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De : Lairello atan  Ecrire à <a class=sign href=\'../faeriens/?ID=98\'>Lairello atan</a>
Date : Vendredi 19 septembre 2003 à 13:43:56
Conte de la folie
héroïco-fantaisiste

Tout commença dans une petite bourgade en lisière d'une vaste forêt. Erreste, donc, était peuplée d'habitants, oui cher lecteur, vous avez bien lu. Or, ces habitants n'ont rien en commun avec n'importe quel habitant que vous connaitriez, que vous croiseriez dans n'importe quelle rue de votre bien-aimée planète, d'ailleurs il faudrait lui montrer que vous l'aimez, mais la je m'égare sur des sentiers que je n'ai pas à arpenter ici. Revenons donc aux Errestois. Ces gens-là vivaient en totale indépendence du royaume de Lusteria , contrairement aux autres villages de cette magnifique vallée. Ils ne labouraient, ne cueillaient, ne vivaient que pour leur propre compte, et non pour le Roy qu'ils ne qualifiaient même pas, car votre cher narrateur n'a pas envie de chercher un adjectif seyant au personnage du Roy.

C'était un de ces matins frais où l'on sentait qu'Octobre déployait ses vastes bras brumeux pour embrasser la forêt. Les soupirs du vent faisaient frémir les feuilles des arbres, et ceux qui étaient déjà allés à la mer, dans ce village encerclé de monts, se surprirent à penser aux chants des vagues se suicidant sur la grève. Emíl n'était jamais allé à la mer. Il n'y pensait pas, à ces vagues au summum de leur depression. Emíl, c'est un personnage important dans cette histoire, au cas ou ce cher lecteur que vous êtes ne l'aurait pas remarqué.
Bref...
Ce cher Emíl était le fils d'un bûcheron et d'une tisserande. Il passait ses journées à peindre de son unique main. Il ne pouvait pas aider son père à couper le bois depuis que ce dernier -n'ayant pas pris le temps de décuver- trancha le bras de son fils alors agé de dix ans (il en a quinze maintenant) en s'acharnant sur une bûche resistante, peu desireuse de se faire fendre une nouvelle fois. Emíl se plaisait tout particulièrement à peindre les couleurs de l'automne, surtout depuis que le rouge le jaune et l'ocre étaient en promotion chez tous les colporteurs estampillés Sepácher.

Ce matin-là, donc, notre seul protagoniste -pour l'instant- installa son chevalet face à la forêt encore embrumée, puis courrut chercher son tabouret, puis fit encore un aller et retour pour aller chercher sa malette (eh oui, avec une main c'est peu pratique...) Il s'assit, ouvrit sa malette, souffla un bon coup avant de choisir son pinceau. Et là, c'est le drame. Emíl n'avait rien vu venir. Un homme dans une course effrenée faucha le chevalet du manchot, avant de se confondre dans un ramassis d'excuses incompréhensibles qui ressemblait à "whouaiiii euh déhohé msieur gnagnagna" tout ça en courant bien sûr, ce qui n'est, certes, pas très admirable, mais c'est à preciser quand même. Voyant son chevalet s'ecraser sur le sol, avec la toile vierge, Emíl sentit ses testicules lui remonter dans la gorge (c'est une image, bien sûr). Il se leva brusquement, faisant choir le tabouret, et poursuivit le mysterieux athlète dans la forêt. Il courut un moment, ne voyant plus son prédecesseur, il s'arrêta, souffla en grognant, les mains sur les hanches. Il tourna les talons pour rentrer chez lui, quand une main sortie de nulle part (d'un buisson en fait) agrippa Emíl par sa chemise de lin Sepácher, avant de l'attirer dans le buisson.

Lorsqu'il se trouva face à face avec le possesseur de la main, qui était en fait le mysterieux athlète, qui était en fait un voleur, Emíl voulut lui faire comprendre des poings que ses excuses en purée d'onomatopées n'excusaient pas son acte. Le voleur calma tant bien que mal le peintre avant de se présenter. Rojë. Il expliqua à Emíl qu'il était poursuivi par la garde de Sam Ajestë, le Roy, pour vol à l'étalage, port d'arme non reglementaire, conduite de tricycle en état d'ivresse, et bien pis encore. Emíl voulu se presenter à son tour quand Rojë lui plaqua une main crasseuse sur la bouche, puis il posa son index de l'autre main sur sa bouche pour signifier à son interlocuteur de la fermer. A ce moment-là, une dizaine de gardes royaux passèrent devant le buisson de façon peu discrète. Lorsque la cavalcade fut passée, Rojë demanda asile au manchot. Ce dernier accepta seulement parce que le voleur causait du tort au Roy.

Arriveront-ils à trouver le chemin du retour? Qu'est ce qu'ils auront à manger le soir? Emíl n'est il pas un peu outrecuidant face à son père en prenant une decision dans son dos (mais comment fait-il? De face et de dos, ouah!)?
Vous le saurez, cher lecteur, si la flemme ne me prend pas dans ses bras squelettiques, et pourtant si confortables, avant que ne prenne forme la suite...

Un passant.

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