprise, de la terreur peut-être, voire de la colère ; de la peine sûrement, pour tous ceux qui ont vu disparaître un membre de leur famille. Ces émotions sont tout à fait légitimes. Mais depuis presque deux siècles la Terre est dirigée par une gérontocratie égocentrique et conservatrice, où le pouvoir et la richesse restent aux mains d’un petit nombre de privilégiés, sans aucun autre espoir pour la multitude des gens du commun que de manger à peu près à sa faim chaque jour en échappant aux maladies, aux accidents et aux interventions parfois aléatoires et toujours mortelles des Milices robotiques. Peuples de la Terre, voilà presque deux siècles que les gouvernements vous mentent ! Non, la dignité de l’homme n’est pas l’égoïsme, la solitude et le sacrifice. Non, les humains ne sont pas meilleurs parce qu’ils sont plus âgés. Non, il n’est pas nécessaire d’avoir vingt ans et des parents riches pour pouvoir apprendre à lire. Les Humains sont tous égaux ! Tous aussi respectables et précieux, qu’ils s’appellent Thom ou Alexandre ! Nous avons libéré la Terre des monstrueux despotes qui l’asservissaient. Je vous demande à tous, jeunes et âgés, d’oeuvrer avec nous pour que chaque Terrien jouisse des mêmes droits que son voisin, sans distinction de race, d’âge, de richesse ou de statut social. Pour que chaque Terrien ait le droit d’apprendre, de travailler, de vivre en couple, de procréer, à l’âge où il sera prêt à le faire, sans qu’aucune loi ne le lui interdise. Pour que chaque Terrien redécouvre la générosité, l’entraide, la solidarité. Depuis plus de deux siècles, tous les contacts avec les habitants des autres planètes sont restés secrets. Je souhaite que désormais ceux-ci se déroulent au grand jour. Nous avons beaucoup à apprendre des êtres dont la technologie est plus avancée que la nôtre, mais nous avons sûrement aussi beaucoup de choses à leur apporter, ne fût-ce que l’exemple d’une espèce capable de corriger ses erreurs et de redonner, après des siècles d’obscurantisme, un nouvel élan créateur à sa belle planète, qui n’a jamais été aussi jeune, aussi confiante, aussi vivante !...
- Pardon, monsieur Saint-Just... Le standard a sauté, les gens ont envahi le hall, dans deux minutes le plateau va être envahi... Est-ce vous pensez pouvoir répondre à quelques questions en direct ? Il faudrait essayer de les calmer, parce que là, c’est du délire...
- Oui, bien sûr... A toutes les questions. Prévoyez des interprètes, je veux répondre à tout le monde, diffusez l’info à toutes les agences de presse... »




L’astronef s’est posé sur l’aéroport de Roissy. Les émissaires de Titan, de la galaxie XKA 325, m’attendent à bord. Les gigantesques mouvements de foule qui ont fait suite à l’annonce publique de leur venue les ont inquiétés. En fait ils se demandent si nous n’allons pas rapidement devenir des impérialistes expansionnistes. J’ai demandé à Albane de m’accompagner. Je ne sais pas quelle image les anciens leur ont donné de notre civilisation, mais je veux leur montrer que nous souhaitons vivre en paix et en harmonie avec le reste du Multivers. Et puis, Albane est enceinte, et je suis tellement heureux de l’avoir près de moi...
La passerelle se déploie. Les Terriens m’ont fait confiance pour parler en leur nom. Je n’ai pas emmené mes notes. Je sais ce que je veux leur dire. C’est facile.



Narwa Roquen, e viva Zapata!


  
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3 Exercice 47 : Narwa => Commentaire - Estellanara (Ven 12 dec 2008 à 17:26)
3 Same player, shoot again ! - Maedhros (Dim 9 nov 2008 à 18:44)
3 Trucs trucs trucs - z653z (Ven 31 oct 2008 à 11:09)
       4 Justement... - Narwa Roquen (Lun 3 nov 2008 à 18:39)


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