| ||
De : Narwa Roquen Date : Dimanche 5 juillet 2009 à 22:48:51 | ||
C'est un texte entre deux eaux, en demi teintes, tout à fait accordé à l'état physique du héros, entre la vie et la mort. C'est un genre où tu te plais bien, tout en esquisses ombrées, où la précision n'est là que pour ouvrir la porte à la suggestion. Certes ton héros est dans l'empathie, puisqu'il devine les pensées de l'autre, mais il est tellement distancié des émotions violentes qu'on ne peux pas vraiment te reprocher d'avoir enfreint la consigne. De plus, même cette empathie apparente n'est peut-être qu'un leurre, et les dernières phrases jettent le doute là-dessus (ce passage est d'ailleurs excellent): le héros voit tout à travers le filtre de son égocentrisme, alors peut-être qu'il ne devine pas, qu'il parle seulement à la place de l'autre comme le font ceux qui ne respectent personne... Une question: pourquoi:"je l'avais tué comme une paysanne"? Ce féminin m'a égarée un bon moment, je me suis demandée si c'était toujours la même personne qui parlait! J'ai bien aimé la comparaison "comme un adolescent obèse...". Je ne suis pas sûre que dans un contexte moyennâgeux ce soit la plus adaptée ( qui se préoccupe de traiter l'obésité quand la famine et la maladie sont toujours aux aguets? ), mais elle est bien trouvée. Et "je ne viendrai plus te rappeler..": c'est un futur. J'aimerais bien que tu mettes un titre à tes participations. Merci de nous avoir accueillis une fois de plus dans ton petit monde... Narwa Roquen, voyageuse entre les mondes Ce message a été lu 6716 fois | ||
Réponses à ce message : |
4 Les réponses - Maeglin (Lun 6 jul 2009 à 11:53) |